Thee Oh Sees
Help |
Label :
In The Red |
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Un an tout pile après The Master's Bedroom .., le bulldozer californien est de retour. Enterrant une bonne fois pour toute les délires freak-folk de The Ohsees avec le DVD live "Thee Hounds of Foggy Notion" en 2008, les Thee Oh Sees signent définitivement pour le rock garage poisseux avec Help.
Comme toujours avec la bande, le titre d'ouverture ratisse large en libérant une forte odeur de tube, histoire d'appâter l'oreille. Grand favori pour les clôtures des lives de l'époque, "Enemy Destruct" est une ode au pogo et à la sueur. Fidèle aux enregistrements sur bande, le groupe opte pour l'énergie instantanée du live, négligeant les overdubs. Tout est gravé dans la cire sur le moment, en témoignent les bribes de conversations qui se glissent entre les morceaux.
Le gros son Thee Oh Sees est là, guitare acérée, section rythmique proéminente, chœurs hallucinés, en plus de quoi on sent une petite volonté d'expérimentations. Par là, de menues flûtes s'invitent innocemment dans le mix ("Meat Step Lively"), ici, on assiste aux premiers moments d'improvisations krautrock ("Ruby Go Home", "Go Meet the Seed" et leurs instrumentaux à rallonge). En face, d'étranges claviers papillonnent fébrilement au début des pistes ("A Flag in the Court", "Soda St.1") et préfigurent le son que concrétisera le grand manitou John Dwyer dans son projet solo Damaged Bug en 2014.
L'album se déroule comme un banquet, la formule reste la même que sur l'opus précédent, mais le groupe est déjà encensé; régularité stakhanovienne de parutions et concerts volcaniques furent les clefs d'un mérite qui se transformera en succès au fil des années. Dig in !
Comme toujours avec la bande, le titre d'ouverture ratisse large en libérant une forte odeur de tube, histoire d'appâter l'oreille. Grand favori pour les clôtures des lives de l'époque, "Enemy Destruct" est une ode au pogo et à la sueur. Fidèle aux enregistrements sur bande, le groupe opte pour l'énergie instantanée du live, négligeant les overdubs. Tout est gravé dans la cire sur le moment, en témoignent les bribes de conversations qui se glissent entre les morceaux.
Le gros son Thee Oh Sees est là, guitare acérée, section rythmique proéminente, chœurs hallucinés, en plus de quoi on sent une petite volonté d'expérimentations. Par là, de menues flûtes s'invitent innocemment dans le mix ("Meat Step Lively"), ici, on assiste aux premiers moments d'improvisations krautrock ("Ruby Go Home", "Go Meet the Seed" et leurs instrumentaux à rallonge). En face, d'étranges claviers papillonnent fébrilement au début des pistes ("A Flag in the Court", "Soda St.1") et préfigurent le son que concrétisera le grand manitou John Dwyer dans son projet solo Damaged Bug en 2014.
L'album se déroule comme un banquet, la formule reste la même que sur l'opus précédent, mais le groupe est déjà encensé; régularité stakhanovienne de parutions et concerts volcaniques furent les clefs d'un mérite qui se transformera en succès au fil des années. Dig in !
Parfait 17/20 | par Lulum |
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