Thee Oh Sees
Lyon [Epicerie Moderne (Feyzin)] - samedi 13 mai 2017 |
Meilleur concert de l'année en prévision ?
Fraîchement initié à la folie guerrière des Thee Oh Sees, j'ai prestement sauté sur l'occasion de leur tournée actuelle pour un baptême des plus rock'n'roll !
Arrive le fameux soir; après la mise en condition narcotique, je me glisse dans la salle juste à temps pour la première partie, les trépidantes DECIBELLES, power trio féminin aux coupes punks, porté par une terrible batteuse qui ne dénoterait pas dans la formation au grand Dwyer ; une excellente découverte.
Quelque peu retardée par un fusible grillé, l'installation des Thee Oh Sees s'achève sur une impro des deux batteurs pendant que John se branche, tourne les potards à balle, et nous salue d'un "ouais ouais motherfuckers" prophétique. Sans plus tarder, "Plastic Plant", issu du dernier album, est envoyé, et c'est parti pour un pogo général qui durera près d'une heure et demi.
C'est bien simple, un concert des Thee Oh Sees, c'est une cour de récré pour (jeunes) adultes : bières qui volent, arrachage de T-shirts, lunettes égarées (oui, j'ai eu très chaud ..), chutes de crowdsurfers, un joyeux bordel auquel tout le monde se prête sans rechigner. Toute sensation d'évanouissement à la fin d'un morceau se fait suivre illico par un intense besoin de bondir, et ce à l'infini.
Les deux derniers albums, assez expérimentaux, son un peu mis de coté, la part belle étant faite aux tubes épileptiques; "Toe Cutter / Thumb Buster", "Tidal Wave" ou "I Come From The Mountain", joués pour la 1000ème fois mais toujours avec autant de fougue. Dwyer s'anime tel un serpent, crache, éructe, avale son micro, malmène son instrument pour notre plus grand bonheur. Instant d'éternité avec "The Dream", morceau emblématique par excellence, générera quelques généreux gallons de sueur.
Le set se termine sur "Contraption/Soul Desert" et ses "ha! ha!" démoniaques, et la foule se presse vers l'air frais de la sortie, encore hilare.
Meilleur concert de l'année ? Probablement, mais je le savais déjà.
Fraîchement initié à la folie guerrière des Thee Oh Sees, j'ai prestement sauté sur l'occasion de leur tournée actuelle pour un baptême des plus rock'n'roll !
Arrive le fameux soir; après la mise en condition narcotique, je me glisse dans la salle juste à temps pour la première partie, les trépidantes DECIBELLES, power trio féminin aux coupes punks, porté par une terrible batteuse qui ne dénoterait pas dans la formation au grand Dwyer ; une excellente découverte.
Quelque peu retardée par un fusible grillé, l'installation des Thee Oh Sees s'achève sur une impro des deux batteurs pendant que John se branche, tourne les potards à balle, et nous salue d'un "ouais ouais motherfuckers" prophétique. Sans plus tarder, "Plastic Plant", issu du dernier album, est envoyé, et c'est parti pour un pogo général qui durera près d'une heure et demi.
C'est bien simple, un concert des Thee Oh Sees, c'est une cour de récré pour (jeunes) adultes : bières qui volent, arrachage de T-shirts, lunettes égarées (oui, j'ai eu très chaud ..), chutes de crowdsurfers, un joyeux bordel auquel tout le monde se prête sans rechigner. Toute sensation d'évanouissement à la fin d'un morceau se fait suivre illico par un intense besoin de bondir, et ce à l'infini.
Les deux derniers albums, assez expérimentaux, son un peu mis de coté, la part belle étant faite aux tubes épileptiques; "Toe Cutter / Thumb Buster", "Tidal Wave" ou "I Come From The Mountain", joués pour la 1000ème fois mais toujours avec autant de fougue. Dwyer s'anime tel un serpent, crache, éructe, avale son micro, malmène son instrument pour notre plus grand bonheur. Instant d'éternité avec "The Dream", morceau emblématique par excellence, générera quelques généreux gallons de sueur.
Le set se termine sur "Contraption/Soul Desert" et ses "ha! ha!" démoniaques, et la foule se presse vers l'air frais de la sortie, encore hilare.
Meilleur concert de l'année ? Probablement, mais je le savais déjà.
| Intemporel ! ! ! 20/20 | par Lulum |
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