Nick Cave And The Bad Seeds
Murder Ballads |
Label :
Mute |
||||
Nick Cave n'a jamais fait parti de la compagnie créole, son truc à lui c'est de la musique sombre et là il nous gâte tout particulièrement.
Ce disque n'a à priori rien d'engageant, des histoires de meurtres, encore des histoires de meurtre et puis c'est à peu près tout. On est loin de l'image rassurante de la petite maison dans la neige qui illustre la pochette.
Lors d'une interview le chanteur avouera même à propos de ce Murder Ballads : 'Notre première intention était de réaliser un disque que personne n'aime, de ceux qui servent simplement à faire joli dans une collection, mais que l'on n'a jamais envie d'écouter.' Et pourtant il y aura un tube "Where The Wild Roses Grow" en duo avec Kylie Minogue, et également (à un degré de succès moindre) Henry Lee toujours en duo avec Pj Harvey. Le disque est peut être moins provocateur que certains autres disques de l'Australien, au point que certains le considèrent comme une œuvre en marge dans sa discothèque. Dur à dire quand on n'est pas un grand connaisseur de sa discographie.
Ca peut sembler doux mélodieux, mais les paroles sont assassines, sinistres, sombres, glauques parfois et tout çà donne une ambiance quasi apocalyptique.
On pourrait écrire 100 pages d'analyse de la vision de l'amour, la passion et de la mort de Nick Cave, tant les textes sont impressionnants (et pourtant facile à comprendre). Ce n'est pas mon but ici et de toute façon j'en serais bien incapable.
'On the last day I took her where the wild roses grow
And she lay on the bank, the wind light as a thief
And I kissed her goodbye, said " All beauty must die
And lent down and planted a rose between her teeth.'
Le disque se fini par un titre presque clin d'œil avec une reprise de Dylan : "Death Is Not The End", titre presque lumineux dans ce disque que l'on croit enregistré dans un cimetière.
Si vous n'aimez que les morceaux musicaux, ne comprenez que dalle à l'Anglais ou n'aimez pas la musique sombre ce disque n'est pas pour vous. Les autres : Foncez chez le disquaire !!
Ce disque n'a à priori rien d'engageant, des histoires de meurtres, encore des histoires de meurtre et puis c'est à peu près tout. On est loin de l'image rassurante de la petite maison dans la neige qui illustre la pochette.
Lors d'une interview le chanteur avouera même à propos de ce Murder Ballads : 'Notre première intention était de réaliser un disque que personne n'aime, de ceux qui servent simplement à faire joli dans une collection, mais que l'on n'a jamais envie d'écouter.' Et pourtant il y aura un tube "Where The Wild Roses Grow" en duo avec Kylie Minogue, et également (à un degré de succès moindre) Henry Lee toujours en duo avec Pj Harvey. Le disque est peut être moins provocateur que certains autres disques de l'Australien, au point que certains le considèrent comme une œuvre en marge dans sa discothèque. Dur à dire quand on n'est pas un grand connaisseur de sa discographie.
Ca peut sembler doux mélodieux, mais les paroles sont assassines, sinistres, sombres, glauques parfois et tout çà donne une ambiance quasi apocalyptique.
On pourrait écrire 100 pages d'analyse de la vision de l'amour, la passion et de la mort de Nick Cave, tant les textes sont impressionnants (et pourtant facile à comprendre). Ce n'est pas mon but ici et de toute façon j'en serais bien incapable.
'On the last day I took her where the wild roses grow
And she lay on the bank, the wind light as a thief
And I kissed her goodbye, said " All beauty must die
And lent down and planted a rose between her teeth.'
Le disque se fini par un titre presque clin d'œil avec une reprise de Dylan : "Death Is Not The End", titre presque lumineux dans ce disque que l'on croit enregistré dans un cimetière.
Si vous n'aimez que les morceaux musicaux, ne comprenez que dalle à l'Anglais ou n'aimez pas la musique sombre ce disque n'est pas pour vous. Les autres : Foncez chez le disquaire !!
Bon 15/20 | par Mozz |
Posté le 14 janvier 2006 à 19 h 39 |
Le nom de Murder Ballads attire forcément l'œil, surtout après la lecture au verso du titre "Stagger Lee", popularisé par Lloyd Price, parmi la programmation.
Connaissant que trop mal le travail de l'Australien et de ses mauvaises graines, je décide sans plus attendre de partir explorer ce que je croyais être une savante et passionnée tentative de reprises de morceaux fondateurs de l'Ouest musical sauvage.
Quand je me suis procurée cet album, je ne savais cependant pas du tout que le fameux duo de Nick avec Kylie faisait parti d'la programmation. Encore moins que Polly-Jean viendrait à l'occasion de deux titres sur celui-ci, le faisant passer du seul stade de curiosité à celui de nécessité.
Ahhh... cette première écoute, probablement la plus impressionnante, on s'embarque vraiment pour un temps dans l'passé, c'est-à-dire un monde à la fois reconnaissable et totalement inabordable. Et puis le ton s'étiole peut-être après coup : faut avouer que Nick Cave devient quelque fois poussif, comme maladroitement à la recherche de ces mots, avec ses chœurs en "la la la la....lalalalala" plutôt horripilants et son remaniement ordurier peu naturel sur "Stagger Lee".
