Fruit Bats
Gold Past Life |
Label :
Merge |
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Trois ans après le retour inattendu des Fruit Bats avec le réjouissant Absolute Loser, Eric D. Johnson, seul véritable maître à bord depuis les débuts du groupe en 1997, nous revient avec ce Gold Past Life (publié sur le très recommandable label Merge Records) qui n'en finit plus de m'étonner et de délicieusement m'enchanter. Passées les habituelles platitudes inhérentes au genre joué par Johnson (une espèce de folk-pop estivale et réverbérée parfaite pour aller à la plage, rêver ou déambuler sans but dans la chatoyante campagne environnante, vous avez compris l'idée), et même si ces clichés ont un certain fond de vérité, arrêtons-nous devant cette évidence, aussi simple que limpide : Gold Past Life est un album mélodiquement parfait, doté d'arrangements toujours bien dosés, produit avec un grand soin et qui fait vivre toute une gamme d'émotions exprimées avec retenue et douceur par le chanteur originaire de Chicago. Johnson l'envisage d'ailleurs comme une thérapie, une catharsis visant à extérioriser de récents moments personnels douloureux (la mort de son grand ami Richard Swift en juillet 2018 - qui semblait connaître toute la scène indé américaine, des Shins à Damien Jurado en passant par David Bazan et Ben Gibbard - irrigue plusieurs chansons de l'album) ou des considérations socio-politiques qui le questionnent profondément (le rapport aux médias, le climat politique actuel de son pays, les liens humains). Il évite brillamment l'écueil de la nostalgie plombante et d'un propos lourdaud et délivre au contraire un disque avant tout chaleureux, lumineux et gracieux, qui appelle, espérons-le pour lui, des lendemains qui le seront tout autant.
Comme dit plus avant, les trouvailles mélodiques de ce Gold Past Life me font perdre la tête et je sais pertinemment que je vais encore avoir besoin d'un certain nombre d'écoutes supplémentaires pour en faire véritablement le tour. Mais jetez-vous sans attendre sur, au hasard, "Gold Past Life" et son clavier sautillant, "Cazadera" et son étrange quiétude, "A Lingering Love", gorgée de pedal steel, ou encore "Drawn Away", autre petit bijou pop. Il semblerait bien qu'Eric D. Johnson se bonifie avec les années, son falsetto est plus vibrant que jamais, ses morceaux envoûtants et fascinants et Gold Past Life, le septième album des Fruit Bats, l'un de ses meilleurs, tout simplement.
Le mieux que vous pouvez donc faire est de vous procurer ce disque qui illuminera votre été (cliché quand tu nous tiens !), mais pas que ! Puisse-t-il vous accompagner le reste de l'année et bien au-delà, il le mérite tellement.
Comme dit plus avant, les trouvailles mélodiques de ce Gold Past Life me font perdre la tête et je sais pertinemment que je vais encore avoir besoin d'un certain nombre d'écoutes supplémentaires pour en faire véritablement le tour. Mais jetez-vous sans attendre sur, au hasard, "Gold Past Life" et son clavier sautillant, "Cazadera" et son étrange quiétude, "A Lingering Love", gorgée de pedal steel, ou encore "Drawn Away", autre petit bijou pop. Il semblerait bien qu'Eric D. Johnson se bonifie avec les années, son falsetto est plus vibrant que jamais, ses morceaux envoûtants et fascinants et Gold Past Life, le septième album des Fruit Bats, l'un de ses meilleurs, tout simplement.
Le mieux que vous pouvez donc faire est de vous procurer ce disque qui illuminera votre été (cliché quand tu nous tiens !), mais pas que ! Puisse-t-il vous accompagner le reste de l'année et bien au-delà, il le mérite tellement.
Excellent ! 18/20 | par Poukram |
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