Adam Green
Paris [Centre Pompidou] - vendredi 18 septembre 2009 |
ATTENTION, IL S'AGISSAIT D'UN DOUBLE CONCERT D'ADAM GREEN ET CARL BARAT.
Soirée hors norme.
Laura Gibson nous gratifiera de quelques chansons en première partie. Une chanteuse parmi tant d'autres dirons-nous.
Premier constat en attendant les 2 gusses : ils ne seront pas seuls, puisqu'un clavier, une batterie, une guitare et une basse traînent sur scène. C'est effectivement accompagné d'un groupe qu'Adam Green ouvrira les hostilités. Un Adam Green globalement aussi frais que Amy Winehouse à la sortie de la sieste. Les premiers morceaux s'enchaînent donc très vite, de "Gemstones" à "Drugs", Green maltraitant son micro et encore plus le pied de ce dernier. Vocalement, c'est faible, la faute à une voix beaucoup trop forcée et visiblement pas au top ce soir. L'alcool n'arrangeant rien évidemment. Sentant sûrement cela, très rapidement, il demande aux musiciens de sortir, agrippe une gratte sèche pour faire ce qu'il aime le mieux : entonner ses chansons de manière simple et nonchalante. C'est mieux, mais pas encore ça.
Pendant ce temps-là (tout le concert en fait), seront projetés sur un grand écran derrière la scène les dessins / peintures réalisés en direct par David West. Histoire de montrer qu'on est bien au Centre Pompidou et pas ailleurs.
Environ 40 minutes plus tard, Carl Barat se décide enfin à rejoindre Green. Les 2 hommes ne joueront qu'une chanson ensemble, "Blood Thirsty Bastards" très brouillon, puis l'Anglais seul prendra le relais, alternant nouveautés qu'on est impatients d'entendre sur l'album en préparation ("So Long My lover"), chansons des Dirty Pretty Things et bien sûr des Libertines. En solo, enfin pas tout à fait, il sera aidé par une violoncelliste et une violoniste. Ce passage sera sans doute le meilleur de la soirée, comme en témoigne cette magnifique version de "Come Closer", et aurait pu être énorme si les amplis n'avaient pas faits des leurs. Celui de l'acoustique qui lâche pour commencer. Après 5 minutes sur scène à essayer de régler le problème, Barat se décide à passer à l'électrique, mais le rendu est moins bon et l'ampli concerné (celui de l'électrique donc) aura une très fâcheuse tendance à grésiller. Dommage pour "Time For Heroes". Green viendra sur scène à nouveau faire le pitre entre 2 chansons, avant de rejoindre Barat, avec le groupe pour "Friends Of Mine", assez réussie. Au final, on se dit que si les 2 hommes semblent beaucoup s'apprécier, ils n'ont pas répété énormément pour cette soirée.
Green repasse à nouveau en solo, pour de bon, enfin, voix quasiment retrouvée, bon choix de chansons (quel plaisir d'entendre "Secret Tongues"), demande au public de parfois choisir certains titres. Mais ne sachant quoi inventer pour se rendre malin, il fera venir le chanteur de Neimo (le savait-il) ainsi qu'une demoiselle du public sur scène, pour les ligoter avec du scotch. Il poursuivra d'ailleurs ce délire avec le rouleau jusqu'à la fin du concert, mettant du scotch sur son pantalon, en fait partout où ça l'amuse. Il terminera d'ailleurs en scotchant la guitare au pied de micro pour les fracasser par terre juste après. Puis de s'en aller.
En rappel, nous verrons les 2 acolytes entonner le tant attendu "What A Waster", avant de finir à la demande de Adam sur une reprise hasardeuse du "Kokomo" des Beach Boys. Hasardeuse, car là encore, Barat semblait puiser dans ses souvenirs d'enfance et sa vision de "Cocktail" pour se rappeler de l'air, aidé par Green.
Barat détendu mais sérieux, Green un peu partout sauf sur Terre, soirée étrange donc, mais qu'on n'est pas prêt d'oublier. Et n'est-ce pas ce qu'on demande à un concert ? Si bien sûr, mais quand on connaît les répertoires respectifs des 2 hommes, on pouvait s'attendre à quelque chose de grand. On repart avec un truc bancal, qu'on est obligé d'aimer, au vu de quelques moments uniques, mais de terriblement frustrant.
Soirée hors norme.
Laura Gibson nous gratifiera de quelques chansons en première partie. Une chanteuse parmi tant d'autres dirons-nous.
Premier constat en attendant les 2 gusses : ils ne seront pas seuls, puisqu'un clavier, une batterie, une guitare et une basse traînent sur scène. C'est effectivement accompagné d'un groupe qu'Adam Green ouvrira les hostilités. Un Adam Green globalement aussi frais que Amy Winehouse à la sortie de la sieste. Les premiers morceaux s'enchaînent donc très vite, de "Gemstones" à "Drugs", Green maltraitant son micro et encore plus le pied de ce dernier. Vocalement, c'est faible, la faute à une voix beaucoup trop forcée et visiblement pas au top ce soir. L'alcool n'arrangeant rien évidemment. Sentant sûrement cela, très rapidement, il demande aux musiciens de sortir, agrippe une gratte sèche pour faire ce qu'il aime le mieux : entonner ses chansons de manière simple et nonchalante. C'est mieux, mais pas encore ça.
