Teenage Fanclub
Bandwagonesque |
Label :
DGC |
||||
On peut aborder le rock indé par n'importe quel angle, on finit toujours par tomber sur les Teenage Fanclub, groupe devenu culte sur la foi de quelques grands disques. Bandwagonesque particulièrement fait partie de ces indispensables qu'il est absolument nécessaire de posséder dans sa discothèque. Pour la simple et bonne raison qu'il fait partie des tout meilleurs albums sortis ces années-là, voire de la décennie. Chacune des chansons se révèlent de très haut calibre.
C'est frais, lumineux, joyeux. Beaucoup plus inventif que ses prédécesseurs ("The Concept" et ses violons), Bandwagonesque allie à merveille les guitares noisy et les mélodies miraculeuses de simplicité, pour un pur régal pop. Sous la houlette de Norman Blake, dont on disait à l'époque qu'il écoutait trop les groupes en B: Byrds, Big Star et Beach Boys, le quartet écossais enchaîne les titres irrésistibles, comme une incroyable machine à faire rougir les songwriters. De "I Don't Know" à "Alcoholiday" en passant par "Metal Baby", on se laisse entraîné par ce ton léger et vibrant. Les harmonies vocales sont magnifiques et transforment le ton nerveux présidé par les guitares en ambiance délicieusement sucrée. Emmitouflé dans un gros son déployé par la production de Don Fleming, le groupe exhibe sans retenue un goût certains pour les trésors mélodiques.
Entre naïveté assumée et exubérance ébourrifante, Teenage Fanclub se fait le porte-parole de tous les groupes jouant avant tout pour se faire plaisir, sans chercher à dépasser un statut qui n'est pas le leur. Cette liberté de ton influencera par la suite pléthore de formations, à commencer par les Super Furry Animals ou Weezer. Le refrain prenant de l'accrocheur "Pet Rock" ou le jeu flamboyant de "Sidewinder", rempli de carillonantes guitares sèches, ne peuvent laisser indifférent. Et que dire de "Is It Music?", instrumental décoiffant et hommage à Primal Scream (autre groupe écossais signé sur le label de Alan Mc Gee)?
On ne peut pas passer à côté d'un disque pareil où on frise à chaque fois l'excellence sans quitter pour autant la bonne humeur d'un groupe festif. Bref, une référence.
C'est frais, lumineux, joyeux. Beaucoup plus inventif que ses prédécesseurs ("The Concept" et ses violons), Bandwagonesque allie à merveille les guitares noisy et les mélodies miraculeuses de simplicité, pour un pur régal pop. Sous la houlette de Norman Blake, dont on disait à l'époque qu'il écoutait trop les groupes en B: Byrds, Big Star et Beach Boys, le quartet écossais enchaîne les titres irrésistibles, comme une incroyable machine à faire rougir les songwriters. De "I Don't Know" à "Alcoholiday" en passant par "Metal Baby", on se laisse entraîné par ce ton léger et vibrant. Les harmonies vocales sont magnifiques et transforment le ton nerveux présidé par les guitares en ambiance délicieusement sucrée. Emmitouflé dans un gros son déployé par la production de Don Fleming, le groupe exhibe sans retenue un goût certains pour les trésors mélodiques.
Entre naïveté assumée et exubérance ébourrifante, Teenage Fanclub se fait le porte-parole de tous les groupes jouant avant tout pour se faire plaisir, sans chercher à dépasser un statut qui n'est pas le leur. Cette liberté de ton influencera par la suite pléthore de formations, à commencer par les Super Furry Animals ou Weezer. Le refrain prenant de l'accrocheur "Pet Rock" ou le jeu flamboyant de "Sidewinder", rempli de carillonantes guitares sèches, ne peuvent laisser indifférent. Et que dire de "Is It Music?", instrumental décoiffant et hommage à Primal Scream (autre groupe écossais signé sur le label de Alan Mc Gee)?
On ne peut pas passer à côté d'un disque pareil où on frise à chaque fois l'excellence sans quitter pour autant la bonne humeur d'un groupe festif. Bref, une référence.
Très bon 16/20 | par Vic |
Posté le 20 mai 2005 à 10 h 30 |
Le "Bandwagonesque" de Teenage Fanclub est une référence ... ou plutôt un repère. Dans la jungle du noisy, cet album est étonnemment accessible, facile et joyeux. Un exemple de maîtrise du noise noisy.
On est loin de "A Catholic Education", sorti quelques années auparavant, beaucoup plus bruyant et ainsi beaucoup moins accessible. Avec cet album, riche de quelques grands titres comme "December", "Pet Rock" ou la fabuleuse "The Concept", les Teenage Fanclub ont frolé la gloire ! Ils n'auront que la reconnaissance des connaisseurs.
On peut s'étonner justement du faible retentissement de cet album, incontournable pour saisir le tournant du début des années 1990 que constitue la scène noisy-pop anglaise.
