The Flaming Lips

En écoutant les Flaming Lips aujourd'hui, on a du mal à imaginer le passé noisy-punk de ces gens-là. C'est vrai qu'aujourd'hui ils sont plus proches d'une pop acidulée, mâtinée de zigouigouis electroniques.

Mais oui, avant d'être les grands gourous néo-prog, leur musique, dans les années 80 sentait le cambouis et la bière éventée.

Cet album de 1995 se situe précisément à la frontière de leurs deux époques.

Alors à quoi ça peut ressembler, ça ?

Eh bien à ce que vous imaginez, des mélodies grosses comme ça, des hymnes psyché chantées avec la même voix éraillée, des compos excellentes et ambitieuses, tout comme les albums d'aujourd'hui. La différence, c'est le son. A la place des synthés, des guitares saturées, à la place des choeurs hippies, des guitares saturées, à la place des guitares euh ... des guitares saturées.

Et toujours cette qualité d'écriture pop héritée des sixties, ces arrangements délicats. Mais avec, vous l'aurez peut-être déjà noté, plus de guitares saturées. Et déjà beaucoup de talent.