MGMT
Metanoia |
Label :
Columbia |
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Pas d'histoires, sur le papier c'est sûr que ça rebute, des relents acreux même oui, ça pue le prog visqueux : 15 minutes presque, compo complexe qui va avec, pose mystique et, le bouquet, un long passage instrumental en son milieu, carrément. En a priori, tout pour choquer l'âme sensible. Et pourtant...
Pourtant l'écoute, une fois, deux fois, faut avouer, fait fi de ces craintes élémentaires chères à tout esthète qui se respecte. Mieux, "Metanoia", cette face B, simple face B consacrée en édition limitée, se révèle sans tâche, impec épique salmigondis pop qui doit du coup bien plus à un "Happiness Is A Warm Gun" qu'à la symphonie rock fangeuse. Une réussite, une vraie, une inespérée. Un périple à travers les styles, fantasque, impérieux, allant de la douce comptine glamouille au final electro balourd, sans peur de se vautrer avec étonnante grâce dans une grandiloque d'un plaisir, ma foi, totalement coupable (passage héroïco-neuneu à la Queen, oui oui, suivi d'un chœur opéra, si si...).
Puis cet instru, là, qui devait faire peur, c'est tout le contraire, psyché féerie, ambiance nocturne, ça frémit de guitares qui geignent tendrement. Grand moment. Et un grand morceau, si rare à cette longueur.
Pourtant l'écoute, une fois, deux fois, faut avouer, fait fi de ces craintes élémentaires chères à tout esthète qui se respecte. Mieux, "Metanoia", cette face B, simple face B consacrée en édition limitée, se révèle sans tâche, impec épique salmigondis pop qui doit du coup bien plus à un "Happiness Is A Warm Gun" qu'à la symphonie rock fangeuse. Une réussite, une vraie, une inespérée. Un périple à travers les styles, fantasque, impérieux, allant de la douce comptine glamouille au final electro balourd, sans peur de se vautrer avec étonnante grâce dans une grandiloque d'un plaisir, ma foi, totalement coupable (passage héroïco-neuneu à la Queen, oui oui, suivi d'un chœur opéra, si si...).
Puis cet instru, là, qui devait faire peur, c'est tout le contraire, psyché féerie, ambiance nocturne, ça frémit de guitares qui geignent tendrement. Grand moment. Et un grand morceau, si rare à cette longueur.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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