The Decemberists
Picaresque |
Label :
Kill Rock Stars |
||||
Picaresque : genre littéraire mettant en scène, de manière autobiographique, des héros miséreux ou marginaux.
Rien que par ce titre, les Decemberists annoncent la couleur.
Comme dit dans une autre chronique, écouter un album des Decemberists c'est comme se plonger dans un livre. Ici, nous sommes dans un vrai recueil de nouvelles, et quelles nouvelles!
Au programme, la naissance de l'Infante ("The Infanta"), une histoire de fantôme ("Eli, The Barrow Boy"), un double suicide ("We Both Go Down Together"), une histoire d'amour entre agents secrets ("The Bagman's Gambit"), la souffrance de femmes de militaires ("16 Military Wives"), les malheurs d'un champion de sport ayant chuté ("The Sporting Life"), une fugue d'étudiants ("On The Bus Mall") ou encore une superbe histoire de vengeance marine se déroulant dans le ventre d'une baleine ("The Mariner's Revenge Song").
Plus que jamais, chaque morceau à sa touche, son ambiance propre. Les textes, toujours excellents, sont ici particulièrement évocateurs des histoires qu'ils racontent (à ce titre, "The Mariner's Revenge Song" atteint des sommets). La production est plus ambitieuse et on retrouve pléthore de musiciens en plus des membres du groupe, dont Petra Hayden, la violoniste de That Dog. et John Moen qui deviendra leur batteur officiel. Bien que l'orchestration soit de plus en plus travaillée, on a le droit a des instants plus calmes, très sobres comme ce magnifique "Eli, The Barrow Boy" ou "Of Angels and Angles".
Moins d'illustrations de Carson Ellis dans le livret, cette fois, mais ce sont les membres du groupe eux-même qui mettent en scène leurs chansons.
Encore une fois, les mélodies sont imparables et les morceaux remarquablement écrits, mais l'album a cette fois une cohérence qui surpasse celle des précédents. En live, à l'époque, l'expérience était grandement interactive et des plus plaisantes, d'autant plus que les morceaux de Picaresque ressortaient extrêmement bien.
A mon avis, il s'agit du meilleur album des Decemberists. Inspirons-nous de Victor Hugo pour rendre hommage à la qualité littéraire de ce disque : s'il n'en reste qu'un (des Decemberists), ce sera celui-là!
Rien que par ce titre, les Decemberists annoncent la couleur.
Comme dit dans une autre chronique, écouter un album des Decemberists c'est comme se plonger dans un livre. Ici, nous sommes dans un vrai recueil de nouvelles, et quelles nouvelles!
Au programme, la naissance de l'Infante ("The Infanta"), une histoire de fantôme ("Eli, The Barrow Boy"), un double suicide ("We Both Go Down Together"), une histoire d'amour entre agents secrets ("The Bagman's Gambit"), la souffrance de femmes de militaires ("16 Military Wives"), les malheurs d'un champion de sport ayant chuté ("The Sporting Life"), une fugue d'étudiants ("On The Bus Mall") ou encore une superbe histoire de vengeance marine se déroulant dans le ventre d'une baleine ("The Mariner's Revenge Song").
Plus que jamais, chaque morceau à sa touche, son ambiance propre. Les textes, toujours excellents, sont ici particulièrement évocateurs des histoires qu'ils racontent (à ce titre, "The Mariner's Revenge Song" atteint des sommets). La production est plus ambitieuse et on retrouve pléthore de musiciens en plus des membres du groupe, dont Petra Hayden, la violoniste de That Dog. et John Moen qui deviendra leur batteur officiel. Bien que l'orchestration soit de plus en plus travaillée, on a le droit a des instants plus calmes, très sobres comme ce magnifique "Eli, The Barrow Boy" ou "Of Angels and Angles".
Moins d'illustrations de Carson Ellis dans le livret, cette fois, mais ce sont les membres du groupe eux-même qui mettent en scène leurs chansons.
Encore une fois, les mélodies sont imparables et les morceaux remarquablement écrits, mais l'album a cette fois une cohérence qui surpasse celle des précédents. En live, à l'époque, l'expérience était grandement interactive et des plus plaisantes, d'autant plus que les morceaux de Picaresque ressortaient extrêmement bien.
A mon avis, il s'agit du meilleur album des Decemberists. Inspirons-nous de Victor Hugo pour rendre hommage à la qualité littéraire de ce disque : s'il n'en reste qu'un (des Decemberists), ce sera celui-là!
Excellent ! 18/20 | par Blackcondorguy |
En ligne
486 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages