Thee Oh Sees
Orc |
Label :
Castle Face |
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Petit Orc est un rebelle sorti de sa grotte en cachette ce soir pour aller rejoindre la salle de concert de sa ville où s'est produit en secret son groupe préféré Thee Oh Sees. Petit Orc n'était pas encore au courant qu'ils avaient changé leur nom en Oh Sees, mais Petit Orc n'en a que faire de ce détail, lui il voulait juste entendre les nouvelles chansons de sa bande de tarés adorés. Grâce à sa petite taille et malgré sa grosse tête, il arriva tout de même à s'infiltrer ni vu ni connu dans la salle alors que c'est totalement illégal pour un jeune de son âge, mais Petit Orc est un rebelle – il porte quand même une boucle d'oreille à gauche contre l'avis de ses parents, ce n'est pas rien !
Sur scène, John Dwyer, son bassiste et ses 2 batteurs se déchaînaient, Petit Orc demanda à son voisin si ça faisait longtemps qu'ils avaient commencé et heureusement pour lui, il était arrivé juste à temps, ce n'était que la 1ère chanson et John l'avait annoncé dès le début, ce soir ils joueront leur nouvel album en entier ; Petit Orc était aux anges. Il retrouva tout ce qu'il avait adoré sur les deux précédents disques A Weird Exits / An Odd Entrances, l'énergie folle du garage-rock mêlée à la noirceur du krautrock enrobée par les vapeurs du psychédélique, la voix hantée et possédée de Dwyer, le défouloir orchestré par les 2 batteurs, un véritable mur du son sur lequel Petit Orc adore frapper sa grosse tête pour entrer dans un état second ; il a besoin de sa dose pour échapper à son quotidien. Durant le set, les Oh Sees lui amenèrent même des petites gâteries, des éléments que Petit Orc prit avec de la bave au coin de la bouche ; une partie instrumentale de plus de 6 minutes (pour une piste qui en fait 8) menée par des nappes de synthés et des violons pour un rendu assez hypnotique et aventureux – Petit Orc aime entrer en transe – ou encore ces solos de batteries en toute fin de set, assez basiques, mais qui font leur effet.
Petit Orc a eu peur lorsqu'il a entendu une intro sautillante jouée avec un mini synthé (peut-être un monotron), il a bien cru que son groupe fétiche allait virer électro, mais il a très vite été rassuré et a pu essuyer cette goute de sueur verte qui commençait à lui couler sur son énorme front, ce n'était qu'un petit joujou pour dérouter l'auditoire.
L'intro à l'orgue par contre lui a plu instantanément, ça lui rappelait la musique que Grand Orc écoute dans leur grotte, la même qu'il écoutait lorsqu'il était plus jeune dans les 70's. Il n'a été déçu qu'une seule fois durant le set, enfin, pas vraiment déçu, plutôt frustré ; il y a une piste instrumentale qui se veut assez paranoïaque et noisy, en réalité c'est l'ambiance qui est ainsi et le groupe fait tout pour faire monter la sauce, Petit Orc était happé par ce son brumeux et par les voix fantomatiques au loin et lorsque la guitare plus agressive est apparu il s'est dit que c'était le moment explosif qu'il attendait, que toute la salle allait être retournée, que tout le monde allait se rentrer dedans – pas seulement les fans de pogos, même ceux qui y sont généralement réticents – mais non, une explosion d'ampli et fini... Petit Orc n'aime pas rester sur sa faim, il aime quand les promesses sont tenues, alors Petit Orc laissa couler une petite larme pendant que le groupe jouait une compo à la cool, comme si les gars avaient vu que Petit Orc était un peu triste et qu'il fallait le réconforter ; cette nouvelle instrumentale lui réchauffa le cœur, il était de nouveau prêt à s'éclater avec les Oh Sees qui petit à petit sombraient dans les ténèbres – Oh Sees et Ozzy ça se ressemble un peu non ? En entendant la voix la plus douce et calme de John Dwyer, Petit Orc s'est dit qu'il serait meilleur conteur et chanteur de berceuses que Grand Orc, mais avec John on n'est jamais sûr qu'il tienne cette douceur sur la durée – le classique calme avant la tempête.
50 minutes plus tard, Petit Orc ressortit de la salle et courut retourner dans sa grotte avant que Grand Orc se rendit compte de son absence et l'attendit pour lui étirer encore plus les oreilles. Une fois revenu et couché sur sa paillasse, Petit Orc repensa à ce qu'il venait d'assister et d'entendre et se demanda s'il ne venait pas de vivre sa meilleure expérience avec son groupe fétiche. Il eut l'impression que l'actuelle bande à Dwyer était la plus douée, qu'elle maîtrisait les différents styles auxquels elle s'essayait et qu'elle avait réussi à créer un ensemble de chansons à la fois différentes et sacrément homogènes. Petit Orc put se rendormir tranquillement et revoir ce set à l'infini dans ses meilleurs rêves.
Sur scène, John Dwyer, son bassiste et ses 2 batteurs se déchaînaient, Petit Orc demanda à son voisin si ça faisait longtemps qu'ils avaient commencé et heureusement pour lui, il était arrivé juste à temps, ce n'était que la 1ère chanson et John l'avait annoncé dès le début, ce soir ils joueront leur nouvel album en entier ; Petit Orc était aux anges. Il retrouva tout ce qu'il avait adoré sur les deux précédents disques A Weird Exits / An Odd Entrances, l'énergie folle du garage-rock mêlée à la noirceur du krautrock enrobée par les vapeurs du psychédélique, la voix hantée et possédée de Dwyer, le défouloir orchestré par les 2 batteurs, un véritable mur du son sur lequel Petit Orc adore frapper sa grosse tête pour entrer dans un état second ; il a besoin de sa dose pour échapper à son quotidien. Durant le set, les Oh Sees lui amenèrent même des petites gâteries, des éléments que Petit Orc prit avec de la bave au coin de la bouche ; une partie instrumentale de plus de 6 minutes (pour une piste qui en fait 8) menée par des nappes de synthés et des violons pour un rendu assez hypnotique et aventureux – Petit Orc aime entrer en transe – ou encore ces solos de batteries en toute fin de set, assez basiques, mais qui font leur effet.
Petit Orc a eu peur lorsqu'il a entendu une intro sautillante jouée avec un mini synthé (peut-être un monotron), il a bien cru que son groupe fétiche allait virer électro, mais il a très vite été rassuré et a pu essuyer cette goute de sueur verte qui commençait à lui couler sur son énorme front, ce n'était qu'un petit joujou pour dérouter l'auditoire.
L'intro à l'orgue par contre lui a plu instantanément, ça lui rappelait la musique que Grand Orc écoute dans leur grotte, la même qu'il écoutait lorsqu'il était plus jeune dans les 70's. Il n'a été déçu qu'une seule fois durant le set, enfin, pas vraiment déçu, plutôt frustré ; il y a une piste instrumentale qui se veut assez paranoïaque et noisy, en réalité c'est l'ambiance qui est ainsi et le groupe fait tout pour faire monter la sauce, Petit Orc était happé par ce son brumeux et par les voix fantomatiques au loin et lorsque la guitare plus agressive est apparu il s'est dit que c'était le moment explosif qu'il attendait, que toute la salle allait être retournée, que tout le monde allait se rentrer dedans – pas seulement les fans de pogos, même ceux qui y sont généralement réticents – mais non, une explosion d'ampli et fini... Petit Orc n'aime pas rester sur sa faim, il aime quand les promesses sont tenues, alors Petit Orc laissa couler une petite larme pendant que le groupe jouait une compo à la cool, comme si les gars avaient vu que Petit Orc était un peu triste et qu'il fallait le réconforter ; cette nouvelle instrumentale lui réchauffa le cœur, il était de nouveau prêt à s'éclater avec les Oh Sees qui petit à petit sombraient dans les ténèbres – Oh Sees et Ozzy ça se ressemble un peu non ? En entendant la voix la plus douce et calme de John Dwyer, Petit Orc s'est dit qu'il serait meilleur conteur et chanteur de berceuses que Grand Orc, mais avec John on n'est jamais sûr qu'il tienne cette douceur sur la durée – le classique calme avant la tempête.
50 minutes plus tard, Petit Orc ressortit de la salle et courut retourner dans sa grotte avant que Grand Orc se rendit compte de son absence et l'attendit pour lui étirer encore plus les oreilles. Une fois revenu et couché sur sa paillasse, Petit Orc repensa à ce qu'il venait d'assister et d'entendre et se demanda s'il ne venait pas de vivre sa meilleure expérience avec son groupe fétiche. Il eut l'impression que l'actuelle bande à Dwyer était la plus douée, qu'elle maîtrisait les différents styles auxquels elle s'essayait et qu'elle avait réussi à créer un ensemble de chansons à la fois différentes et sacrément homogènes. Petit Orc put se rendormir tranquillement et revoir ce set à l'infini dans ses meilleurs rêves.
Excellent ! 18/20 | par Beckuto |
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