Ride
Nowhere |
Label :
Creation |
||||
Voilà un album noisy !
Lorsqu'on y pense, elle semble tellement loin, cette époque ! Les meilleurs groupes anglais jouaient en regardant le sol... Parfois dos au public. Pas de spectacle, la musique avant tout !
Ride était un génie bicéphale: Mark Gardener et Andy Bell. Après la séparation du groupe, leurs "carrières" n'ont plus vraiment atteint le top. Le second s'est même retrouvé à jouer de la basse pour Oasis ! Mais il faut bien avouer que déjà depuis Going Blank Again(1992)... Plus rien de très fameux.
Nowhere est le premier album officiel et c'est déjà le sommet. Les mélodies cachées derrière des murs de guitares, le(s) chant(s) éthéré(s) sublime(s) et la maîtrise d'un batteur de grande classe: la perfection !
Une évidence: ce n'est pas le genre d'album où l'on va rechercher l'un ou l'autre titre que l'on aime particulièrement. D'ailleurs pas de trace ici des deux ‘tubes' du groupe, "Twisterella" et "Chelsea Girl". Il s'écoute de la première à la dernière plage et, dès le début, on est embarqué dans un trip bien planant, vraiment difficile de l'arrêter avant la fin... Mais pourquoi faire ça ?
Lorsqu'on y pense, elle semble tellement loin, cette époque ! Les meilleurs groupes anglais jouaient en regardant le sol... Parfois dos au public. Pas de spectacle, la musique avant tout !
Ride était un génie bicéphale: Mark Gardener et Andy Bell. Après la séparation du groupe, leurs "carrières" n'ont plus vraiment atteint le top. Le second s'est même retrouvé à jouer de la basse pour Oasis ! Mais il faut bien avouer que déjà depuis Going Blank Again(1992)... Plus rien de très fameux.
Nowhere est le premier album officiel et c'est déjà le sommet. Les mélodies cachées derrière des murs de guitares, le(s) chant(s) éthéré(s) sublime(s) et la maîtrise d'un batteur de grande classe: la perfection !
Une évidence: ce n'est pas le genre d'album où l'on va rechercher l'un ou l'autre titre que l'on aime particulièrement. D'ailleurs pas de trace ici des deux ‘tubes' du groupe, "Twisterella" et "Chelsea Girl". Il s'écoute de la première à la dernière plage et, dès le début, on est embarqué dans un trip bien planant, vraiment difficile de l'arrêter avant la fin... Mais pourquoi faire ça ?
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Thibaut |
Posté le 19 avril 2005 à 13 h 36 |
Nowhere est le premier album de Ride
Ride est un des fers de lance de la noisy pop
La noisy pop ce sont de belles mélodies noyées sous des couches de guitares
Des guitares sales et bruyantes
Nowhere est un paysage.
Un paysage somptueux sous un épais brouillard.
Un brouillard que l'on perse à chaque chanson.
Chansons toutes parfaites et subjugantes
Nowhere est un disque dont on ne se lasse jamais.
Nowhere est un disque qui transperce et marque à jamais.
Nowhere est leur meilleur album.
Un album ou chaque seconde est mémorable.
Nowere est un rêve avec des bruits réels.
Nowhere est exceptionnel.
Ride est un des fers de lance de la noisy pop
La noisy pop ce sont de belles mélodies noyées sous des couches de guitares
Des guitares sales et bruyantes
Nowhere est un paysage.
Un paysage somptueux sous un épais brouillard.
Un brouillard que l'on perse à chaque chanson.
Chansons toutes parfaites et subjugantes
Nowhere est un disque dont on ne se lasse jamais.
Nowhere est un disque qui transperce et marque à jamais.
Nowhere est leur meilleur album.
Un album ou chaque seconde est mémorable.
Nowere est un rêve avec des bruits réels.
Nowhere est exceptionnel.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 12 août 2005 à 14 h 41 |
Ride et "Nowhere", je me souviens du disque que j'ai acheté à Brest a l'automne 1990 et de l'effet produit. Quelle énergie, quel désir de vivre dans ces morceaux !
