The Flaming Lips
Yoshimi Battles The Pink Robots |
Label :
Warner |
||||
Soyons francs, à la première écoute de cet album, on peut se souvenir de plein de choses disgracieuses :
- des ambiances prog-rock (à la Foxtrot, de Genesis, ce roi des bacs à soldes)
- des interludes à la Vangelis Papathanassiou (enfin, Vangelis, quoi)
- des instrus qui rappellent le générique de Thalassa. Ambiance ORTF 1978.
- On frôle parfois les limites du bon goût.
Ca, c'est pour ne pas vous prendre en traître.
Ceci étant dit, c'est le meilleur album de the Flaming Lips, oui, encore meilleur que "The Soft Bulletin", qui était déjà un album extraordinaire. Plus cohérent que "The Soft", plus ancré dans son époque (pas mal d'éléments electro dans "Yoshimi"), les Flaming lips nous racontent une histoire qui peut rappeler l'univers de Miyazaki.
C'est poétique, parfois extatique ("Do You Realize", ou le bonheur béat faite chanson), surprenant, magique, psychédélique, et toujours écrit avec le guide du parfait petit songwriter sous la main (avec des marques aux pages dédiées à Brian Wilson, McCartney, Neil Young et euh ... bon ok, Peter Gabriel).
Si vous êtes convaincu par cette chronique un brin tarabiscotée (à l'image de l'album, donc), allez donc écouter cette merveille. Sinon, allez-y quand même !
- des ambiances prog-rock (à la Foxtrot, de Genesis, ce roi des bacs à soldes)
- des interludes à la Vangelis Papathanassiou (enfin, Vangelis, quoi)
- des instrus qui rappellent le générique de Thalassa. Ambiance ORTF 1978.
- On frôle parfois les limites du bon goût.
Ca, c'est pour ne pas vous prendre en traître.
Ceci étant dit, c'est le meilleur album de the Flaming Lips, oui, encore meilleur que "The Soft Bulletin", qui était déjà un album extraordinaire. Plus cohérent que "The Soft", plus ancré dans son époque (pas mal d'éléments electro dans "Yoshimi"), les Flaming lips nous racontent une histoire qui peut rappeler l'univers de Miyazaki.
C'est poétique, parfois extatique ("Do You Realize", ou le bonheur béat faite chanson), surprenant, magique, psychédélique, et toujours écrit avec le guide du parfait petit songwriter sous la main (avec des marques aux pages dédiées à Brian Wilson, McCartney, Neil Young et euh ... bon ok, Peter Gabriel).
Si vous êtes convaincu par cette chronique un brin tarabiscotée (à l'image de l'album, donc), allez donc écouter cette merveille. Sinon, allez-y quand même !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Vlapush |
Version vinyle sur Pias America.
Posté le 01 décembre 2007 à 22 h 48 |
Avec cette petite fille en couverture affrontant un robot guimauve tout rose et tout attendrissant, on peut se demander à quelle kitscherie on a affaire à la découverte de cet album des "Levres en Feu".
Je précise que le nom Flaming Lips provient du nom attribué à une infirmière obsédée de sexe dans la parodie de film de guerre "MASH" de Robert Altman.
Nous avons donc affaire à un groupe cultivant l'art du second degrès.
D'ailleurs, après avoir ouvert le cd, l'illustration se résume à ça : un mur taché de sang. Si combat il y a eu, il a dû être tout de même violent, héhéhé...
Mais venons en à cet album des Flaming Lips, selon moi le meilleur, un peu plus posé et lumineux que The Soft Bulletin, plus électro, plein de petits blips et de basses rondes et légères, qui explosent comme des bulles de savon.
Les Flaming Lips sont des grands gosses. N'ayant absolument pas peur du ridicule et de la démesure la plus grotesque, c'est justement cette conscience d'être ridicule et le fait de l'assumer qui les différencie de certains groupes pompeux de rock progressif.
Donc, personne ne se prend au sérieux dans l'histoire, et la magie fait plus qu'opérer. Elle transporte.
Le disque contient au bas mot 3 chansons qui feraient pleurer Robocop, "In the Morning of The Magicians", tour à tour épique et à fleur de peau, "Do you Realize??" et ses paroles toutes simples qui en disent bien plus que bien des discours épicuriens, et bien sûr la parfaitement pop "Yoshimi Battles the Pink Robots, Part I".
Les Flaming Lips nous font réfléchir, sourire, pleurer, et plus que tout rêver.
Ce serait l'histoire d'une petite japonaise, Yoshimi, chargée de combattre des robots roses bien décidés à détruire la Terre. L'un d'eux se réveille un jour amoureux de Yoshimi. Mais un robot a t'il le droit d'aimer un humain? Donc il se pose tout plein de questions existentielles sur l'amour, la vie, la mort...
Ce résumé peut peut être laisser envisager un disque totalement hors normes. A la fois complètement barré et complètement touchant. Un chef d'oeuvre, un de plus.
Je précise que le nom Flaming Lips provient du nom attribué à une infirmière obsédée de sexe dans la parodie de film de guerre "MASH" de Robert Altman.
Nous avons donc affaire à un groupe cultivant l'art du second degrès.
D'ailleurs, après avoir ouvert le cd, l'illustration se résume à ça : un mur taché de sang. Si combat il y a eu, il a dû être tout de même violent, héhéhé...
Mais venons en à cet album des Flaming Lips, selon moi le meilleur, un peu plus posé et lumineux que The Soft Bulletin, plus électro, plein de petits blips et de basses rondes et légères, qui explosent comme des bulles de savon.
Les Flaming Lips sont des grands gosses. N'ayant absolument pas peur du ridicule et de la démesure la plus grotesque, c'est justement cette conscience d'être ridicule et le fait de l'assumer qui les différencie de certains groupes pompeux de rock progressif.
Donc, personne ne se prend au sérieux dans l'histoire, et la magie fait plus qu'opérer. Elle transporte.
Le disque contient au bas mot 3 chansons qui feraient pleurer Robocop, "In the Morning of The Magicians", tour à tour épique et à fleur de peau, "Do you Realize??" et ses paroles toutes simples qui en disent bien plus que bien des discours épicuriens, et bien sûr la parfaitement pop "Yoshimi Battles the Pink Robots, Part I".
Les Flaming Lips nous font réfléchir, sourire, pleurer, et plus que tout rêver.
Ce serait l'histoire d'une petite japonaise, Yoshimi, chargée de combattre des robots roses bien décidés à détruire la Terre. L'un d'eux se réveille un jour amoureux de Yoshimi. Mais un robot a t'il le droit d'aimer un humain? Donc il se pose tout plein de questions existentielles sur l'amour, la vie, la mort...
Ce résumé peut peut être laisser envisager un disque totalement hors normes. A la fois complètement barré et complètement touchant. Un chef d'oeuvre, un de plus.
Exceptionnel ! ! 19/20
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