The Bellrays

A la lumière de plusieurs avis éclairés et unanimes sur le site quant à la qualité des concerts des Bellrays, je décide donc de passer la soirée à la Maroquinerie.

Ambiance détendue avant l'ouverture des portes, le groupe dîne tranquillement dans la partie bar, rien ne laisse supposer de la suite du programme. Pas de première partie, les Soledad Brothers (qui devaient l'assurer) ayant splitté, l'attente sera donc assez longue.

La tension monte, le groupe arrive, et démarre le concert par 4 chansons très tranquilles, dont "Lost Disciples", une de mes préférées du dernier album, mais qui placée en tout début, perd quelque peu en saveur. Passée cette intro très calme, le groupe mettra 2 chansons pour monter en puissance. Ensuite les morceaux s'enchaînent quasiment sans temps mort. 2 constats : la guitare est relativement faible par rapport à la section rythmique et au chant, ce qui donne parfois un côté un peu bruitiste. De plus, il n'y aura pas de morceau calme, histoire de respirer un peu, et à la longue, on a l'impression d'entendre quasiment la même chanson.

Cependant, les Bellrays sont vraiment généreux sur scène (pour preuve la reprise festive des "Cornichons" de Nino Ferrer), et Lisa Kekaula ne ménage pas ses efforts pour chauffer la salle. Au passage, ça fait drôle de voir un groupe avec une telle pêche, avec un guitariste ressemblant à un membre de A-Ha, un bassiste qui vient d'écouter "Bohemian Rhapsody" dans sa voiture, et un batteur tout droit sorti d'une pub pour le plus connu des numéros de renseignements.

Enfin, des chansons comme "Revolution Get Down", "Tell The Lie" ou "Blues For Godzilla" valent vraiment le coup d'être vues. En dernier rappel, le groupe reviendra, coupe de champagne à la main, asséner un abrasif "Highway To Hell" grand cru.

A voir au moins une fois.