Il a changé ma vie. Et c'est toujours cet album qui me suit 15 ans après à chaque deplacement, chaque moment fort, c'est mon univers.
Je me souviens aussi de leur concert à Rennes après la sortie de leur second album. Au premier rang, j'étais en transe dès le premier morceau "Going Blank Again" et sa basse compressée.
Encore et encore ces coups de baguettes si créatifs, ces guitares qui hurlent et pleurent et ces voix qui volent devant et derrière.
Mon monde s'est arrêté en 1990.
Il a changé ma vie. Et c'est toujours cet album qui me suit 15 ans après à chaque deplacement, chaque moment fort, c'est mon univers.
Je me souviens aussi de leur concert à Rennes après la sortie de leur second album. Au premier rang, j'étais en transe dès le premier morceau "Going Blank Again" et sa basse compressée.
Encore et encore ces coups de baguettes si créatifs, ces guitares qui hurlent et pleurent et ces voix qui volent devant et derrière.
Mon monde s'est arrêté en 1990.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 12 octobre 2005 à 20 h 34 |
Si le shoegaze et la noisy pop cherchaient un disque de classe à ranger à cotés de ceux de, euh ... disons My Bloody Valentine, et bien inutile d'aller plus loin, ce "Nowhere" fait largement l'affaire.
Le groupe des complices en perpétuelle brouille, Andy Bell et Mark Gardener, rafle tout sur son passage. Vocaux éthérés, guitares aériennes, crissantes et fulgurantes, rythmique caméléon, avec un batteur jouant sur tous les registres avec la même aisance: ce groupe a tout pour lui. Et il montre dès "Seagull" que la recette fonctionne à merveille, plantant une atmosphère entre noise et mélodies vocales imparables, se confirmant sur "Kaleidoscope".
"In A Different Place" ralentit quelque peu le tempo et les guitares s'éclaircissent, laissant la part belle à une voix magnifique, doucereuse, pour revenir un peu plus vigoureuses sur le refrain, mettant ainsi en valeur cette voix chatoyante. "Polar Bear" applique une formule quasi-similaire, impressionant toujours par la magie de ces guitares et de ces vocaux, "Dreams Burn Down" constituant l'aboutissement de cette trilogie succédant aux deux premiers morceaux plus enlevés.
"Decay", plus court, plus concis, se charge donc d'accélerer quelque peu le tempo..pour un résultat identique, l'alchimie fonctionnant toujours de manière imparable.
"Paralysed" se déroule sur un rythme plutôt mid-tempo, nous offrant un refrain magnifique suivi de guitares distordues du meilleur effet, la batterie se chargeant de relancer le morceau de fort belle manière à 1.30 de la fin. On passe à un rythme plus soutenu sur "Vapour Trail", "Taste" et "Here And Now", emportés une fois de plus par le flux rythmique et la splendeur des voix.
Enfin l'album se conclut par un "Nowhere" faussement posé, réminiscent des frères Reid de par son ambiance sombre et inquiétante, et ces couches de guitares cinglant les mélodies.
Un premier album parfaitement résumé par la longue vague qui orne sa pochette, qui vous emporte dans son tourbillon sonique, pour vous rejeter sur la grève à l'issue de ses onze titres captivants.
Le groupe des complices en perpétuelle brouille, Andy Bell et Mark Gardener, rafle tout sur son passage. Vocaux éthérés, guitares aériennes, crissantes et fulgurantes, rythmique caméléon, avec un batteur jouant sur tous les registres avec la même aisance: ce groupe a tout pour lui. Et il montre dès "Seagull" que la recette fonctionne à merveille, plantant une atmosphère entre noise et mélodies vocales imparables, se confirmant sur "Kaleidoscope".
