Nebula
Let It Burn |
Label :
Tee Pee |
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Lassés du style pachydermique de Fu Manchu, Eddie Glass (guitariste) et Ruben Romano (batteur) quittent le groupe en 1997 pour former Nebula. Mais les deux gaziers ne s'en vont pourtant pas pour former un duo musette. Ils font à nouveau ronfler les amplis et les guitares sous-accordées sur ce premier EP de six titres pertinemment appelé Let It Burn.
Car ils vont en chauffer des esprits avec leur nouveau groupe. Au sens propre comme au figuré. En effet, Nebula s'inscrit dans la droite lignée des groupes stoners psychédéliques dont Monster Magnet est le chef incontestable. Cette première trace discographique rappelle d'ailleurs Spine Of God. On y retrouve les mêmes éléments : des rythmiques amples où la batterie se voit souvent renforcée par des percussions diverses, des guitares acides et aériennes et une voix d'allumé semblant sortir d'un gouffre infini. Le résultat est également le même : un rock hypnotique et coloré, traversé de fulgurances cosmiques planantes.
Exit donc les gimmicks binaires hérités d'AC/DC formant l'essentiel du répertoire de Fu Manchu. L'intro de "Elevation", premier morceau, est du Black Sabbath pur jus fuzzé à l'extrême et transpercé de nappes électriques. Il porte d'ailleurs bien son nom car Nebula nous transporte directement dans sa galaxie lointaine. Le voyage se poursuit et des titres tels "Vulcan Bomber" ou "Dragon Eye" parviennent magiquement à nous laisser planer. Le morceau instrumental, "Raga In The Bloodshot Pyramid", utilisant uniquement une guitare acoustique, des percus et des instruments indous, achève cet album sur une note florale et bariolée.
Eddie Glass et Ruben Romano négocient très bien leur indépendance. Même si ce premier disque n'est pas d'une originalité débordante, il se laisse écouter avec plaisir et préfigure la qualité des futurs albums du groupe. Le lancement est réussi, Nebula est en orbite et fin prêt à nous envoyer des trips spatiaux.
Car ils vont en chauffer des esprits avec leur nouveau groupe. Au sens propre comme au figuré. En effet, Nebula s'inscrit dans la droite lignée des groupes stoners psychédéliques dont Monster Magnet est le chef incontestable. Cette première trace discographique rappelle d'ailleurs Spine Of God. On y retrouve les mêmes éléments : des rythmiques amples où la batterie se voit souvent renforcée par des percussions diverses, des guitares acides et aériennes et une voix d'allumé semblant sortir d'un gouffre infini. Le résultat est également le même : un rock hypnotique et coloré, traversé de fulgurances cosmiques planantes.
Exit donc les gimmicks binaires hérités d'AC/DC formant l'essentiel du répertoire de Fu Manchu. L'intro de "Elevation", premier morceau, est du Black Sabbath pur jus fuzzé à l'extrême et transpercé de nappes électriques. Il porte d'ailleurs bien son nom car Nebula nous transporte directement dans sa galaxie lointaine. Le voyage se poursuit et des titres tels "Vulcan Bomber" ou "Dragon Eye" parviennent magiquement à nous laisser planer. Le morceau instrumental, "Raga In The Bloodshot Pyramid", utilisant uniquement une guitare acoustique, des percus et des instruments indous, achève cet album sur une note florale et bariolée.
Eddie Glass et Ruben Romano négocient très bien leur indépendance. Même si ce premier disque n'est pas d'une originalité débordante, il se laisse écouter avec plaisir et préfigure la qualité des futurs albums du groupe. Le lancement est réussi, Nebula est en orbite et fin prêt à nous envoyer des trips spatiaux.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
Let It Burn a été réédité par Relapse accompagné de deux morceaux inédits ("Sonic Titan" et "Devil's liquid").
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