Yo La Tengo
Fakebook |
Label :
Bar / None |
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En 1990, Yo La Tengo décide de faire un album de reprise de folk-rock traditionnel. Ainsi, sur les 16 chansons que comporte Fakebook, 11 sont des reprises.
Et qu'est-ce que cela donne ?
Et bien, n'y allons pas par 4 chemins : c'est excellent ! Du son propre (mais pas trop), des reprises superbement réinterprétées (dont le mythique "Speeding Motorcycle" de Daniel Johnston), des compositions mûres et abouties... Quel charme, quelle unité dans cet album !! Malgré le nombre important de reprises, cette oeuvre a réellement une âme.
Bravo Yo La Tengo.
Et qu'est-ce que cela donne ?
Et bien, n'y allons pas par 4 chemins : c'est excellent ! Du son propre (mais pas trop), des reprises superbement réinterprétées (dont le mythique "Speeding Motorcycle" de Daniel Johnston), des compositions mûres et abouties... Quel charme, quelle unité dans cet album !! Malgré le nombre important de reprises, cette oeuvre a réellement une âme.
Bravo Yo La Tengo.
Parfait 17/20 | par X_Shape104 |
Posté le 02 avril 2006 à 20 h 48 |
Quand Yo La Tengo décide de rendre hommage aux artistes qui ont influencé le groupe, cela donne un excellent album de reprises.
Ainsi, sur les 16 perles de l'album, 11 appartiennent entre autre aux Flaming Groovies (excellente cover de "You Tore Me Down" faite d'arpèges cristallins et de douceur susurrée par la voix de Georgia Hubley), à Daniel Johnston (émouvante version de son "Speeding Motorcycle") ou encore à John Cale (une version à pleurer d'"Andalucia").
Tout au long de l'album, c'est tout le folklore de la musique américaine qui est passé à la moulinette du talent des Yo La Tengo, de l'hawaïen "Can't Forget" au très pop "The One To Cry", le groupe mélangeant allègrement et dans une énergie communicative country, rock, ballades pop, americana pour un voyage au coeur de l'Amérique profonde.
Un disque à emporter sur une île déserte.
Ainsi, sur les 16 perles de l'album, 11 appartiennent entre autre aux Flaming Groovies (excellente cover de "You Tore Me Down" faite d'arpèges cristallins et de douceur susurrée par la voix de Georgia Hubley), à Daniel Johnston (émouvante version de son "Speeding Motorcycle") ou encore à John Cale (une version à pleurer d'"Andalucia").
Tout au long de l'album, c'est tout le folklore de la musique américaine qui est passé à la moulinette du talent des Yo La Tengo, de l'hawaïen "Can't Forget" au très pop "The One To Cry", le groupe mélangeant allègrement et dans une énergie communicative country, rock, ballades pop, americana pour un voyage au coeur de l'Amérique profonde.
Un disque à emporter sur une île déserte.
Parfait 17/20
Posté le 05 décembre 2007 à 16 h 18 |
Il est certains qualificatifs qui peuvent paraître bien péjoratifs : des mots tels que 'attachant', 'attendrissant'. On ne qualifie pas quelqu'un d'attachant' sans s'exposer à une rancoeur que l'on peut aisément concevoir ; on n'aime pas être 'attachant', tout comme on se vexe lorsque l'on découvre qu'on est 'attendrissant'. Sérieux ! Nous ne sommes pas là pour se faire caresser la tête ! D'ici à la pitié, il n'y a qu'un pas ! Bon... Fakebook est un disque qui passe outre ces lieux communs, et qui, même, les arbore avec fierté. Nous avons ici affaire au disque de chevet (autre cliché agaçant) parfait, celui que l'on réécoutera toujours, le sourire aux lèvres, et ceci jusqu'à l'hospice.
Ce disque est un plaisir totalement personnel et solitaire : "Tore Me Down", "Here Comes My Baby" ou "Andalucia" ne s'écoutent qu'absolument seul.Gare à celui qui s'en servirai comme musique d'ambiance! Tout ce que nous avons à faire est de le prêter ou le conseiller en refusant catégoriquement une écoute collective. Et dire que Yo La Tengo -tel Coltrane gravant une galette de ballades- enregistra cet album pour faire taire leurs détracteurs qui affirmaient qu'ils jouaient vite pour pallier leur manque de technique... écoutons juste cette version acoustique de "Barnaby, Hardly Working", presque supérieure à l'originale. Nous sommes au devant d'un fait étrange : tous les morceaux de l'album semblent être des originaux, du Yo La Tengo pur jus et grand cru. Ceci n'est pas un disque qui vieillira. Pour sûr.
Ce disque est un plaisir totalement personnel et solitaire : "Tore Me Down", "Here Comes My Baby" ou "Andalucia" ne s'écoutent qu'absolument seul.Gare à celui qui s'en servirai comme musique d'ambiance! Tout ce que nous avons à faire est de le prêter ou le conseiller en refusant catégoriquement une écoute collective. Et dire que Yo La Tengo -tel Coltrane gravant une galette de ballades- enregistra cet album pour faire taire leurs détracteurs qui affirmaient qu'ils jouaient vite pour pallier leur manque de technique... écoutons juste cette version acoustique de "Barnaby, Hardly Working", presque supérieure à l'originale. Nous sommes au devant d'un fait étrange : tous les morceaux de l'album semblent être des originaux, du Yo La Tengo pur jus et grand cru. Ceci n'est pas un disque qui vieillira. Pour sûr.
Exceptionnel ! ! 19/20
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