"In A Different Place" ralentit quelque peu le tempo et les guitares s'éclaircissent, laissant la part belle à une voix magnifique, doucereuse, pour revenir un peu plus vigoureuses sur le refrain, mettant ainsi en valeur cette voix chatoyante. "Polar Bear" applique une formule quasi-similaire, impressionant toujours par la magie de ces guitares et de ces vocaux, "Dreams Burn Down" constituant l'aboutissement de cette trilogie succédant aux deux premiers morceaux plus enlevés.
"Decay", plus court, plus concis, se charge donc d'accélerer quelque peu le tempo..pour un résultat identique, l'alchimie fonctionnant toujours de manière imparable.
"Paralysed" se déroule sur un rythme plutôt mid-tempo, nous offrant un refrain magnifique suivi de guitares distordues du meilleur effet, la batterie se chargeant de relancer le morceau de fort belle manière à 1.30 de la fin. On passe à un rythme plus soutenu sur "Vapour Trail", "Taste" et "Here And Now", emportés une fois de plus par le flux rythmique et la splendeur des voix.
Enfin l'album se conclut par un "Nowhere" faussement posé, réminiscent des frères Reid de par son ambiance sombre et inquiétante, et ces couches de guitares cinglant les mélodies.
Un premier album parfaitement résumé par la longue vague qui orne sa pochette, qui vous emporte dans son tourbillon sonique, pour vous rejeter sur la grève à l'issue de ses onze titres captivants.
Parfait 17/20
Posté le 26 décembre 2005 à 14 h 53 |
Ma plus grande déception musicale sera sans doute d'être passé à coté de ce bijou au moment de sa sortie. En effet je n'ai découvert Nowhere qu'à la sortie de Going Blank Again.
Ce premier album de Ride pose avec brio les bases d'un style original et bien affirmé. En effet, si Ride s'inscrit alors complètement dans le jeune courant shoe-gazing, le groupe se démarque dès le début de ses aînés (My Bloody Valentine notamment) en mêlant et dosant savamment murs de guitares noisy et voix mélodieuses créant des atmosphères harmonieuses et tendues bien particulières. Au final on a un style cohérent mais bien moins monolithique mêlant plus volontiers des éléments pop à ce cocktail sonique. Cette alchimie est à son paroxysme sur le sublime "Seagull" qui est à mon avis le morceau à faire écouter pour faire découvrir la noisy-pop typique de cette période. Cette intensité est sous jacente tout au long de l'album et ne faiblit jamais. Les titres énergiques et aériens ("Seagull", "Kaleidoscope", "Taste") alternent avec des morceaux plus lents ("Dreams Burn Down", "Paralysed") voire même franchement sombre ("Decay").
Nowhere n'est pas seulement l'album ultime du shoe-gazing, c'est aussi un album majeur des 90's. En fait c'est tout simplement un disque indispensable à tout amateur de pop ou de rock indé doué de la faculté d'éprouver des émotions.
Ce premier album de Ride pose avec brio les bases d'un style original et bien affirmé. En effet, si Ride s'inscrit alors complètement dans le jeune courant shoe-gazing, le groupe se démarque dès le début de ses aînés (My Bloody Valentine notamment) en mêlant et dosant savamment murs de guitares noisy et voix mélodieuses créant des atmosphères harmonieuses et tendues bien particulières. Au final on a un style cohérent mais bien moins monolithique mêlant plus volontiers des éléments pop à ce cocktail sonique. Cette alchimie est à son paroxysme sur le sublime "Seagull" qui est à mon avis le morceau à faire écouter pour faire découvrir la noisy-pop typique de cette période. Cette intensité est sous jacente tout au long de l'album et ne faiblit jamais. Les titres énergiques et aériens ("Seagull", "Kaleidoscope", "Taste") alternent avec des morceaux plus lents ("Dreams Burn Down", "Paralysed") voire même franchement sombre ("Decay").
Nowhere n'est pas seulement l'album ultime du shoe-gazing, c'est aussi un album majeur des 90's. En fait c'est tout simplement un disque indispensable à tout amateur de pop ou de rock indé doué de la faculté d'éprouver des émotions.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 21 janvier 2006 à 08 h 54 |
Un bel objet.
