The Icarus Line
Wildlife |
Label :
Cargo |
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The Icarus Line, c'était jusque-là un peu le rock trop riche en calories... qu'on n'avait vraiment du mal à s'empêcher de consommer. C'était lourd, gras, m'enfin bon, comme on adore se péter l'bide... On se faisait parfois bien mal...
Et puis débarque Wildlife, festin parfait. Attention, c'est pas dressé par un serveur le petit doigt en l'air ; c'est du bon vieux rock bien crade insalubre comme on aime. C'est juste qu'on a – surtout comparé à Black Lives At The Golden Coast sorti quatre ans plus tôt – l'impression de mieux comprendre ce qui se passe. Joe Cardamone, entre Mick Jagger et Iggy Pop sur le plan du chanteur autant que celui de compositeur, s'oriente sans ambiguïté vers un bon vieux rock des familles (brisées). La rythmique obstinée comme un battement de train du premier "King Baby" lance alors un défilé de wagons sonores entêtants dans un genre parfaitement assimilé. Et comme un petit frère dandy de Queens Of The Stone Age et un fils spirituel de The Stooges, le groupe enchaîne comme jamais, une à une, pendant cinquante minutes, des chansons aux diverses saveurs old school.
Le grain des sons électriques, comme l'acoustique des instruments, donnent un goût à l'ancienne, confirmé par une production sans esbroufe à la crasse adéquate, en plus d'avoir choisie l'analogique. Ajoutez-y le côté fuzzy (cf. The Stooges) omniprésent par l'inondation de guitares et de basse, ou ce chant typé quasi-imitateur, et vous obtenez un terrain propice à la nostalgie rock n'roll. Notamment, via ces rythmes-matrices qui font toujours mouche : un peu de "takatone voilà les Daltons" sur "We Want More", de "The Passenger" sur le faussement jazzy titre éponyme entraînant, ou du "I want Candy" carrément obstiné sur "No Lord"...
Qu'un titre prétexte un blues ultra-lent pour mieux filer de bons coups de bruits rageurs ("Bad Bloods"), qu'il ne décolle jamais et préfère garder sa petite efficacité malicieuse de vilain garçon ("We Sick") ou qu'il embraye sur une pulsation véloce survoltée de solos de guitare ("Sin Man Sick Blues"), tout fonctionne, tout est audible, tout est compréhensible. C'est du débrayé sexy, de l'alcoolisme audio qui passe du comateux à l'hystérique, du rock de sale gosse qui s'la pète... comme notre bide, encore une fois.
Et puis débarque Wildlife, festin parfait. Attention, c'est pas dressé par un serveur le petit doigt en l'air ; c'est du bon vieux rock bien crade insalubre comme on aime. C'est juste qu'on a – surtout comparé à Black Lives At The Golden Coast sorti quatre ans plus tôt – l'impression de mieux comprendre ce qui se passe. Joe Cardamone, entre Mick Jagger et Iggy Pop sur le plan du chanteur autant que celui de compositeur, s'oriente sans ambiguïté vers un bon vieux rock des familles (brisées). La rythmique obstinée comme un battement de train du premier "King Baby" lance alors un défilé de wagons sonores entêtants dans un genre parfaitement assimilé. Et comme un petit frère dandy de Queens Of The Stone Age et un fils spirituel de The Stooges, le groupe enchaîne comme jamais, une à une, pendant cinquante minutes, des chansons aux diverses saveurs old school.
Le grain des sons électriques, comme l'acoustique des instruments, donnent un goût à l'ancienne, confirmé par une production sans esbroufe à la crasse adéquate, en plus d'avoir choisie l'analogique. Ajoutez-y le côté fuzzy (cf. The Stooges) omniprésent par l'inondation de guitares et de basse, ou ce chant typé quasi-imitateur, et vous obtenez un terrain propice à la nostalgie rock n'roll. Notamment, via ces rythmes-matrices qui font toujours mouche : un peu de "takatone voilà les Daltons" sur "We Want More", de "The Passenger" sur le faussement jazzy titre éponyme entraînant, ou du "I want Candy" carrément obstiné sur "No Lord"...
Qu'un titre prétexte un blues ultra-lent pour mieux filer de bons coups de bruits rageurs ("Bad Bloods"), qu'il ne décolle jamais et préfère garder sa petite efficacité malicieuse de vilain garçon ("We Sick") ou qu'il embraye sur une pulsation véloce survoltée de solos de guitare ("Sin Man Sick Blues"), tout fonctionne, tout est audible, tout est compréhensible. C'est du débrayé sexy, de l'alcoolisme audio qui passe du comateux à l'hystérique, du rock de sale gosse qui s'la pète... comme notre bide, encore une fois.
Parfait 17/20 | par X_YoB |
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