Pourtant, cet album, long, en ne tenant pas vraiment la promesse du titre, offre des compositions riches et...vivantes ! Comme le sont des morceaux comme "O' Malley's Bar" (LE morceau de l'album, qui pourra devenir la chanson favorite de beaucoup d'entre vous), "Henry Lee" où s'opère la magie polly-jean harvienne et enfin cette balade lyrique de sir Cave et lady Minogue.
Peut-être éphémère dans le rôle de compact de chevet, puisqu'inégal (en particulier cette reprise superflue d'un mauvais Dylan en guise de happy end, le tout version chorale), Murder Ballads fait pourtant assurément partis de ces disques dont il faut connaître l'existence, qu'il faut avoir entendu une fois, ne serait-ce que pour savoir si vous continuerez votre route comme si de rien n'était ou si vous la ferez avec ces très beaux contes.
Connaissant que trop mal le travail de l'Australien et de ses mauvaises graines, je décide sans plus attendre de partir explorer ce que je croyais être une savante et passionnée tentative de reprises de morceaux fondateurs de l'Ouest musical sauvage.
Quand je me suis procurée cet album, je ne savais cependant pas du tout que le fameux duo de Nick avec Kylie faisait parti d'la programmation. Encore moins que Polly-Jean viendrait à l'occasion de deux titres sur celui-ci, le faisant passer du seul stade de curiosité à celui de nécessité.
Ahhh... cette première écoute, probablement la plus impressionnante, on s'embarque vraiment pour un temps dans l'passé, c'est-à-dire un monde à la fois reconnaissable et totalement inabordable. Et puis le ton s'étiole peut-être après coup : faut avouer que Nick Cave devient quelque fois poussif, comme maladroitement à la recherche de ces mots, avec ses chœurs en "la la la la....lalalalala" plutôt horripilants et son remaniement ordurier peu naturel sur "Stagger Lee".
Pourtant, cet album, long, en ne tenant pas vraiment la promesse du titre, offre des compositions riches et...vivantes ! Comme le sont des morceaux comme "O' Malley's Bar" (LE morceau de l'album, qui pourra devenir la chanson favorite de beaucoup d'entre vous), "Henry Lee" où s'opère la magie polly-jean harvienne et enfin cette balade lyrique de sir Cave et lady Minogue.
Peut-être éphémère dans le rôle de compact de chevet, puisqu'inégal (en particulier cette reprise superflue d'un mauvais Dylan en guise de happy end, le tout version chorale), Murder Ballads fait pourtant assurément partis de ces disques dont il faut connaître l'existence, qu'il faut avoir entendu une fois, ne serait-ce que pour savoir si vous continuerez votre route comme si de rien n'était ou si vous la ferez avec ces très beaux contes.
Bon 15/20
Posté le 26 septembre 2006 à 00 h 01 |
Murder Ballads est ce que j'appellerai un recueil de contes poétiques autour du meurtre, genre musical populaire que Nick Cave affectionna particulièrement durant une période. Dans Murder Ballads il est question en partie de crimes passionnels et autres ambiances sombres, dont deux reprises traditionnelles du genre, "Stagger Lee" et le magnifique "Henry Lee" chanté en duo amoureux avec la jolie PJ Harvey qui ne connaîtra pas certes le succès médiatique d'un tout autre duo "Where The Wild Roses Grow" interprété avec K.Minogue, mais qui laissera une note de passion dans cette ambiance globale funèbre. On en dira ce qu'on voudra du carton commercial que fut ce fameux duo avec la chanteuse de variété australienne, mais le texte reste néanmoins d'une poésie fidèle au genre du Murder Ballads, les paroles sont d'amours assassines enrobées de douceur sombre. Le crime passionnel deviendrait presque (avec ces deux duos) un acte d'amour à part entière.
La petite surprise, c'est à la fin de l'album que Nick Cave & The Bad Seeds reprennent en collaboration avec Shane McGowan des Pogues un titre de Dylan, "Death Is Not The End", qui apporte un peu de soleil après un enterrement.
Murder Ballads s'écoute sans grande euphorie, musicalement Nick Cave ne me surprend pas, et je resterai sur la beauté d'un "Henry Lee" à l'harmonie d'une "Road Song" dont le charme, la beauté dans la voix et la virtuosité de PJ Harvey n'aura pas laissé indifférent le poète au costume noir pour se perdre dans ce qui sera l'une de ses plus belle passion, le talent de la belle PJ.
La petite surprise, c'est à la fin de l'album que Nick Cave & The Bad Seeds reprennent en collaboration avec Shane McGowan des Pogues un titre de Dylan, "Death Is Not The End", qui apporte un peu de soleil après un enterrement.
Murder Ballads s'écoute sans grande euphorie, musicalement Nick Cave ne me surprend pas, et je resterai sur la beauté d'un "Henry Lee" à l'harmonie d'une "Road Song" dont le charme, la beauté dans la voix et la virtuosité de PJ Harvey n'aura pas laissé indifférent le poète au costume noir pour se perdre dans ce qui sera l'une de ses plus belle passion, le talent de la belle PJ.
Très bon 16/20
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