Jean Louis Murat
Il Francese |
Label :
PIAS |
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Jean Louis revient. Non, pas à ces premiers amours comme beaucoup l'auraient souhaité après son précédent disque, mais en explorant au contraire, ce côté pop électronique qui lui va bien. Attention, j'en vois qui, à l'évocation de pop électronique en français, voient l'auvergnat grimé en Burgalat. Je vous rassure (?) tout de suite, il n'en est rien. On reste sur du Murat au lait cru, avec son phrasé identifiable, sa poésie subtile et souvent rurale. Il a seulement modifié l'emballage, il a enveloppé ses mélodies de boites à rythmes, de clicks & cuts et de vocoder.
L'album aurait pu être classique, à la manière d'une guitare/basse/batterie comme il en a fait beaucoup. On sent d'ailleurs à la vue de certains titres qu'il a d'abord composé les titres à la guitare voire au piano, avant des les malaxer, de se faire plaisir avec des atours analogiques ou numériques. Autant dans Travaux sur la N89 il expérimentait presque comme un gosse qui découvrait un nouveau jouet, Sur Il Francese il maîtrise bien plus le médian, pour un rendu bien plus limpide. L'immédiateté et la surprise ont laissé place à la minutie, couplée à une douce folie bienvenue. Beau duo avec la fidèle Morgane Imbeaud au milieu du disque, bien percussif et pop, histoire de recoller à l'album ceux qui ont du mal à suivre ses égarements, avant de replonger de plus belle.
Au fur et à mesure qu'on avance, on y fait même plus attention, tellement porté par le Jean Louis Murat que l'on connaît, avec ses tics mélodiques particuliers qui sont bien présents, comme sur "Gazoline" par exemple. Ce n'est pas pour rien qu'il se lance dans une tournée pour ce disque, alors qu'aucune date n'a été faite pour le précédent, sans doute impossible à reproduire ou à adapter sur scène, mais rien qu'imaginer "Silvana" en live j'en ai le sourire au lèvre.
Terminant sur un sobre "Je Me Souviens", l'Auvergnat continue son sans faute et sort magnifiquement de sa zone de confort, ose se mettre en danger, il tente, et il faut vraiment qu'il continue sur ce chemin aventureux, dans cette vie d'explorateur qu'il a choisi d'embrasser, je suis sûr qu'il a encore de très belles choses à nous offrir.
L'album aurait pu être classique, à la manière d'une guitare/basse/batterie comme il en a fait beaucoup. On sent d'ailleurs à la vue de certains titres qu'il a d'abord composé les titres à la guitare voire au piano, avant des les malaxer, de se faire plaisir avec des atours analogiques ou numériques. Autant dans Travaux sur la N89 il expérimentait presque comme un gosse qui découvrait un nouveau jouet, Sur Il Francese il maîtrise bien plus le médian, pour un rendu bien plus limpide. L'immédiateté et la surprise ont laissé place à la minutie, couplée à une douce folie bienvenue. Beau duo avec la fidèle Morgane Imbeaud au milieu du disque, bien percussif et pop, histoire de recoller à l'album ceux qui ont du mal à suivre ses égarements, avant de replonger de plus belle.
Au fur et à mesure qu'on avance, on y fait même plus attention, tellement porté par le Jean Louis Murat que l'on connaît, avec ses tics mélodiques particuliers qui sont bien présents, comme sur "Gazoline" par exemple. Ce n'est pas pour rien qu'il se lance dans une tournée pour ce disque, alors qu'aucune date n'a été faite pour le précédent, sans doute impossible à reproduire ou à adapter sur scène, mais rien qu'imaginer "Silvana" en live j'en ai le sourire au lèvre.
Terminant sur un sobre "Je Me Souviens", l'Auvergnat continue son sans faute et sort magnifiquement de sa zone de confort, ose se mettre en danger, il tente, et il faut vraiment qu'il continue sur ce chemin aventureux, dans cette vie d'explorateur qu'il a choisi d'embrasser, je suis sûr qu'il a encore de très belles choses à nous offrir.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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