Pendant ce temps-là (tout le concert en fait), seront projetés sur un grand écran derrière la scène les dessins / peintures réalisés en direct par David West. Histoire de montrer qu'on est bien au Centre Pompidou et pas ailleurs.
Environ 40 minutes plus tard, Carl Barat se décide enfin à rejoindre Green. Les 2 hommes ne joueront qu'une chanson ensemble, "Blood Thirsty Bastards" très brouillon, puis l'Anglais seul prendra le relais, alternant nouveautés qu'on est impatients d'entendre sur l'album en préparation ("So Long My lover"), chansons des Dirty Pretty Things et bien sûr des Libertines. En solo, enfin pas tout à fait, il sera aidé par une violoncelliste et une violoniste. Ce passage sera sans doute le meilleur de la soirée, comme en témoigne cette magnifique version de "Come Closer", et aurait pu être énorme si les amplis n'avaient pas faits des leurs. Celui de l'acoustique qui lâche pour commencer. Après 5 minutes sur scène à essayer de régler le problème, Barat se décide à passer à l'électrique, mais le rendu est moins bon et l'ampli concerné (celui de l'électrique donc) aura une très fâcheuse tendance à grésiller. Dommage pour "Time For Heroes". Green viendra sur scène à nouveau faire le pitre entre 2 chansons, avant de rejoindre Barat, avec le groupe pour "Friends Of Mine", assez réussie. Au final, on se dit que si les 2 hommes semblent beaucoup s'apprécier, ils n'ont pas répété énormément pour cette soirée.
Green repasse à nouveau en solo, pour de bon, enfin, voix quasiment retrouvée, bon choix de chansons (quel plaisir d'entendre "Secret Tongues"), demande au public de parfois choisir certains titres. Mais ne sachant quoi inventer pour se rendre malin, il fera venir le chanteur de Neimo (le savait-il) ainsi qu'une demoiselle du public sur scène, pour les ligoter avec du scotch. Il poursuivra d'ailleurs ce délire avec le rouleau jusqu'à la fin du concert, mettant du scotch sur son pantalon, en fait partout où ça l'amuse. Il terminera d'ailleurs en scotchant la guitare au pied de micro pour les fracasser par terre juste après. Puis de s'en aller.
En rappel, nous verrons les 2 acolytes entonner le tant attendu "What A Waster", avant de finir à la demande de Adam sur une reprise hasardeuse du "Kokomo" des Beach Boys. Hasardeuse, car là encore, Barat semblait puiser dans ses souvenirs d'enfance et sa vision de "Cocktail" pour se rappeler de l'air, aidé par Green.
Barat détendu mais sérieux, Green un peu partout sauf sur Terre, soirée étrange donc, mais qu'on n'est pas prêt d'oublier. Et n'est-ce pas ce qu'on demande à un concert ? Si bien sûr, mais quand on connaît les répertoires respectifs des 2 hommes, on pouvait s'attendre à quelque chose de grand. On repart avec un truc bancal, qu'on est obligé d'aimer, au vu de quelques moments uniques, mais de terriblement frustrant.
Pas mal 13/20 | par Francislalanne |
Setlist :
Gemstones
Broadcast Beach
Drugs
Can You See Me (Adam solo)
Hard To Be A Girl (Adam solo)
My Shadow Tags On Behind (Adam solo)
Getting Led (Adam solo)
Mozzarela Swastikas (Adam solo)
Blood Thirsty Bastards
9 Lives (Carl solo)
Ballad Of Grimaldi (Carl solo)
So long My Lover (Carl solo)
Music When The Lights Go Out (Carl solo)
We're All Heroes (Carl solo)
Come Closer (Carl solo)
Time For Heroes (Carl solo)
Friends Of Mine
Novotel (Adam solo)
Secret Tongues (Adam solo)
Bleedind Heart (Adam solo)
Her Father And Her (Adam solo)
Bunnyranch (Adam solo)
Tropical Island (Adam solo)
What A Waster (Adam & Carl)
Kokomo
Gemstones
Broadcast Beach
Drugs
Can You See Me (Adam solo)
Hard To Be A Girl (Adam solo)
My Shadow Tags On Behind (Adam solo)
Getting Led (Adam solo)
Mozzarela Swastikas (Adam solo)
Blood Thirsty Bastards
9 Lives (Carl solo)
Ballad Of Grimaldi (Carl solo)
So long My Lover (Carl solo)
Music When The Lights Go Out (Carl solo)
We're All Heroes (Carl solo)
Come Closer (Carl solo)
Time For Heroes (Carl solo)
Friends Of Mine
Novotel (Adam solo)
Secret Tongues (Adam solo)
Bleedind Heart (Adam solo)
Her Father And Her (Adam solo)
Bunnyranch (Adam solo)
Tropical Island (Adam solo)
What A Waster (Adam & Carl)
Kokomo
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