Adam Green
That Fucking Feeling |
Label :
Average Cabbage |
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Pour chroniquer le 10ème album d'Adam Green, je vais l'imiter et pas trop me faire chier. Parce que franchement, That Fucking Feeling, c'est aussi celui que tu ressens en découvrant que le retour de ton idole est aussi bâclé.
Est-ce un jugement hâtif ? Déjà, il y a trois ans, Engine of Paradise ne me semblait pas à la hauteur avant qu'une écoute prolongée ne me fasse l'adopter, comme les autres (même si derrière les autres si on me demande de les classer). Là, on est tout de même un cran en-dessous et trois évidences ne sont pas remises en cause malgré un mois en sa compagnie :
1) C'est trop court, à peine une vingtaine de minutes
2) C'est d'autant plus court que deux tracks sont des versions acoustiques et que deux autres (la chanson-titre et le quantique d'Hanoukka "Dreidels of Fire") étaient déjà connus des fans depuis longtemps.
3) C'est aussi mal produit que les Moldy Peaches et je n'ai rien contre le Adam lo-fi mais il a suffisamment prouvé que sa voix mielleuse et ses ritournelles inspirées de Lee Hazlewood méritent mieux.
Nous méritons mieux. Quand je dis nous, je parle des fans irréductibles qui ont encore des attentes envers ce quarantenaire empâté et marié qui ne nous doit rien. Que l'on ira voir malgré tout lors de sa première tournée française depuis des lustres, même s'il faut pour ça se rendre à Tourcoing. Pour lui et en souvenir du bon vieux temps, on fera même semblant d'aimer ses peintures sur Instagram. On se fera avoir avec ce disque et on le remerciera quand même pour "Bitter Hearts" et "What's Her Face", seuls inédits justifiant son achat. Quand à "Red Cooper Room" et "Little Failure", on les rangera dans la catégorie curiosités aux côtés de "Oh Shucks" ou "Cannot Get Sicker".
Et on se retrouvera sans rancune la prochaine fois car toujours on est fidèles à notre héros vieillissant qui n'a jamais autant mérité sa réputation de branleur.
Est-ce un jugement hâtif ? Déjà, il y a trois ans, Engine of Paradise ne me semblait pas à la hauteur avant qu'une écoute prolongée ne me fasse l'adopter, comme les autres (même si derrière les autres si on me demande de les classer). Là, on est tout de même un cran en-dessous et trois évidences ne sont pas remises en cause malgré un mois en sa compagnie :
1) C'est trop court, à peine une vingtaine de minutes
2) C'est d'autant plus court que deux tracks sont des versions acoustiques et que deux autres (la chanson-titre et le quantique d'Hanoukka "Dreidels of Fire") étaient déjà connus des fans depuis longtemps.
3) C'est aussi mal produit que les Moldy Peaches et je n'ai rien contre le Adam lo-fi mais il a suffisamment prouvé que sa voix mielleuse et ses ritournelles inspirées de Lee Hazlewood méritent mieux.
Nous méritons mieux. Quand je dis nous, je parle des fans irréductibles qui ont encore des attentes envers ce quarantenaire empâté et marié qui ne nous doit rien. Que l'on ira voir malgré tout lors de sa première tournée française depuis des lustres, même s'il faut pour ça se rendre à Tourcoing. Pour lui et en souvenir du bon vieux temps, on fera même semblant d'aimer ses peintures sur Instagram. On se fera avoir avec ce disque et on le remerciera quand même pour "Bitter Hearts" et "What's Her Face", seuls inédits justifiant son achat. Quand à "Red Cooper Room" et "Little Failure", on les rangera dans la catégorie curiosités aux côtés de "Oh Shucks" ou "Cannot Get Sicker".
Et on se retrouvera sans rancune la prochaine fois car toujours on est fidèles à notre héros vieillissant qui n'a jamais autant mérité sa réputation de branleur.
Correct 12/20 | par Dylanesque |
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