On peut tomber amoureux de la pochette : nouvelle vague ? Sûrement pas. Contre courant ? Un peu.
En tous cas, à elle seule elle résume ce que le boîtier renferme à l'intérieur : simple, pas de fioritures, beau, efficace, on l'a déjà vu (entendu) quelque part mais on ne se rappelle ni du moment et ni du lieu.
A sa première écoute on tombe complètement sous le charme de la présence fraternelle de la section rythmique (basse et batterie semblent se donner le relais au gré des morceaux) et de la voix encastrée dans les murs de guitare.
Il fait partie des rares albums pour lesquels on ne se rappelle jamais des titres des plages. La raison en est simple : pour écouter un morceau il vaut mieux se réserver une petite heure et écouter le disque en intégralité.
Dommage que Going Blank Again (Carnival Of Light est concerné mais le mal était déjà fait) n'ait pas su rester aussi pur.
On peut tomber amoureux de la pochette : nouvelle vague ? Sûrement pas. Contre courant ? Un peu.
En tous cas, à elle seule elle résume ce que le boîtier renferme à l'intérieur : simple, pas de fioritures, beau, efficace, on l'a déjà vu (entendu) quelque part mais on ne se rappelle ni du moment et ni du lieu.
A sa première écoute on tombe complètement sous le charme de la présence fraternelle de la section rythmique (basse et batterie semblent se donner le relais au gré des morceaux) et de la voix encastrée dans les murs de guitare.
Il fait partie des rares albums pour lesquels on ne se rappelle jamais des titres des plages. La raison en est simple : pour écouter un morceau il vaut mieux se réserver une petite heure et écouter le disque en intégralité.
Dommage que Going Blank Again (Carnival Of Light est concerné mais le mal était déjà fait) n'ait pas su rester aussi pur.
Excellent ! 18/20
Posté le 23 juin 2006 à 16 h 41 |
Quel album de shoegaze! A croire que chaque groupe de ce mouvement a quelque chose à inventer. Eh bien c'est ce que je pense.
Dès le début, le tourbillon "Seagull" emporte l'auditeur. Voix en retrait, rythme effréné, on a envie de danser en écoutant cette plage. Les autres pistes sentent bon la musique de l'époque, et une certaine nostalgie s'installe. Nostalgie qu'a dû ressentir également Coldplay, en copiant honteusement "Dreams Burn Down" pour créer leur propre titre "In My Place" (même rythmique d'intro, même son de gratte, seules quelques notes changent). Tiens, tiens... Deux pistes avant le titre plagié, il y a le titre "In A Different Place". L'inspiration de Coldplay irait-elle jusqu'à copier les titres de Ride? Enfin j'espère que Mark Gardener et ses acolytes sont au courant car il y a de quoi faire un procès. Bref...
Nowhere emmène l'auditeur dans un lieu que l'on ne peut définir. L'écoute du disque crée elle-même un univers dans lequel il est facile de plonger. Car bien qu'il soit un album de shoegaze (mouvement souvent réputé difficile d'accès), l'accessibilité est un mot-clef de ce disque, le talent de composition du groupe faisant déjà des merveilles. La paire Bell/Gardener parvient dès leur premier album commun à se hisser au rang des duos mythiques, ce que confirmeront les prochains disques du groupe d'Oxford.
Si on vous pose la question de savoir quel est le meilleur groupe oxonien dont le nom commence par un "R", je pense que Ride est la réponse. Dommage que la réputation du groupe ne soit pas tellement sortie de leur pays d'origine, car cette formation a indéniablement marqué la musique des années 90.
Dès le début, le tourbillon "Seagull" emporte l'auditeur. Voix en retrait, rythme effréné, on a envie de danser en écoutant cette plage. Les autres pistes sentent bon la musique de l'époque, et une certaine nostalgie s'installe. Nostalgie qu'a dû ressentir également Coldplay, en copiant honteusement "Dreams Burn Down" pour créer leur propre titre "In My Place" (même rythmique d'intro, même son de gratte, seules quelques notes changent). Tiens, tiens... Deux pistes avant le titre plagié, il y a le titre "In A Different Place". L'inspiration de Coldplay irait-elle jusqu'à copier les titres de Ride? Enfin j'espère que Mark Gardener et ses acolytes sont au courant car il y a de quoi faire un procès. Bref...
