The Decemberists
The Hazards Of Love |
Label :
Capitol |
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Comme tout écrivain commence par des courtes nouvelles avant de se lancer dans l'écriture d'un roman, Colin Meloy sous couvert de son groupe The Decemberists nous écrit ici son premier roman intitulé The Hazard of Love.
Après un prologue écrit, une fois n'est pas coutume, par l'accordéoniste et claviériste Jenny Conlee, on se lance donc dans la lecture auditive de cette histoire, qui met en scène Margaret (Becky Stark de Lavander Diamond), éprise d'un homme des forêts métamorphe du nom de William (interpreté par Meloy). Le couple devra faire face à la jalousie de la reine des fées (Shara Worden de My Brightest Diamond) et d'un libertin (encore Meloy). Les rôles masculins secondaires sont confiés à Jim James de My Morning Jacket. La distribution est faite, la pièce peut commencer.
On a qualifié ce disque de rock opéra, il était à la base prévu comme une pièce de théâtre et il porte, comme tous les textes de Meloy, des éléments romanesque. Un sacré mélange de genre, donc.
De là, il est assez difficile d'évaluer ce concept album en tant que disque. Certes, l'oeuvre est très cohérente, la composition est extrêmement travaillée et variée (on passe de la folk au hard rock) et l'interprétation est irréprochable. Cependant, adieu l'approche second degré des premiers opus, adieu les mélodies pops imparables et la simplicité qu'on entrapercevait encore difficilement sur The Crane Wife. Les morceaux sont tout à fait corrects, mais ont peu d'intérêt à être écoutés pour eux-même. Quant à l'écoute complète de l'album, il faut avoir envie de se plonger dans un morceau de 58 minutes 36. Je ne peux déjà pas m'écouter le Tommy des Who en entier sans bailler, et il y a pourtant d'excellents morceaux dessus.
De manière très subjective, je ne peux mettre une trop bonne note à cette album, auquel je n'adhère pas vraiment. Autant dire qu'en matière de musique, je préfère les courtes nouvelles évocatrices, comme celles de Picaresque. Mais si vous êtes amateur de pièces musicales, que vous cherchez de la grande composition, alors assurément vous trouverez plus d'intérêt que moi à ce Hazards of Love. Ne jugez donc pas par la note et faites vous votre propre avis.
Après un prologue écrit, une fois n'est pas coutume, par l'accordéoniste et claviériste Jenny Conlee, on se lance donc dans la lecture auditive de cette histoire, qui met en scène Margaret (Becky Stark de Lavander Diamond), éprise d'un homme des forêts métamorphe du nom de William (interpreté par Meloy). Le couple devra faire face à la jalousie de la reine des fées (Shara Worden de My Brightest Diamond) et d'un libertin (encore Meloy). Les rôles masculins secondaires sont confiés à Jim James de My Morning Jacket. La distribution est faite, la pièce peut commencer.
On a qualifié ce disque de rock opéra, il était à la base prévu comme une pièce de théâtre et il porte, comme tous les textes de Meloy, des éléments romanesque. Un sacré mélange de genre, donc.
De là, il est assez difficile d'évaluer ce concept album en tant que disque. Certes, l'oeuvre est très cohérente, la composition est extrêmement travaillée et variée (on passe de la folk au hard rock) et l'interprétation est irréprochable. Cependant, adieu l'approche second degré des premiers opus, adieu les mélodies pops imparables et la simplicité qu'on entrapercevait encore difficilement sur The Crane Wife. Les morceaux sont tout à fait corrects, mais ont peu d'intérêt à être écoutés pour eux-même. Quant à l'écoute complète de l'album, il faut avoir envie de se plonger dans un morceau de 58 minutes 36. Je ne peux déjà pas m'écouter le Tommy des Who en entier sans bailler, et il y a pourtant d'excellents morceaux dessus.
De manière très subjective, je ne peux mettre une trop bonne note à cette album, auquel je n'adhère pas vraiment. Autant dire qu'en matière de musique, je préfère les courtes nouvelles évocatrices, comme celles de Picaresque. Mais si vous êtes amateur de pièces musicales, que vous cherchez de la grande composition, alors assurément vous trouverez plus d'intérêt que moi à ce Hazards of Love. Ne jugez donc pas par la note et faites vous votre propre avis.
Passable 11/20 | par Blackcondorguy |
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