The Decemberists
Her Majesty The Decemberists |
Label :
Kill Rock Stars |
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A peine un an après leur premier opus, les Decemberists remettent ça avec Her Majesty The Decemberists, parfois nommé Her Majesty tout court. De par la proximité de ces deux disques, on a parfois du mal à vraiment les différencier. Quoi qu'il en soit, à nouvel album, nouveau périple.
On part cette fois à la rencontre de marins fantômes ("Shanty for the Arethusa"), de l'espiègle Billy Liar, qui offre au groupe le premier single de l'album ("Billy Liar"), d'un célibataire qui dénude une fiancée ("The Bachelor and the Bride") ou encore de soldats amoureux ("The Soldiering Life"). A côté de cela, nous avons droit entre autre à un hommage à la romancière Myla Goldberg intitulé sobrement "Song For Myla Goldberg", un texte très poétique sur l'histoire d'une cheville qui rencontre une jambe ("Red Right Ankle") ou encore une déclaration de haine à la ville de Los Angeles ("Los Angeles, I'm Yours"). Meloy nous raconte même son enfance véritable, celle d'un orphelin obligé de faire le ramoneur pour 25 pence, pas la version officielle selon laquelle il a grandi dans le Montana avec ses parents, dans l'excellent "Chimbley Sweep".
Musicalement, on est encore très proche de Castaways And Cut-Outs, les mélodies simples et très accrocheuses sont servies par une orchestration déjà sophistiquée. Il y a certes encore quelques longueurs, surtout à la toute fin de l'album, mais l'écoute est là encore agréable et les morceaux trottent souvent dans la tête. La présence de certains excellents titres lui fait gagner un petit point par rapport au précédent.
Au passage, c'est dans la foulée de cette album que les Decemberists ont offert leur premier concert en France, en première partie de Cake. Un très bon moment!
On part cette fois à la rencontre de marins fantômes ("Shanty for the Arethusa"), de l'espiègle Billy Liar, qui offre au groupe le premier single de l'album ("Billy Liar"), d'un célibataire qui dénude une fiancée ("The Bachelor and the Bride") ou encore de soldats amoureux ("The Soldiering Life"). A côté de cela, nous avons droit entre autre à un hommage à la romancière Myla Goldberg intitulé sobrement "Song For Myla Goldberg", un texte très poétique sur l'histoire d'une cheville qui rencontre une jambe ("Red Right Ankle") ou encore une déclaration de haine à la ville de Los Angeles ("Los Angeles, I'm Yours"). Meloy nous raconte même son enfance véritable, celle d'un orphelin obligé de faire le ramoneur pour 25 pence, pas la version officielle selon laquelle il a grandi dans le Montana avec ses parents, dans l'excellent "Chimbley Sweep".
Musicalement, on est encore très proche de Castaways And Cut-Outs, les mélodies simples et très accrocheuses sont servies par une orchestration déjà sophistiquée. Il y a certes encore quelques longueurs, surtout à la toute fin de l'album, mais l'écoute est là encore agréable et les morceaux trottent souvent dans la tête. La présence de certains excellents titres lui fait gagner un petit point par rapport au précédent.
Au passage, c'est dans la foulée de cette album que les Decemberists ont offert leur premier concert en France, en première partie de Cake. Un très bon moment!
Très bon 16/20 | par Blackcondorguy |
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