The Flaming Lips
The Flaming Lips And Stardeath And White Dwarfs With Henry Rollins And Peaches Doing Dark Side Of The Moon |
Label :
Warner |
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The Flaming Lips And Stardeath And White Dwarfs With Henry Rollins And Peaches Doing Dark Side Of The Moon ; l'album n'a pas commencé qu'on a déjà envie de vomir.
Mais à qui s'adresse cet album ? Certainement pas aux fans du Floyd qui crieront certainement au massacre ; certainement pas non plus aux amateurs des Flaming Lips qui ne pourront se contenter de voir leur groupe fétiche, héritier et brasseur (voire broyeur) d'influences psychédéliques 70's, faisant preuve d'autant de suffisance. En fait, comme ses dernières sorties le représentent bien, le groupe a choisi de camper dans une posture pour le moins originale : celle de l'inutilité.
Les Flaming Lips, ou le comble de l'inutile. Et en deux leçons s'il vous plaît ; la première, sortir un album "mystique", sinon chiant, du moins inaudible (Embryonic). La seconde, s'attaquer au mythe Dark Side Of The Moon, en entier, dans l'ordre, à l'ancienne. Quelle est l'utilité de produire un album comme celui-ci par temps de crise ? Inutile réinterprétation ; inutile inventivité ; inutile de se gausser continuellement d'en avoir une plus grosse que son voisin alors que finalement, quand on brasse du vent, la puissance n'est rien. The Flaming Lips ne reprennent pas seulement Pink Floyd, il reprenne Dark Side Of The Moon. Ils reprennent le mythe du mythe. Loin de moi l'idée que les mythes sont inattaquables (la version dub du Dark Side... est un trip absolu, même sans substance illicite) mais là où Dark Side... est planant, la version des Flaming Lips est crispante (voir la destruction en règle à l'aide d'un char d'assaut libyen de "The Great Gig In The Sky", Richard Wright doit s'étrangler dans sa tombe) ; là où le mythe floydien prend un minimum de sens, les bouseux de l'Oklahoma nous ressortent le son dégueulasse d'Embryonic ("Breathe") ; enfin, là où ils auraient pu s'amuser un peu, les Flaming Lips nous servent un délire pré-adolescent saupoudré d'électronique pourrie ("Money"). Comble de l'inutilité, les invités ; Henry Rollins (mais à quoi sert Henry Rollins dans la vie ?) et Merrill Nisker (Peaches) qui s'est embarquée dans une galère sans fin, long chemin nostalgique vers l'enfer tracé avec les doigts inutiles de Wayne Coyne qui (cet homme est le diable) avait déjà entraîné avec lui sur Embryonic Karen-O et les pauvres MGMT.
Conclusion des deux leçons : les Flaming Lips, ou comment sortir deux vomissures en un an. Le Dark Side Of The Moon version dub avait au moins la qualité et le bon goût de rester planant.
Mais à qui s'adresse cet album ? Certainement pas aux fans du Floyd qui crieront certainement au massacre ; certainement pas non plus aux amateurs des Flaming Lips qui ne pourront se contenter de voir leur groupe fétiche, héritier et brasseur (voire broyeur) d'influences psychédéliques 70's, faisant preuve d'autant de suffisance. En fait, comme ses dernières sorties le représentent bien, le groupe a choisi de camper dans une posture pour le moins originale : celle de l'inutilité.
Les Flaming Lips, ou le comble de l'inutile. Et en deux leçons s'il vous plaît ; la première, sortir un album "mystique", sinon chiant, du moins inaudible (Embryonic). La seconde, s'attaquer au mythe Dark Side Of The Moon, en entier, dans l'ordre, à l'ancienne. Quelle est l'utilité de produire un album comme celui-ci par temps de crise ? Inutile réinterprétation ; inutile inventivité ; inutile de se gausser continuellement d'en avoir une plus grosse que son voisin alors que finalement, quand on brasse du vent, la puissance n'est rien. The Flaming Lips ne reprennent pas seulement Pink Floyd, il reprenne Dark Side Of The Moon. Ils reprennent le mythe du mythe. Loin de moi l'idée que les mythes sont inattaquables (la version dub du Dark Side... est un trip absolu, même sans substance illicite) mais là où Dark Side... est planant, la version des Flaming Lips est crispante (voir la destruction en règle à l'aide d'un char d'assaut libyen de "The Great Gig In The Sky", Richard Wright doit s'étrangler dans sa tombe) ; là où le mythe floydien prend un minimum de sens, les bouseux de l'Oklahoma nous ressortent le son dégueulasse d'Embryonic ("Breathe") ; enfin, là où ils auraient pu s'amuser un peu, les Flaming Lips nous servent un délire pré-adolescent saupoudré d'électronique pourrie ("Money"). Comble de l'inutilité, les invités ; Henry Rollins (mais à quoi sert Henry Rollins dans la vie ?) et Merrill Nisker (Peaches) qui s'est embarquée dans une galère sans fin, long chemin nostalgique vers l'enfer tracé avec les doigts inutiles de Wayne Coyne qui (cet homme est le diable) avait déjà entraîné avec lui sur Embryonic Karen-O et les pauvres MGMT.
Conclusion des deux leçons : les Flaming Lips, ou comment sortir deux vomissures en un an. Le Dark Side Of The Moon version dub avait au moins la qualité et le bon goût de rester planant.
Immonde ! 2/20 | par Reznor |
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