De façon plus personnelle, ce disque a été mon point de repère depuis 1995 (j'étais un peu jeune avant cette date), moment de ma première écoute.
On est loin de "A Catholic Education", sorti quelques années auparavant, beaucoup plus bruyant et ainsi beaucoup moins accessible. Avec cet album, riche de quelques grands titres comme "December", "Pet Rock" ou la fabuleuse "The Concept", les Teenage Fanclub ont frolé la gloire ! Ils n'auront que la reconnaissance des connaisseurs.
On peut s'étonner justement du faible retentissement de cet album, incontournable pour saisir le tournant du début des années 1990 que constitue la scène noisy-pop anglaise.
De façon plus personnelle, ce disque a été mon point de repère depuis 1995 (j'étais un peu jeune avant cette date), moment de ma première écoute.
Parfait 17/20
Posté le 24 juin 2007 à 12 h 03 |
Ah, je me souviens encore avec une certaine émotion du jour où j'ai dégoté cet album.
C'était chez un petit disquaire spécialisé dans l'occasion, une boutique sans charmes.
Il était là, à me faire de l'œil, parmi des dizaines d'albums refoulés par leurs propriétaires, les inconscients, attendant patiemment une seconde vie qui ne viendrait peut-être jamais...
Cette pochette moche, ce nom fabuleux. Oui j'avais dû déjà en entendre parler.
C'était qui déjà ?
Noël G, ou bien le gourou Alan McGee dont j'étais déjà totalement fan ? Il n'empêche que plus de 10 ans après, les sentiments sont restés intacts.
C'est un plaisir même décuplé à chaque fois que je traîne une oreille sur cette galette. Qu'il est bon de se laisser aller à ces guitares noises et cradingues, adossé à des voix mirifiques (délicieusement à côté de la plaque).
D'entrée de jeu, Teenage Fanclub vient prendre l'auditeur par la main, et ne la lâchera plus jusqu'à la fin. Pris par la main. C'est exactement ça.
Non, sur cet album on ne vous laissera pas seul, face à vos doutes, perdu parce que vous ne comprendrez pas où l'on vous aura embarqué. Ici, tout coule de source. C'est la noisy pop à la sauce Ecossaise, dans ces plus beaux apparats !
Ecoutez la désarmante "Alcoholiday" ou "The Concept" avec son solo final qui dure, qui dure... Imparable !
Ces petits malins, bricolent un album dont eux même n'ont pas conscience, trop occupé à s'amuser, et ne surtout pas se prendre au sérieux.
L'anti-thèse de la rock star.
C'est peut être ça, qui fait encore le charme de cet album aujourd'hui. Là où certains, ampoulés, boursouflés par le temps, mériteraient bien qu'on leur apporte un lifting voir un ravalement de façade, Bandwagonesque n'a pas pris une ride et avec une insolence crâne s'amuse encore de cette éternelle jeunesse.
Un album à ressortir souvent pour rester encore un petit peu en enfance, et oublier de devenir trop vieux et trop con.
C'était chez un petit disquaire spécialisé dans l'occasion, une boutique sans charmes.
Il était là, à me faire de l'œil, parmi des dizaines d'albums refoulés par leurs propriétaires, les inconscients, attendant patiemment une seconde vie qui ne viendrait peut-être jamais...
Cette pochette moche, ce nom fabuleux. Oui j'avais dû déjà en entendre parler.
C'était qui déjà ?
Noël G, ou bien le gourou Alan McGee dont j'étais déjà totalement fan ? Il n'empêche que plus de 10 ans après, les sentiments sont restés intacts.
C'est un plaisir même décuplé à chaque fois que je traîne une oreille sur cette galette. Qu'il est bon de se laisser aller à ces guitares noises et cradingues, adossé à des voix mirifiques (délicieusement à côté de la plaque).
D'entrée de jeu, Teenage Fanclub vient prendre l'auditeur par la main, et ne la lâchera plus jusqu'à la fin. Pris par la main. C'est exactement ça.
Non, sur cet album on ne vous laissera pas seul, face à vos doutes, perdu parce que vous ne comprendrez pas où l'on vous aura embarqué. Ici, tout coule de source. C'est la noisy pop à la sauce Ecossaise, dans ces plus beaux apparats !
Ecoutez la désarmante "Alcoholiday" ou "The Concept" avec son solo final qui dure, qui dure... Imparable !
Ces petits malins, bricolent un album dont eux même n'ont pas conscience, trop occupé à s'amuser, et ne surtout pas se prendre au sérieux.
L'anti-thèse de la rock star.
C'est peut être ça, qui fait encore le charme de cet album aujourd'hui. Là où certains, ampoulés, boursouflés par le temps, mériteraient bien qu'on leur apporte un lifting voir un ravalement de façade, Bandwagonesque n'a pas pris une ride et avec une insolence crâne s'amuse encore de cette éternelle jeunesse.
Un album à ressortir souvent pour rester encore un petit peu en enfance, et oublier de devenir trop vieux et trop con.
Intemporel ! ! ! 20/20
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