The Flaming Lips
Hit To Death To The Future Head |
Label :
Warner |
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Alors qu'on pourrait s'attendre à une déferlante de saturations, parfois absconse, comme à leur habitude (Cf : les séances insomniaques avec Jonathan Donahue de Mercury Rev), sur ce premier album sur Warner, on découvre au contraire des chansons d'une évidence telle qu'elles accrochent immédiatement.
Visiblement, le groupe ne fera pas ce qu'on lui a demandé, et n'en fera qu'à sa tête.
Ils ont de la chance : la major sur laquelle ils ont signée les laisse libre de leur action ; douce époque aujourd'hui révolue.
Avec un sens de la débrouille et de l'expérimentation inouï, ce groupe américain renouvelle les codes de la pop. Traitant avec une nonchalance folle les arrangements et les possibilités de production, The Flaming Lips mêle donc petits bruits insolites, bandes passées à l'envers, xylophone, voix déformée par ordinateur, chœurs à la Disney, et arrangements hérités du système D, à leurs guitares saturées et leur musique lumineuse et rayonnante.
La base est noisy, très noisy même, avec un laxisme assumé, mais bon sang, quelles mélodies ! Cet usage incessant de ce mur du son et autres subterfuges permet au groupe d'explorer toutes les facettes de leur envie : musique tripante ("Hit Me Like You Did The First"), bombe sonique et noisy où viennent s'incruster une guitare acoustique et des chœurs en arrière (le génial "Halloween On The Barbery Coast"), ballade toute calme, triste et poignante, avec guitare sèche, percussion, réverb, et chant plaintif ("You Have To Be Jocking"), délire psychédélique (quasiment toutes les chansons), titre joué à cent à l'heure, frénétique à souhait ("Talkin' About The Smiling") ou tout simplement morceaux pop irrésistibles ("Gingerale Aftermoon" ou le magnifique "Hold").
Les constructions tarabiscotées et noisy, pour peu qu'on veuille bien se prendre au jeu, révèlent alors bien des tours de passe-passe. Mais aussi un talent particulier pour les mélodies et les refrains accrocheurs, dont le groupe semble être passé maître. Et on se demande pourquoi il a fallu tant de temps pour qu'il soit reconnu dans le monde entier, alors que là, rien qu'avec cet album, sans faute de goût (à part la pochette), il aurait mérité toutes les places d'honneur.
Visiblement, le groupe ne fera pas ce qu'on lui a demandé, et n'en fera qu'à sa tête.
Ils ont de la chance : la major sur laquelle ils ont signée les laisse libre de leur action ; douce époque aujourd'hui révolue.
Avec un sens de la débrouille et de l'expérimentation inouï, ce groupe américain renouvelle les codes de la pop. Traitant avec une nonchalance folle les arrangements et les possibilités de production, The Flaming Lips mêle donc petits bruits insolites, bandes passées à l'envers, xylophone, voix déformée par ordinateur, chœurs à la Disney, et arrangements hérités du système D, à leurs guitares saturées et leur musique lumineuse et rayonnante.
La base est noisy, très noisy même, avec un laxisme assumé, mais bon sang, quelles mélodies ! Cet usage incessant de ce mur du son et autres subterfuges permet au groupe d'explorer toutes les facettes de leur envie : musique tripante ("Hit Me Like You Did The First"), bombe sonique et noisy où viennent s'incruster une guitare acoustique et des chœurs en arrière (le génial "Halloween On The Barbery Coast"), ballade toute calme, triste et poignante, avec guitare sèche, percussion, réverb, et chant plaintif ("You Have To Be Jocking"), délire psychédélique (quasiment toutes les chansons), titre joué à cent à l'heure, frénétique à souhait ("Talkin' About The Smiling") ou tout simplement morceaux pop irrésistibles ("Gingerale Aftermoon" ou le magnifique "Hold").
Les constructions tarabiscotées et noisy, pour peu qu'on veuille bien se prendre au jeu, révèlent alors bien des tours de passe-passe. Mais aussi un talent particulier pour les mélodies et les refrains accrocheurs, dont le groupe semble être passé maître. Et on se demande pourquoi il a fallu tant de temps pour qu'il soit reconnu dans le monde entier, alors que là, rien qu'avec cet album, sans faute de goût (à part la pochette), il aurait mérité toutes les places d'honneur.
Bon 15/20 | par Vic |
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