Nick Cave And The Bad Seeds
Distant Sky-Live In Copenhagen |
Label :
Bad Seed Ltd |
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"Jubilee Street" pour commencer ce disque. Doucement, les instruments s'installent, Warren Ellis joue à la John Cale sur "Heroin", un bourdon aigu. C'est Nick Cave, hypnotique, qui fait monter la tension, la musique le suit crescendo. Son chant est rude et finit en gueulant, les Bad Seeds se déchaînent, nous achèvent. Tout comme le public qu'on entend très bien. Rien à voir avec la version du Live From Kcrw, beaucoup plus calme, la fin de cette version est chaotique, velvetienne. Ce morceau, récent, est dorénavant un classique.
Changement total avec "Distant Sky", Else Torp est sur scène, c'est encore plus beau que sur le disque. Nick Cave débute, chuchotant presque, puis Else Torp, apaisante, prend le relais avec sa voix claire, limpide. L'accompagnement musical est simple, un clavier, un vibraphone. Warren Ellis, poignant, des larmes coulent de son violon, une fois de plus il fait la différence. Arrivent une guitare et une batterie, discrètes et le morceau se termine doucement.
On change de face.
Encore une ambiance radicalement différente : "From Her To Eternity" pendant neuf minutes. Dès le départ ça brûle, les Bad Seeds retrouvent leurs racines punk. C'est dévastateur. Le public jubile.
Pour terminer, "The Mercy Seat", sans surprise, d'abord une guitare, une voix menaçante. Très vite ça tourne au pugilat entre chaque instruments. L'orgue, religieux, mystique, domine. La guitare et le violon bastonnent jusqu'au bout. Ce titre n'a plus rien à prouver, depuis longtemps. Ils le joueraient au ukulélé avec un accordéon musette qu'il serait encore grandiose.
Deux faces, deux ambiances différentes.
Ces morceaux sont extraits du concert filmé retransmis, mondialement, en salles de cinéma le 12 avril 2018. C'est frustrant d'avoir un disque aussi court, un simple échantillon, mais un beau résumé de leur musique. Le succès sera au rendez-vous, puisque le disque, uniquement en vinyl, arrivera an tête des classements britanniques dès sa sortie. De nombreux extraits sont visibles.
La pochette, format LP, est magnifique, Nick Cave au milieu, de profil, s'essuyant le visage, en noir et blanc, quasi christique, et la foule autour éclairée rouge.
Un coupon de téléchargement est fourni en supplément.
Changement total avec "Distant Sky", Else Torp est sur scène, c'est encore plus beau que sur le disque. Nick Cave débute, chuchotant presque, puis Else Torp, apaisante, prend le relais avec sa voix claire, limpide. L'accompagnement musical est simple, un clavier, un vibraphone. Warren Ellis, poignant, des larmes coulent de son violon, une fois de plus il fait la différence. Arrivent une guitare et une batterie, discrètes et le morceau se termine doucement.
On change de face.
Encore une ambiance radicalement différente : "From Her To Eternity" pendant neuf minutes. Dès le départ ça brûle, les Bad Seeds retrouvent leurs racines punk. C'est dévastateur. Le public jubile.
Pour terminer, "The Mercy Seat", sans surprise, d'abord une guitare, une voix menaçante. Très vite ça tourne au pugilat entre chaque instruments. L'orgue, religieux, mystique, domine. La guitare et le violon bastonnent jusqu'au bout. Ce titre n'a plus rien à prouver, depuis longtemps. Ils le joueraient au ukulélé avec un accordéon musette qu'il serait encore grandiose.
Deux faces, deux ambiances différentes.
Ces morceaux sont extraits du concert filmé retransmis, mondialement, en salles de cinéma le 12 avril 2018. C'est frustrant d'avoir un disque aussi court, un simple échantillon, mais un beau résumé de leur musique. Le succès sera au rendez-vous, puisque le disque, uniquement en vinyl, arrivera an tête des classements britanniques dès sa sortie. De nombreux extraits sont visibles.
La pochette, format LP, est magnifique, Nick Cave au milieu, de profil, s'essuyant le visage, en noir et blanc, quasi christique, et la foule autour éclairée rouge.
Un coupon de téléchargement est fourni en supplément.
Parfait 17/20 | par NicoTag |
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