Ride
Going Blank Again |
Label :
Sire |
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Ce deuxième album de Ride est aussi le second volet du diptyque shoe-gaze des anglais. Il confirme tout le potentiel que l'on avait perçu sur Nowhere, leur premier album, et affirme un peu plus le style original du groupe en ce début des 90's.
Ride nous envoûte encore ici avec sa noisy pop aussi harmonieuse qu'assourdissante et démarre très fort avec le cultissime "Leave Them All Behind". Même 13 ans après je ne me lasse jamais d'écouter ce morceau. Le reste de l'album, qui paraît un peu plus fade à coté, est peut être un peu plus varié que sur Nowhere et fait sans doute plus de place à une pop plus consensuelle. Ceci n'est pas vraiment gênant car cela ne sacrifie en rien à l'atmosphère générale de disque tout en étant un peu plus accessible. Le seul petit reproche qu'on pourrait faire concerne la relative faiblesse de certains morceaux, ce qui donne un caractère un peu plus inégal à Going Blank Again par rapport à l'impeccable Nowhere. Cela dit il recèle d'autres petites perles comme "Not Fazed" ou "Time Of Her Time" qui en font d'en l'ensemble un album sublime.
Going Blank Again, malgré sa pochette hideuse compte parmi mes disques préférés et me rappellera toujours que Ride a été le plus grand et le plus original groupe de pop anglaise bien avant vous-savez-qui. Le fait que Ride ait ensuite changé de cap en sacrifiant son originalité et sa fraîcheur est une autre histoire et ne m'enlèvera jamais le plaisir que j'ai à écouter leurs deux premiers albums (surtout les jours où ça ne va pas trop bien).
Ride nous envoûte encore ici avec sa noisy pop aussi harmonieuse qu'assourdissante et démarre très fort avec le cultissime "Leave Them All Behind". Même 13 ans après je ne me lasse jamais d'écouter ce morceau. Le reste de l'album, qui paraît un peu plus fade à coté, est peut être un peu plus varié que sur Nowhere et fait sans doute plus de place à une pop plus consensuelle. Ceci n'est pas vraiment gênant car cela ne sacrifie en rien à l'atmosphère générale de disque tout en étant un peu plus accessible. Le seul petit reproche qu'on pourrait faire concerne la relative faiblesse de certains morceaux, ce qui donne un caractère un peu plus inégal à Going Blank Again par rapport à l'impeccable Nowhere. Cela dit il recèle d'autres petites perles comme "Not Fazed" ou "Time Of Her Time" qui en font d'en l'ensemble un album sublime.
Going Blank Again, malgré sa pochette hideuse compte parmi mes disques préférés et me rappellera toujours que Ride a été le plus grand et le plus original groupe de pop anglaise bien avant vous-savez-qui. Le fait que Ride ait ensuite changé de cap en sacrifiant son originalité et sa fraîcheur est une autre histoire et ne m'enlèvera jamais le plaisir que j'ai à écouter leurs deux premiers albums (surtout les jours où ça ne va pas trop bien).
Exceptionnel ! ! 19/20 | par SUPERCOINCOIN |
Posté le 19 août 2019 à 23 h 58 |
Marrant comme certaines œillères se dessinent de façon naturelle. Je ne pourrais pas dire honnêtement quel morceau de Ride on m'a fait écouter à un moment dans les années 90 mais toujours est-il que ce ne devait pas être un de Going Blank Again et encore moins de Nowhere.... ou bien étais-je bien con. Allez savoir...
Ce qui est certain en tous cas, c'est que j'écoutais et appréciais déjà tous ces groupes qui jouent des pédales d'effet avec les distorsions comme Slowdive, Lush (oui oui Lush !) et fatalement le petit groupe super productif de Kevin Shields, oui oui celui-là !
Mais pas Ride. Aussi quand on m'a enfilé Nowhere et celui-ci au forceps bien des années plus tard, je pensais à nouveau que l'effet serait identique aux personnes de bon goût qui m'ont toujours expliqué que le premier album des Stone Roses était génial ! (Je plaisante, j'aime cet album même s'il ne contient pas leur meilleur titre "Fool's Gold").
Et là paf la révélation, comment expliquer cette erreur monumentale que d'avoir ignoré Ride plus de 20 ans après la sortie de cet album ?
Ride peut se vanter d'avoir inventé le Shoegazing le plus accessible qu'il soit avec ce second album. On ne plaisante pas pourtant en tabassant directement l'auditeur par les 8 minutes majestueuses de "Leave them all behind". Bien sur il faudra attendre le dernier titre "OX4" presque aussi long et presque aussi bon pour monter sur le podium mais ce serait dès lors faire ombre aux autres titres de l'album qui méritent toute attention.
Avec "Chrome Tapes" on ajoute quelques sons synthétiques et paf, Ride invente la Dream Pop bien avant l'heure. "Mouse Trap" est un roller coaster de voix à l'unisson et d'un groupe en pleine possession de ses moyens. "Time of her time" j'évite de trop l'écouter car elle me donne envie de me foutre des pains dans la gueule pour me punir de m'être privé de ça quand j'avais 20 ans. Et "Cool your Boots" est peut-être ma préférée de cet album tellement elle me procure des frissons...
Bref je m'adresse à tous les petits jeunes qui vont peut-être lire cette chronique pour se marrer ou s'instruire : ne faites pas la même connerie que l'auteur de ces lignes, écoutez Going Blank Again. Cet album n'a pas pris une ride.
Ce qui est certain en tous cas, c'est que j'écoutais et appréciais déjà tous ces groupes qui jouent des pédales d'effet avec les distorsions comme Slowdive, Lush (oui oui Lush !) et fatalement le petit groupe super productif de Kevin Shields, oui oui celui-là !
Mais pas Ride. Aussi quand on m'a enfilé Nowhere et celui-ci au forceps bien des années plus tard, je pensais à nouveau que l'effet serait identique aux personnes de bon goût qui m'ont toujours expliqué que le premier album des Stone Roses était génial ! (Je plaisante, j'aime cet album même s'il ne contient pas leur meilleur titre "Fool's Gold").
Et là paf la révélation, comment expliquer cette erreur monumentale que d'avoir ignoré Ride plus de 20 ans après la sortie de cet album ?
Ride peut se vanter d'avoir inventé le Shoegazing le plus accessible qu'il soit avec ce second album. On ne plaisante pas pourtant en tabassant directement l'auditeur par les 8 minutes majestueuses de "Leave them all behind". Bien sur il faudra attendre le dernier titre "OX4" presque aussi long et presque aussi bon pour monter sur le podium mais ce serait dès lors faire ombre aux autres titres de l'album qui méritent toute attention.
Avec "Chrome Tapes" on ajoute quelques sons synthétiques et paf, Ride invente la Dream Pop bien avant l'heure. "Mouse Trap" est un roller coaster de voix à l'unisson et d'un groupe en pleine possession de ses moyens. "Time of her time" j'évite de trop l'écouter car elle me donne envie de me foutre des pains dans la gueule pour me punir de m'être privé de ça quand j'avais 20 ans. Et "Cool your Boots" est peut-être ma préférée de cet album tellement elle me procure des frissons...
Bref je m'adresse à tous les petits jeunes qui vont peut-être lire cette chronique pour se marrer ou s'instruire : ne faites pas la même connerie que l'auteur de ces lignes, écoutez Going Blank Again. Cet album n'a pas pris une ride.
Exceptionnel ! ! 19/20
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