Ride
Nantes [Festival SOY, Lieu Unique] - dimanche 29 octobre 2017 |
Un mois et demi après le concert de Slowdive à Angers, voilà que se représente l'occasion de voir pas loin de chez moi une autre légende du shoegaze sur le (même chemin du) retour : reformation qui tourne depuis quelques années + nouvel album correct en 2017.
Le temps de trouver une place de parking, j'arrive au Lieu Unique pour constater que Kevin Morby a joué en premier et à pile à l'heure prévue ! C'est la deuxième fois que je rate le gugusse, j'ai plus qu'à me rabattre sur culturebox...
Je file au bar et je me retrouve devant Mary Ocher qui s'installe pour une prestation beaucoup plus SOYesque que le reste très mainstream de la soirée. Elle entame avec 2 gospel-folks songs à la guitare, la voix sature et en fermant les yeux, on quitterait presque boboland pour atterrir dans une cave entre Harlem et Greenwich Village. Malheureusement, ça se gâte quand elle se met à délirer sur ses claviers, du coup comme d'hab quand une première partie me gonfle je dégaine ma liseuse, et je me replonge dans une nouvelle de Karim Berrouka que je dois interviewer 100m plus loin une semaine plus tard. Ca parle d'écureuils tueurs et Mary me fournit une bande-son plutôt adéquate notamment avec ses petits cris stridents. La galerie a l'air bien amusée, mais juste après le concert elle se retrouve bien seule à sa table de merch.
10mn après dans la grande salle, Ride attaquent avec les 2 premiers titres du dernier album puis enchaînent avec "Seagull" sorti il y a 27 ans. J'abandonne les premiers rangs car le son est bizarrement assez fort, la salle étant à peine remplie aux deux tiers, pas vraiment la peine de résonner musette dans tout le quartier.. Andy Bell lève enfin les yeux vers le public et nous remercie d'être venus aussi nombreux, ce à quoi Mark Gardener répond que c'est peut-être l'effet festival! Pourtant ceux qui sont restés sont bien des fans, d'ailleurs pour une fois je me sens assez jeune à un concert, certains de mes voisins ont même ressorti les t-shirts d'époque. La setlist fait des grands écarts permanents entre Weather Diaries et des classiques sortis avant 1993, faisant l'impasse sur la période où l'on avait fini par les rebaptiser BIDE. Pas de surprise donc, et même si le groupe assure encore, mon intérêt faiblit progressivement jusqu'au riff de "Drive Blind"; les vibratos se réchauffent, les guitares se mettent enfin à shoegazer, et le groupe passe la vitesse supérieure pour les 3 derniers titres.
On ressort donc plutôt contents après 1h30 de concert. Allez, la prochaine fois, j'espère que ce sera pour Swervedriver !
Le temps de trouver une place de parking, j'arrive au Lieu Unique pour constater que Kevin Morby a joué en premier et à pile à l'heure prévue ! C'est la deuxième fois que je rate le gugusse, j'ai plus qu'à me rabattre sur culturebox...
Je file au bar et je me retrouve devant Mary Ocher qui s'installe pour une prestation beaucoup plus SOYesque que le reste très mainstream de la soirée. Elle entame avec 2 gospel-folks songs à la guitare, la voix sature et en fermant les yeux, on quitterait presque boboland pour atterrir dans une cave entre Harlem et Greenwich Village. Malheureusement, ça se gâte quand elle se met à délirer sur ses claviers, du coup comme d'hab quand une première partie me gonfle je dégaine ma liseuse, et je me replonge dans une nouvelle de Karim Berrouka que je dois interviewer 100m plus loin une semaine plus tard. Ca parle d'écureuils tueurs et Mary me fournit une bande-son plutôt adéquate notamment avec ses petits cris stridents. La galerie a l'air bien amusée, mais juste après le concert elle se retrouve bien seule à sa table de merch.
10mn après dans la grande salle, Ride attaquent avec les 2 premiers titres du dernier album puis enchaînent avec "Seagull" sorti il y a 27 ans. J'abandonne les premiers rangs car le son est bizarrement assez fort, la salle étant à peine remplie aux deux tiers, pas vraiment la peine de résonner musette dans tout le quartier.. Andy Bell lève enfin les yeux vers le public et nous remercie d'être venus aussi nombreux, ce à quoi Mark Gardener répond que c'est peut-être l'effet festival! Pourtant ceux qui sont restés sont bien des fans, d'ailleurs pour une fois je me sens assez jeune à un concert, certains de mes voisins ont même ressorti les t-shirts d'époque. La setlist fait des grands écarts permanents entre Weather Diaries et des classiques sortis avant 1993, faisant l'impasse sur la période où l'on avait fini par les rebaptiser BIDE. Pas de surprise donc, et même si le groupe assure encore, mon intérêt faiblit progressivement jusqu'au riff de "Drive Blind"; les vibratos se réchauffent, les guitares se mettent enfin à shoegazer, et le groupe passe la vitesse supérieure pour les 3 derniers titres.
On ressort donc plutôt contents après 1h30 de concert. Allez, la prochaine fois, j'espère que ce sera pour Swervedriver !
Pas mal 13/20 | par Mallet romain |
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