Julie Doiron
Paris [Folk You Festival (au Divan Du Monde)] - samedi 13 juin 2015 |
On a eu peur. Lorsque Julie Doiron – moitié des popeux lo-fi d'Eric's Trip, responsables du superbe Lost Wisdom en collaboration avec Mount Eerie, et of course artiste solo de renom – seule sur la scène du Divan du Monde, empoigne sa guitare électrique et entame sa première bluette... c'est pas ça.
Dans tous les styles auxquels on a accolé ce qui est depuis devenu un préfixe, "indie-", on a l'habitude des voix cassées, disgracieuses, fausses, fatiguées, mais honnêtes. Mais ce soir, la voix de Julie est juste faible. Je commence à bien la connaître la Canadienne et sa petite voix soufflée, discrète, et je sais que ce n'est pas celle-là que j'entends alors. Le chant est faible dans le micro, la gorge est rauque, les longues notes se brisent vite et ne parlons même pas des notes aiguës. Dès la fin du morceau, Julie confirme mon sentiment dans un petit interlude parlé où elle nous annonce qu'elle était aphone deux jours auparavant et qu'elle est toujours en rémission. Enfin quand je dis "petit interlude"... Est-ce parce que sa voix flanche qu'elle en profite pour combler entre les morceaux ? Ou est-ce simplement qu'elle est bavarde et à l'aise ? Quoi qu'il en soit, entre chaque chanson la demoiselle saisit l'occasion de tchatcher, nous raconter sa vie, l'histoire de son morceau, sa fille, la pluie, le beau temps. Et c'est plutôt plaisant ! Julie rafraîchit par son naturel, amuse le public (moi en tout cas) en faisant mine d'entamer son morceau suivant avant de décider finalement de se remettre à parler.
On a qu'une seule envie, lui pardonner pour ce début en quart de teinte. De toute façon, côté musical tout ira de mieux en mieux à mesure qu'on avancera dans le show. Sa voix retrouve petit à petit de sa vigueur et illumine à nouveaux ses petites chansons douces, et l'individu qui se fait appeler Black Yaya – qu'on aura reconnu comme étant David Ivar de Herman Düne – finira par se ramener aux côtés de la demoiselle pour apporter un peu plus d'électricité à tout cela : tout est bien qui finit bien.
Dans tous les styles auxquels on a accolé ce qui est depuis devenu un préfixe, "indie-", on a l'habitude des voix cassées, disgracieuses, fausses, fatiguées, mais honnêtes. Mais ce soir, la voix de Julie est juste faible. Je commence à bien la connaître la Canadienne et sa petite voix soufflée, discrète, et je sais que ce n'est pas celle-là que j'entends alors. Le chant est faible dans le micro, la gorge est rauque, les longues notes se brisent vite et ne parlons même pas des notes aiguës. Dès la fin du morceau, Julie confirme mon sentiment dans un petit interlude parlé où elle nous annonce qu'elle était aphone deux jours auparavant et qu'elle est toujours en rémission. Enfin quand je dis "petit interlude"... Est-ce parce que sa voix flanche qu'elle en profite pour combler entre les morceaux ? Ou est-ce simplement qu'elle est bavarde et à l'aise ? Quoi qu'il en soit, entre chaque chanson la demoiselle saisit l'occasion de tchatcher, nous raconter sa vie, l'histoire de son morceau, sa fille, la pluie, le beau temps. Et c'est plutôt plaisant ! Julie rafraîchit par son naturel, amuse le public (moi en tout cas) en faisant mine d'entamer son morceau suivant avant de décider finalement de se remettre à parler.
On a qu'une seule envie, lui pardonner pour ce début en quart de teinte. De toute façon, côté musical tout ira de mieux en mieux à mesure qu'on avancera dans le show. Sa voix retrouve petit à petit de sa vigueur et illumine à nouveaux ses petites chansons douces, et l'individu qui se fait appeler Black Yaya – qu'on aura reconnu comme étant David Ivar de Herman Düne – finira par se ramener aux côtés de la demoiselle pour apporter un peu plus d'électricité à tout cela : tout est bien qui finit bien.
Bon 15/20 | par X_Wazoo |
Photo prise par Jean Marc Ferre
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