Julie Doiron
So Many Days |
Label :
Aporia |
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Que devient Julie Doiron ? Alors que ses potes accumulent les sorties confidentielles – Stanley Brinks, Turner Cody – ou plus en vues – Black Yaya – notre amie canadienne n'a pas enregistré un disque depuis 2012.
Depuis So Many Days, neuvième collection de chansons douces-amères. Neuvième album sobrement produit par Rick White, le vieux camarade d'Eric's Trip, groupe avec lequel Julie a débuté, il y a une éternité. Cars and Trucks", le premier titre, est une invitation au voyage, un condensé de ce qu'elle sait faire de mieux : regarder les voitures défiler au loin et nous transmettre toute la mélancolie des aventures passées et des escapades à venir en alternant ambiances bucoliques et orageuses. Elle nous prend par la main et nous entraîne dans une douce ballade autour de chez elle ("By The Lake"). Une ballade automnale où les feuilles mortes nous rappellent l'être cher ("Beneath the Leaves").
Ecouter So Many Days, c'est prendre des nouvelles de Julie, se promener en son agréable compagnie. Elle vieillit, elle se souvient, elle est triste ("Can't Make It No More") et il suffit de vieillir, de se souvenir et d'être triste pour apprécier son songwriting sincère et juste. Si vous croyez à la catharsis via une simple chanson folk, Julie saura consoler vos peines de cœurs ("Where Are You") et vos désillusions ("I Thought I Could Do It"). Elle saura vous bercer et vous redonner l'espoir, vous faire tenir bon jusqu'au prochain printemps ("Last Night I Lay In Bed").
Mais que devient Julie ? Pourquoi offre-t-on le succès à Courtney Barnett et pas à elle ? Pourquoi cet album et le précédent ne sont pas plus médiatisés ? Julie s'en fout. Julie n'enregistre plus mais elle tourne beaucoup. Elle a délaissé le studio pour faire vivre ses ritournelles sur la route. C'est une artiste qui bouge et rencontre son public, une troubadour qu'on attend impatiemment de voir débarquer près de chez soi. On l'a vu en France en juin dernier. On espère la revoir dès que possible.
Depuis So Many Days, neuvième collection de chansons douces-amères. Neuvième album sobrement produit par Rick White, le vieux camarade d'Eric's Trip, groupe avec lequel Julie a débuté, il y a une éternité. Cars and Trucks", le premier titre, est une invitation au voyage, un condensé de ce qu'elle sait faire de mieux : regarder les voitures défiler au loin et nous transmettre toute la mélancolie des aventures passées et des escapades à venir en alternant ambiances bucoliques et orageuses. Elle nous prend par la main et nous entraîne dans une douce ballade autour de chez elle ("By The Lake"). Une ballade automnale où les feuilles mortes nous rappellent l'être cher ("Beneath the Leaves").
Ecouter So Many Days, c'est prendre des nouvelles de Julie, se promener en son agréable compagnie. Elle vieillit, elle se souvient, elle est triste ("Can't Make It No More") et il suffit de vieillir, de se souvenir et d'être triste pour apprécier son songwriting sincère et juste. Si vous croyez à la catharsis via une simple chanson folk, Julie saura consoler vos peines de cœurs ("Where Are You") et vos désillusions ("I Thought I Could Do It"). Elle saura vous bercer et vous redonner l'espoir, vous faire tenir bon jusqu'au prochain printemps ("Last Night I Lay In Bed").
Mais que devient Julie ? Pourquoi offre-t-on le succès à Courtney Barnett et pas à elle ? Pourquoi cet album et le précédent ne sont pas plus médiatisés ? Julie s'en fout. Julie n'enregistre plus mais elle tourne beaucoup. Elle a délaissé le studio pour faire vivre ses ritournelles sur la route. C'est une artiste qui bouge et rencontre son public, une troubadour qu'on attend impatiemment de voir débarquer près de chez soi. On l'a vu en France en juin dernier. On espère la revoir dès que possible.
Très bon 16/20 | par Dylanesque |
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