Connan Mockasin
Caramel |
Label :
Because Music |
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Deux ans après son premier album fleuve hypnotique, Connan Mocassin refait surface pour nous emporter encore plus loin cette fois. Sans perdre une seconde, les deux morceaux d'introduction réfléchissent les guitares océanes de la pièce centrale de Forever Dolphins Love par jeu de miroirs puis dévoilent ce que sera la teinte de ce nouvel album : Caramel.
Ça y est le concept est jeté sans tortiller, juste le temps qu'il fallait pour reprendre son souffle et plonger de nouveau avec le néozélandais quelques lieues supplémentaires dans son psyché et son psychédélisme sous-marins. Caramel est une mise en abîme de son histoire d'amour entamée avec le cétacé, mais trop vite évaporée, qu'il cristallise, à défaut d'ambre, dans une mixture volontairement sucrée et collante. Il résulte alors de cette hybridation un étrange magma embué, sensuel, un brin funk où l'autodérision des textes édulcorés côtoie l'authenticité de ses lignes de guitares possédées. Caramel est évanescent et insaisissable. Cintré dans un format pop un brin cheesy ("I'm The Man, That Will Find You" du pur crooning de castrat) l'album se dissout doucement dans un spectre insondable et changeant de réalités par simple claquement de doigts. On peut même compter ces points de rupture avec le quintiptyque "It's Your Body" qui a chaque incrémentation glisse davantage dans les nimbes jusqu'à offrir une musique organique dans son plus simple appareil, temple de volutes soniques impalpables.
Sur Caramel, Connan Mockassin redéfinit les codes du psychédélisme, qui passe d'un format musical à un état transcendantal, une bulle céleste où lorsque l'on pense toucher le fond, on découvre qu'on a atteint une plus haute sphère.
Ça y est le concept est jeté sans tortiller, juste le temps qu'il fallait pour reprendre son souffle et plonger de nouveau avec le néozélandais quelques lieues supplémentaires dans son psyché et son psychédélisme sous-marins. Caramel est une mise en abîme de son histoire d'amour entamée avec le cétacé, mais trop vite évaporée, qu'il cristallise, à défaut d'ambre, dans une mixture volontairement sucrée et collante. Il résulte alors de cette hybridation un étrange magma embué, sensuel, un brin funk où l'autodérision des textes édulcorés côtoie l'authenticité de ses lignes de guitares possédées. Caramel est évanescent et insaisissable. Cintré dans un format pop un brin cheesy ("I'm The Man, That Will Find You" du pur crooning de castrat) l'album se dissout doucement dans un spectre insondable et changeant de réalités par simple claquement de doigts. On peut même compter ces points de rupture avec le quintiptyque "It's Your Body" qui a chaque incrémentation glisse davantage dans les nimbes jusqu'à offrir une musique organique dans son plus simple appareil, temple de volutes soniques impalpables.
Sur Caramel, Connan Mockassin redéfinit les codes du psychédélisme, qui passe d'un format musical à un état transcendantal, une bulle céleste où lorsque l'on pense toucher le fond, on découvre qu'on a atteint une plus haute sphère.
Très bon 16/20 | par TiComo La Fuera |
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