Adam Green
Poitiers [Comfort Moderne] - mercredi 08 juin 2005 |
Enfin, enfin, j'allais découvrir sur scène Adam Green, après des années à avoir suivi ses aventures par disques interposés, de ses débuts en gamin déluré au sein des improbables Moldy Peaches, à sa carrière solo monumentale qui lui ouvrit grand les portes de la vie de star.
Bref excité comme une puce j'etais. Enfin comme une puce en manque de sommeil (et d'alcool mais c'est une autre histoire).
Adam premier homme de l'antifolk autoproclamé, était dans la place, presque à la maison, devant la quasi totalité des XSilencers de Poitiers (Chiengaté étant resté scotché au bar, et tiens par la même coucou à Ekkert et Lautréamont).
Alors donc me direz vous, c'est bien gentil mais ce concert, hein ? ...
Je vous en prie, réfrenez un peu cette impatience (je vous entends déjà piaffer) ;
du reste de la patience, il en faudra pour se fader les Gnomes en première partie. Sympatoches, honnêtes, pas grand chose à leur reprocher, sinon une présence scènique qui n'est pas sans évoquer un François Hollande en fin de repas dominical, après son deuxième déca.
Donc ce concert ; eh bien un peu déçu au début, ça commence un peu molasson, comme pour faire une transition ; et peu à peu, le concert décolle, Adam nous livre un show fantastique oscillant entre une élégance déglinguée à la Jarvis Cocker, une voix rauque et chaude évocant un Léonard Cohen retombé au stade anal, et du grand n'importe nawak qui lui est bien propre !
Assez rapidement le concert ... intime, très intime(j'avais largement surestimé la popularité d'Adam à Poitiers) tourne au tube à la demande. Spontané, ouvert et facétieux, Adam joue avec le public avec autant d'enthousiasme que de roublardise.
Le concert se clot sur "Bunny Ranch", et Monsieur Green nous quitte dans un festival de sauts de lapin, devant ses musiciens médusés et peu à peu déridés.
Voilà, on plie on rentre à la maison.
Je rentre chez moi avec un rêve idiot : entendre Adam chanter le générique de "La Croisière S'Amuse" ! Merde je n'y ai pas pensé, tant pis, une prochaine fois peut-être ...
<<Love exciting and new, get on board we're expecting you, on the loveboat ... >>
Bref excité comme une puce j'etais. Enfin comme une puce en manque de sommeil (et d'alcool mais c'est une autre histoire).
Adam premier homme de l'antifolk autoproclamé, était dans la place, presque à la maison, devant la quasi totalité des XSilencers de Poitiers (Chiengaté étant resté scotché au bar, et tiens par la même coucou à Ekkert et Lautréamont).
Alors donc me direz vous, c'est bien gentil mais ce concert, hein ? ...
Je vous en prie, réfrenez un peu cette impatience (je vous entends déjà piaffer) ;
du reste de la patience, il en faudra pour se fader les Gnomes en première partie. Sympatoches, honnêtes, pas grand chose à leur reprocher, sinon une présence scènique qui n'est pas sans évoquer un François Hollande en fin de repas dominical, après son deuxième déca.
Donc ce concert ; eh bien un peu déçu au début, ça commence un peu molasson, comme pour faire une transition ; et peu à peu, le concert décolle, Adam nous livre un show fantastique oscillant entre une élégance déglinguée à la Jarvis Cocker, une voix rauque et chaude évocant un Léonard Cohen retombé au stade anal, et du grand n'importe nawak qui lui est bien propre !
Assez rapidement le concert ... intime, très intime(j'avais largement surestimé la popularité d'Adam à Poitiers) tourne au tube à la demande. Spontané, ouvert et facétieux, Adam joue avec le public avec autant d'enthousiasme que de roublardise.
Le concert se clot sur "Bunny Ranch", et Monsieur Green nous quitte dans un festival de sauts de lapin, devant ses musiciens médusés et peu à peu déridés.
Voilà, on plie on rentre à la maison.
Je rentre chez moi avec un rêve idiot : entendre Adam chanter le générique de "La Croisière S'Amuse" ! Merde je n'y ai pas pensé, tant pis, une prochaine fois peut-être ...
<<Love exciting and new, get on board we're expecting you, on the loveboat ... >>
Excellent ! 18/20 | par To7 |
Photo par Eglantine.
Posté le 20 juin 2005 à 23 h 54 |
Ma chronique de ce concert d'Adam à Poitiers ne sera pas vraiment utile, tant il semble que tout le monde est une opinion semblable pour tous les concerts. Je ne saurais donc pas marginal...
The Gnomes, c'est des sortes de petits machins très mignons, mais qui ne servent au fond pas à grand chose. Peu de présence, mais ils ne dérangent pas vraiment.
Ils partent un instant, puis reviennent sur scène avec Adam Green. Les chansons de ses albums Gemstone et Friends Of Mine se succèdent à un rythme plutôt élevé. Mais le tout est un peu trop parfait, surtout les morceaux de son dernier album trop ressemblant à la version studio.
Les meilleurs moments, c'est quand Adam se retrouve seul sur scène.
Il joue accompagné uniquement d'une guitare ses morceaux avec beaucoup de simplicité.
Mélodies parfaites, voix extraordinaire. Un vrai bon moment qui aurait pu être exceptionnel si il eut été seul...
The Gnomes, c'est des sortes de petits machins très mignons, mais qui ne servent au fond pas à grand chose. Peu de présence, mais ils ne dérangent pas vraiment.
Ils partent un instant, puis reviennent sur scène avec Adam Green. Les chansons de ses albums Gemstone et Friends Of Mine se succèdent à un rythme plutôt élevé. Mais le tout est un peu trop parfait, surtout les morceaux de son dernier album trop ressemblant à la version studio.
Les meilleurs moments, c'est quand Adam se retrouve seul sur scène.
Il joue accompagné uniquement d'une guitare ses morceaux avec beaucoup de simplicité.
Mélodies parfaites, voix extraordinaire. Un vrai bon moment qui aurait pu être exceptionnel si il eut été seul...
Parfait 17/20
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