Teenage Fanclub
A Catholic Education |
Label :
Paperhouse |
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Ce jeune groupe venu d'Ecosse voulait devenir l'auteur de la parfaite pop-song et il s'y essaya longuement, sans se poser plus de question, sans chercher une recette toute faite.
Comme son nom l'indique, il ne s'agissait après tout qu'une bande de gosses surdoués, mordus de musique. Pressés, impatients, ils se sont rués sur les premiers instruments qui étaient à leur portée et se sont mis à laisser parler leur inspiration.
Le résultat sonne lourd, comme si le groupe avait oublié que pour jouer il fallait dégrossir le son. C'est répétitif, naïf par moments, souvent enlevé, un peu en vrac mais c'est irresitible. A plusieurs moments on frôle la parfaite pop-song. Certaines sont revisitées deux voire trois fois, afin de proposer des versions dont la différence est subtile, mais qui fait penser que le groupe veut avant tout mettre en avant sa spontanéité.
C'est surtout cette fraîcheur qui revient sur cet album. Certes c'est assez mal enregistré -les guitares sont tellement présentes qu'on n'individualise plus rien- mais ça a le mérite d'être direct, innocent et énergique. On appelera ça de la noisy-pop. Les voix harmonieuses, les instrumentaux longs et savoureux, les mélodies merveilleuses contribuent à un bonheur communicatif. A l'époque le groupe était encore loin des majors, des problèmes de frics et de la condéscendance du public. Cela viendrait après.
Pour le moment, en ces terres d'Ecosse, Teenage Fanclub n'avait à s'occuper de rien, hormis le simple plaisir de jouer.
Et ce premier opus, miracle d'ardeur adolescente, sera l'acte de naissance d'un groupe essentiel des années 90.
Comme son nom l'indique, il ne s'agissait après tout qu'une bande de gosses surdoués, mordus de musique. Pressés, impatients, ils se sont rués sur les premiers instruments qui étaient à leur portée et se sont mis à laisser parler leur inspiration.
Le résultat sonne lourd, comme si le groupe avait oublié que pour jouer il fallait dégrossir le son. C'est répétitif, naïf par moments, souvent enlevé, un peu en vrac mais c'est irresitible. A plusieurs moments on frôle la parfaite pop-song. Certaines sont revisitées deux voire trois fois, afin de proposer des versions dont la différence est subtile, mais qui fait penser que le groupe veut avant tout mettre en avant sa spontanéité.
C'est surtout cette fraîcheur qui revient sur cet album. Certes c'est assez mal enregistré -les guitares sont tellement présentes qu'on n'individualise plus rien- mais ça a le mérite d'être direct, innocent et énergique. On appelera ça de la noisy-pop. Les voix harmonieuses, les instrumentaux longs et savoureux, les mélodies merveilleuses contribuent à un bonheur communicatif. A l'époque le groupe était encore loin des majors, des problèmes de frics et de la condéscendance du public. Cela viendrait après.
Pour le moment, en ces terres d'Ecosse, Teenage Fanclub n'avait à s'occuper de rien, hormis le simple plaisir de jouer.
Et ce premier opus, miracle d'ardeur adolescente, sera l'acte de naissance d'un groupe essentiel des années 90.
Sympa 14/20 | par Vic |
Sorti prématurément sur le label anglais Paperhouse, cet album fera l'objet de multiples ré-éditions, notamment via le label Matador.
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