Double Nelson
Bar-le-duc [Auditorium CIM] - mercredi 25 octobre 2006 |
Double Nelson existe depuis 20 ans cette année : "...dégoûtée de la vie!", m'ajoute Gaze tout sourire et assoiffée, après le concert.
La première partie est déjà engagée par Le Crapo Des Marais, groupe de hip-rock gluant, tel que le quatuor se désigne. A vue d'oeil, plus d'une soixantaine personnes au moins forment un public peu animé dont une partie assise au fond de la salle derrière le pupitre, mais ça participe mieux timidement vers la fin, avant l'entracte.
Passant à deux basses, deux guitares, en instrumentation mixte, batterie simple, samples, rideaux réflecteurs, lumières primitives : Double Nelson en met plein les ouïes et les mirettes. Pasc (lui, Tarzan !), coiffé d'un casque à micro derrière ces futs et Gaze (elle, Jane!), aux déhanchements toniques qui suivent les rythmes quand elle fait pulser les grosses notes, aspirent dans leur univers entre le space opéra pour le visuel et un boucan amplifié de fête foraine pour le son. Quelques personnes s'obstruent les oreilles ou s'éloignent pour s'asseoir au fond. Dépucelage trop brutal? Le son est fort, parfois trop! Il ne faut pas craindre non plus par moment d'être épileptique avec les jeux de lumières. Le show bruitiste de Double Nelson balance des ondes de choc a faire remettre les vertèbres en place, tamponnant les organes internes à faire s'exiler un ténia. Les paroles, en anglais, ou en français, ou en kligon allons savoir, sont à peine intelligibles derrière autant d'effets sismiques et saturés. Le duo nancéen, on le sent bien, a un plaisir à jouer plutôt communicatif. La salle est loin d'être comble car un peu moins remplie qu'à la première partie, mais ce soir, on pouvait constater d'avoir vu deux complices s'amuser comme deux gosses et donnant un goût de reviens-y. En clair, ils aiment ça!
2006, année du premier contact avec Double Nelson : "...qu'est-ce que t'as fait pendant vingt ans?", me lance simplement Gaze. Toujours le sourire !
La première partie est déjà engagée par Le Crapo Des Marais, groupe de hip-rock gluant, tel que le quatuor se désigne. A vue d'oeil, plus d'une soixantaine personnes au moins forment un public peu animé dont une partie assise au fond de la salle derrière le pupitre, mais ça participe mieux timidement vers la fin, avant l'entracte.
Passant à deux basses, deux guitares, en instrumentation mixte, batterie simple, samples, rideaux réflecteurs, lumières primitives : Double Nelson en met plein les ouïes et les mirettes. Pasc (lui, Tarzan !), coiffé d'un casque à micro derrière ces futs et Gaze (elle, Jane!), aux déhanchements toniques qui suivent les rythmes quand elle fait pulser les grosses notes, aspirent dans leur univers entre le space opéra pour le visuel et un boucan amplifié de fête foraine pour le son. Quelques personnes s'obstruent les oreilles ou s'éloignent pour s'asseoir au fond. Dépucelage trop brutal? Le son est fort, parfois trop! Il ne faut pas craindre non plus par moment d'être épileptique avec les jeux de lumières. Le show bruitiste de Double Nelson balance des ondes de choc a faire remettre les vertèbres en place, tamponnant les organes internes à faire s'exiler un ténia. Les paroles, en anglais, ou en français, ou en kligon allons savoir, sont à peine intelligibles derrière autant d'effets sismiques et saturés. Le duo nancéen, on le sent bien, a un plaisir à jouer plutôt communicatif. La salle est loin d'être comble car un peu moins remplie qu'à la première partie, mais ce soir, on pouvait constater d'avoir vu deux complices s'amuser comme deux gosses et donnant un goût de reviens-y. En clair, ils aiment ça!
2006, année du premier contact avec Double Nelson : "...qu'est-ce que t'as fait pendant vingt ans?", me lance simplement Gaze. Toujours le sourire !
Très bon 16/20 | par Pascha |
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