Nowhere emmène l'auditeur dans un lieu que l'on ne peut définir. L'écoute du disque crée elle-même un univers dans lequel il est facile de plonger. Car bien qu'il soit un album de shoegaze (mouvement souvent réputé difficile d'accès), l'accessibilité est un mot-clef de ce disque, le talent de composition du groupe faisant déjà des merveilles. La paire Bell/Gardener parvient dès leur premier album commun à se hisser au rang des duos mythiques, ce que confirmeront les prochains disques du groupe d'Oxford.
Si on vous pose la question de savoir quel est le meilleur groupe oxonien dont le nom commence par un "R", je pense que Ride est la réponse. Dommage que la réputation du groupe ne soit pas tellement sortie de leur pays d'origine, car cette formation a indéniablement marqué la musique des années 90.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 27 juin 2006 à 18 h 41 |
Il faut bien l'avouer. La fin des années 80 et le début des années 90 ont proposé quelques uns des chefs d'oeuvre de l'histoire du rock. Entre Loveless, Stone Roses, Happy Mondays, Pixies, Sonic Youth et j'en passe...
Là, il s'agit d'un album de pur talent du début à la fin. Entre My Bloody Valentine pour les guitares incandescentes et les Stones Roses pour la rythmique groovy, Ride s'amuse à créer une ambiance qui prédéfinira plus tard le post-rock à la Sigur Ros ou Mogwai.
Longues mélopés de guitares sorties d'un chaudron, batterie survoltée, chant aérien et hypnotique, tous les ingrédients sont là pour réaliser un disque hors norme. Un disque fondateur. Le shoegaze dans toute sa splendeur. Ce disque sorti de nulle part comme son titre l'indique marquera le rock par sa turbulence et son urgence mélancolique.
Là, il s'agit d'un album de pur talent du début à la fin. Entre My Bloody Valentine pour les guitares incandescentes et les Stones Roses pour la rythmique groovy, Ride s'amuse à créer une ambiance qui prédéfinira plus tard le post-rock à la Sigur Ros ou Mogwai.
Longues mélopés de guitares sorties d'un chaudron, batterie survoltée, chant aérien et hypnotique, tous les ingrédients sont là pour réaliser un disque hors norme. Un disque fondateur. Le shoegaze dans toute sa splendeur. Ce disque sorti de nulle part comme son titre l'indique marquera le rock par sa turbulence et son urgence mélancolique.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 06 septembre 2007 à 22 h 51 |
Si on donnait le choix entre (What's The Story)Morning Glory, Loveless qui a pris un sérieux coup de barre après toutes ces années et cette carte postale où aucun horizon ne se distingue, l'hésitation ne durerait pas une poussière de seconde après quelques écoutes comparatives. La pop, le psychédélisme, la noise, les résonances sixties et à la fois si britanniques écument ce disque d'une beauté mélancolique, d'une flottaison incandescente et d'une profondeur indéfinissable. Impossible de troquer "Vapour Trail" contre un vulgaire "Wonderwall" et inutile d'échanger contre le dernier de My Bloody Valentine quand on dispose de "Dreams Burn Down" et de "Taste".
Pour donner une idée de la description de Nowhere finalement, il suffit de se reporter à la pochette: il pleut, il vente et cette mer si bleutée invite à plonger au fond des clameurs englouties. Tout ça se retrouve à l'intérieur.
Ride on the sea for eternity
Pour donner une idée de la description de Nowhere finalement, il suffit de se reporter à la pochette: il pleut, il vente et cette mer si bleutée invite à plonger au fond des clameurs englouties. Tout ça se retrouve à l'intérieur.
Ride on the sea for eternity
Excellent ! 18/20
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