Adam Green
Paris [La Cigale] - mercredi 12 avril 2006 |
Soirée quelque peu décevante.
Jeffrey Lewis assure brièvement la première partie. Un son pas toujours au top pour une prestation en demi-teinte, Jeffrey laissant à mon goût trop souvent le chant à on frère Jack. A noter que les grandes BD que tournait Jeffrey ont été remplacées par des projections de pages des dites BD, taille de la salle oblige.
Concernant Adam Green, le concert parisien bénéficiera exceptionnellement d'un quatuor à cordes. Je me prends à imaginer des ré-arrangements aussi audacieux que Eels... Les lumières s'éteignent et le thème des "Chariots De Feu" retentit dans la salle, la pression monte... mais cruelle déception. Adam arrive sur scène titubant à moitié. Et on constate que s'il ne force pas autant la voix que sur son dernier album, il en fait tout de même un peu trop. Les premiers titres sont (trop) vite expédiés, ce qui est frustrant, surtout quand un morceau comme "Prince's Bed" est joué en 2 minutes, sans la moindre saveur. Autre raté : le d'habitude si génial "Friends Of Mine", où on se rend compte qu'effectivement il y a des cordes, parfois légèrement fausses, mais qui jouent note pour note ce qu'il y a sur album. Comme à son habitude, Adam parle beaucoup entre les chansons, et il faut attendre "Joly Wood" pour que le tout ressemble vraiment à un concert. Le tout se poursuit gentiment jusqu'au premier rappel.
Premier rappel qui comportera quelques uns des meilleurs morceaux de l'ancien chanteur des Moldy Peaches (très jolie version de "I Wanna Die"). La reprise du "What A Waster" des Libertines sera quant à elle gâchée par l'envahissement de la scène par des fans de Pete Doherty (certains reproduisant le look de leur idole dans les moindres détails), qui prendront le micro pour beugler à peu près aussi juste que le leader des Babyshambles. Paradoxalement, ça sera la seule partie 'non maîtrisée' d'un concert bien lisse, que seule la qualité des chansons parvient à susciter de l'intérêt. Assez loin de l'esprit du Trabendo 2005, où le public choisissait une bonne partie des titres.
Un cynique qui vire vers la facilité, Adam Green aurait-il la mauvaise idée de s'inspirer des derniers albums et concerts de Morrissey ?
Jeffrey Lewis assure brièvement la première partie. Un son pas toujours au top pour une prestation en demi-teinte, Jeffrey laissant à mon goût trop souvent le chant à on frère Jack. A noter que les grandes BD que tournait Jeffrey ont été remplacées par des projections de pages des dites BD, taille de la salle oblige.
Concernant Adam Green, le concert parisien bénéficiera exceptionnellement d'un quatuor à cordes. Je me prends à imaginer des ré-arrangements aussi audacieux que Eels... Les lumières s'éteignent et le thème des "Chariots De Feu" retentit dans la salle, la pression monte... mais cruelle déception. Adam arrive sur scène titubant à moitié. Et on constate que s'il ne force pas autant la voix que sur son dernier album, il en fait tout de même un peu trop. Les premiers titres sont (trop) vite expédiés, ce qui est frustrant, surtout quand un morceau comme "Prince's Bed" est joué en 2 minutes, sans la moindre saveur. Autre raté : le d'habitude si génial "Friends Of Mine", où on se rend compte qu'effectivement il y a des cordes, parfois légèrement fausses, mais qui jouent note pour note ce qu'il y a sur album. Comme à son habitude, Adam parle beaucoup entre les chansons, et il faut attendre "Joly Wood" pour que le tout ressemble vraiment à un concert. Le tout se poursuit gentiment jusqu'au premier rappel.
Premier rappel qui comportera quelques uns des meilleurs morceaux de l'ancien chanteur des Moldy Peaches (très jolie version de "I Wanna Die"). La reprise du "What A Waster" des Libertines sera quant à elle gâchée par l'envahissement de la scène par des fans de Pete Doherty (certains reproduisant le look de leur idole dans les moindres détails), qui prendront le micro pour beugler à peu près aussi juste que le leader des Babyshambles. Paradoxalement, ça sera la seule partie 'non maîtrisée' d'un concert bien lisse, que seule la qualité des chansons parvient à susciter de l'intérêt. Assez loin de l'esprit du Trabendo 2005, où le public choisissait une bonne partie des titres.
Un cynique qui vire vers la facilité, Adam Green aurait-il la mauvaise idée de s'inspirer des derniers albums et concerts de Morrissey ?
Passable 11/20 | par Francislalanne |
Setlist :
Vultures
Prince's Bed
Gemstones
Novotel
Bluebirds
Animal Dreams
Carolina
Hollywood Bowl
Friends Of Mine
Musical Ladders
Can You See Me
Joly Wood
I Like Drugs
Before My Bedtime
Pay The Toll
Nat King Cole
Frozen In Time
Emily
Supposed To Be Lovers
Salty Candy
>>>
No Legs
What A Waster (reprise des Libertines)
I Wanna Die
Jessica
Bungee
>>>
Hey Dude
Dance With Me
Vultures
Prince's Bed
Gemstones
Novotel
Bluebirds
Animal Dreams
Carolina
Hollywood Bowl
Friends Of Mine
Musical Ladders
Can You See Me
Joly Wood
I Like Drugs
Before My Bedtime
Pay The Toll
Nat King Cole
Frozen In Time
Emily
Supposed To Be Lovers
Salty Candy
>>>
No Legs
What A Waster (reprise des Libertines)
I Wanna Die
Jessica
Bungee
>>>
Hey Dude
Dance With Me
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