Julie Doiron
Woke Myself Up |
Label :
Jagjaguwar |
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En ce début 2007, Julie Doiron nous offre un petit bout de son comme elle en a le secret. Une pièce discrète, anecdotique, presque misérable dans cette marée indé, mais cela fait toujours du bien d'avoir trois fois rien sous la main pour se ressourcer. Aidée par Rick White, Mark Gaudet et Chris Thompson, la voici pour notre plaisir renouant avec ses anciens compagnons d'Eric's Trip pour un Woke Myself Up pourtant toujours léger et intime. Bien que ne délaissant pas le cadre minimaliste de son univers, la musique de la jeune dame se trouve plus puissante par l'apport de ces autres têtes, guitare, basse et batterie en soutien, pour agrémenter le plus chaleureusement possible ces nouvelles pièces solo. On retient dès la première tournée "Don't Wanna Be Liked By You" et son humeur saturée que l'on entend pas tous les jours chez la musicienne. Le lo-fi, véritable héritier du rock sale ? hum... En tout cas, cet écarts vicéral de toute beauté ainsi que d'autres –le lead de guitare ambiant sur "The Wrong Guy"- constituent, à la manière d'œuvres tel que le From The Blue House de Lauren Hoffman ou l'esprit plus dégagé de la récente Chan Marshall, une réflexion tant agréable que non négligeable sur les chemins que peut arpenter ce courant musical.
Le disque ne dure pas très longtemps, les chansonnettes vont droit au but, et la distance rafraîchissante de Doiron fait toujours autant plaisir à entendre. Ne s'éloignant pas de l'esprit pudique érigé jusqu'ici au bout de Goodnight Nobody, la canadienne enchaîne à une vitesse fulgurante les douces mélodies de folk pudique enregistrée sans trop de prises (en tout cas pas jusqu'à la ‘prise de tête'). Cela n'est pas nécessaire et s'impose comme une évidence à la lecture de moments nommés "Swan Pond", "Yer Kids" ou encore "Me And My Friend". Privilégier l'intention sincère qui fait la meilleure musique minimaliste. Cela va même à en ressentir les défauts rythmiques (sur le malgré tout magnifique "No More") ou les laisser-aller au niveau des chœurs léthargiques qui foisonnent dans le répertoire de l'artiste. On n'en viendrait même à se demander si le miaulement du chat qu'on entend sur "I Left Town" n'est pas un heureux accident qui de toute manière ne peut faire que sourire... ça résumerait pas mal de chose et en tout cas l'art de la demoiselle...
Moins d'une demi-heure de presque rien, si ce n'est un bonheur sonore à l'écoute de la douce Doiron qui compose au plus simple. Un beau petit rayon de soleil qui nous tiendra un peu plus au chaud cet hiver.
Le disque ne dure pas très longtemps, les chansonnettes vont droit au but, et la distance rafraîchissante de Doiron fait toujours autant plaisir à entendre. Ne s'éloignant pas de l'esprit pudique érigé jusqu'ici au bout de Goodnight Nobody, la canadienne enchaîne à une vitesse fulgurante les douces mélodies de folk pudique enregistrée sans trop de prises (en tout cas pas jusqu'à la ‘prise de tête'). Cela n'est pas nécessaire et s'impose comme une évidence à la lecture de moments nommés "Swan Pond", "Yer Kids" ou encore "Me And My Friend". Privilégier l'intention sincère qui fait la meilleure musique minimaliste. Cela va même à en ressentir les défauts rythmiques (sur le malgré tout magnifique "No More") ou les laisser-aller au niveau des chœurs léthargiques qui foisonnent dans le répertoire de l'artiste. On n'en viendrait même à se demander si le miaulement du chat qu'on entend sur "I Left Town" n'est pas un heureux accident qui de toute manière ne peut faire que sourire... ça résumerait pas mal de chose et en tout cas l'art de la demoiselle...
Moins d'une demi-heure de presque rien, si ce n'est un bonheur sonore à l'écoute de la douce Doiron qui compose au plus simple. Un beau petit rayon de soleil qui nous tiendra un peu plus au chaud cet hiver.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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