Nick Cave And The Bad Seeds
Live From KCRW |
Label :
Bad Seed Ltd |
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A la fin de la tournée nord-américaine de 2013, Nick Cave offre, avec des Bad Seeds réduits à 4, une magnifique session en public sur la radio KCRW.
12 titres sont interprétés dans une quasi intimité, puisque seulement 180 personnes ont la chance immense d'y assister.
La radio diffuse 10 titres, ceux qui figurent sur le CD, pour l'intégrale il faut trouver le double LP, ce qui est vache car le CD ne fait qu'une cinquantaine de minutes. Encore une vilaine histoire de marketing...
La setlist est irréprochable à l'exception de "Jack the ripper". L'ambiance générale du disque est plutôt sereine, on est pas chez les sauvages de Grinderman. Avoir ajouté ce titre à la toute fin gâche un peu le plaisir, il n'a pas sa place ici.
Les 10 titres du CD couvrent 6 albums, et remontent jusqu'à 1986 avec Strangers than kindness.
"Mercy seat" est interprétée dans une version décharnée. Et comme à chaque fois, le morceau s'impose, tel une pierre angulaire.
Les Bad Seeds en formation réduite n'ont rien d'un groupe au rabais, bien au contraire.
La basse de Martin Casey se pose toujours exactement là où il faut, l'écouter attentivement est un réel plaisir : c'est du velours...
Les percussions de Jim Sclavunos rythment sobrement chaque morceau, toujours avec justesse.
Warren Ellis fait décoller les titres et nous envoie ailleurs, loin du studio. Son travail sur "Mermaids" est absolument fantastique et justifie à lui seul l'écoute de l'album.
Que dire de Barry Adamson ? On ne le voit pas sur la photo intérieure. Il est pourtant là, mais en toute discrétion il enveloppe le son.
Et Nick Cave dans tout ça ? Il est en forme, décontracté, discute gentiment avec des spectateurs.
Et il y a le public, pour une fois, tout n'a pas été coupé, ça discute, ça marchande des titres ; pendant les morceaux, si on écoute bien, on perçoit ces chanceux qui se marrent, qui chantonnent, on participe avec eux.
Le son est évidemment excellent. Ce qui apporte un regain de proximité, c'est que l'enregistrement n'a pas été nettoyé : sur "Push the sky away" on entend les doigts de Martin Casey glisser sur les cordes de sa basse par exemple, ou les respirations de Nick Cave à plusieurs reprises.
C'est tout de même un album frustrant, 10 titres (ou 12) c'est peu, d'autant que les concerts sont bien plus généreux.
A quand, un vrai successeur au Royal Abert Hall enregistré en 1997 ?
12 titres sont interprétés dans une quasi intimité, puisque seulement 180 personnes ont la chance immense d'y assister.
La radio diffuse 10 titres, ceux qui figurent sur le CD, pour l'intégrale il faut trouver le double LP, ce qui est vache car le CD ne fait qu'une cinquantaine de minutes. Encore une vilaine histoire de marketing...
La setlist est irréprochable à l'exception de "Jack the ripper". L'ambiance générale du disque est plutôt sereine, on est pas chez les sauvages de Grinderman. Avoir ajouté ce titre à la toute fin gâche un peu le plaisir, il n'a pas sa place ici.
Les 10 titres du CD couvrent 6 albums, et remontent jusqu'à 1986 avec Strangers than kindness.
"Mercy seat" est interprétée dans une version décharnée. Et comme à chaque fois, le morceau s'impose, tel une pierre angulaire.
Les Bad Seeds en formation réduite n'ont rien d'un groupe au rabais, bien au contraire.
La basse de Martin Casey se pose toujours exactement là où il faut, l'écouter attentivement est un réel plaisir : c'est du velours...
Les percussions de Jim Sclavunos rythment sobrement chaque morceau, toujours avec justesse.
Warren Ellis fait décoller les titres et nous envoie ailleurs, loin du studio. Son travail sur "Mermaids" est absolument fantastique et justifie à lui seul l'écoute de l'album.
Que dire de Barry Adamson ? On ne le voit pas sur la photo intérieure. Il est pourtant là, mais en toute discrétion il enveloppe le son.
Et Nick Cave dans tout ça ? Il est en forme, décontracté, discute gentiment avec des spectateurs.
Et il y a le public, pour une fois, tout n'a pas été coupé, ça discute, ça marchande des titres ; pendant les morceaux, si on écoute bien, on perçoit ces chanceux qui se marrent, qui chantonnent, on participe avec eux.
Le son est évidemment excellent. Ce qui apporte un regain de proximité, c'est que l'enregistrement n'a pas été nettoyé : sur "Push the sky away" on entend les doigts de Martin Casey glisser sur les cordes de sa basse par exemple, ou les respirations de Nick Cave à plusieurs reprises.
C'est tout de même un album frustrant, 10 titres (ou 12) c'est peu, d'autant que les concerts sont bien plus généreux.
A quand, un vrai successeur au Royal Abert Hall enregistré en 1997 ?
Bon 15/20 | par NicoTag |
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