The Decemberists
I'll Be Your Girl |
Label :
Capitol / Rough Trade |
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Cela faisait un moment que je voulais m'intéresser de plus près à The Decemberists. J'avais bien essayé il y a quelques années, après avoir écouté leurs différents albums, retenant surtout le superbe Picaresque (2005), mais aussi The King Is Dead (2011) qui, avec son ton et ses ambiances folk et country, me plaît toujours beaucoup. Mais ma découverte du groupe n'avait pas été plus loin. J'avais de nouveau manqué le coche en 2015 et le septième album de la formation, What a Terrible World, What a Beautiful World, sans doute happé par d'autres sorties. Trois ans plus tard arrive I'll Be Your Girl, leur huitième disque, et donc l'occasion de me rattraper.
Et à l'arrivée, j'aurais eu bien tort de ne pas franchir le pas, tant le plaisir d'écoute est présent tout le long du disque. Malgré des paroles assez lourdes de sens, en partie influencées par les élections présidentielles aux États-Unis de 2016 et leurs conséquences immédiates dans le pays, l'ensemble sonne assez joyeux et coloré, à l'image de la pochette bariolée de cet album rafraîchissant, plaisant et consistant. Il semble être à part dans la discographie du groupe, notamment en raison des nombreux synthés présents dans les morceaux, alors que leurs influences habituelles tiennent plutôt de la folk, du rock, d'une certaine idée de la pop et d'une musique en général truffée de multiples références littéraires, éléments toujours présents ici. Cette volonté du groupe d'expérimenter de nouveaux sons, cet aspect synthétique aurait pu me rebuter, mais il n'en est en fait rien. Ce I'll Be Your Girl s'écoute d'un trait, les titres s'enchaînent sans temps mort. On peut retenir les envolées de "Once in My Life", l'exubérant "Your Ghost", les sarcastiques et explosifs "Everything Is Awful" et "We All Die Young", l'épopée "Rusalka, Rusalka / Wild Rushes", plus de huit minutes au compteur, ou encore l'éponyme "I'll Be Your Girl", qui clôt en douceur ce disque audacieux de la part d'un groupe apparemment en recherche de nouveaux horizons. I'll Be Your Girl valide largement ces choix et présage, espérons-le, d'un futur radieux pour Colin Meloy (dont la voix est toujours aussi évocatrice et profonde) et sa troupe.
Et à l'arrivée, j'aurais eu bien tort de ne pas franchir le pas, tant le plaisir d'écoute est présent tout le long du disque. Malgré des paroles assez lourdes de sens, en partie influencées par les élections présidentielles aux États-Unis de 2016 et leurs conséquences immédiates dans le pays, l'ensemble sonne assez joyeux et coloré, à l'image de la pochette bariolée de cet album rafraîchissant, plaisant et consistant. Il semble être à part dans la discographie du groupe, notamment en raison des nombreux synthés présents dans les morceaux, alors que leurs influences habituelles tiennent plutôt de la folk, du rock, d'une certaine idée de la pop et d'une musique en général truffée de multiples références littéraires, éléments toujours présents ici. Cette volonté du groupe d'expérimenter de nouveaux sons, cet aspect synthétique aurait pu me rebuter, mais il n'en est en fait rien. Ce I'll Be Your Girl s'écoute d'un trait, les titres s'enchaînent sans temps mort. On peut retenir les envolées de "Once in My Life", l'exubérant "Your Ghost", les sarcastiques et explosifs "Everything Is Awful" et "We All Die Young", l'épopée "Rusalka, Rusalka / Wild Rushes", plus de huit minutes au compteur, ou encore l'éponyme "I'll Be Your Girl", qui clôt en douceur ce disque audacieux de la part d'un groupe apparemment en recherche de nouveaux horizons. I'll Be Your Girl valide largement ces choix et présage, espérons-le, d'un futur radieux pour Colin Meloy (dont la voix est toujours aussi évocatrice et profonde) et sa troupe.
Très bon 16/20 | par Poukram |
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