Julie Doiron
I Can Wonder What You Did With Your Day |
Label :
Jagjaguwar |
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Julie Doiron, c'est une artiste auquel on s'attache très rapidement. Armé d'une déjà longue discographie très cohérente, de multiples collaborations exemplaires, elle bénéficie en plus d'un joli minois. Sa principale qualité est surtout de savoir pondre en toute simplicité les plus authentiques des chansons, avec la plus tendre des voix. Et c'est pas rien...
Pas de grands changements avec ce dernier album en date, une solide collections de chansons où l'introspéction et le dépouillement font loi. Certes, l'ambiance est un peu plus survoltée que d'habitude, les guitares grondent et la production de Rick White achève de rendre le tout lo-fi, entendez par là joliment crade. Sur les titres les plus enlevés, comme "Spill Yer Lungs" ou "Consolation Prizes", on a un peu l'impression d'entendre une adolescente canadienne sautiller dans une maison en bois au fond d'une forêt enneigé. Elle chante pour faire fondre la neige, puis gazouille pour faire revenir le printemps.
Chaque piste réussit à convaincre, sans jamais forcer, d'une manière vraiment naturelle. On a affaire à des textes très personnelles, intelligents. Même la courte escapade dans la langue de Molière ne fait pas tâche ("Je le Savais"). Bref, aucune faiblesse à signaler, Julie Doiron affirme son talent, sa candeur et comme d'habitude, fait souffler un vent frais sur nos platines ("Borrowed Minivans", "When Brakes Get Wet"). Réchauffe nos petits coeurs avec "It's Always Nice to Come Home", la plus dépouillée et ravissante des ballades. Pas d'influences à déclarer, Julie Doiron affirme son style et nous offre son meilleur album. C'est très généreux de sa part.
En attendant le printemps, ce joli album saura assurément vous faire passer l'hiver.
Pas de grands changements avec ce dernier album en date, une solide collections de chansons où l'introspéction et le dépouillement font loi. Certes, l'ambiance est un peu plus survoltée que d'habitude, les guitares grondent et la production de Rick White achève de rendre le tout lo-fi, entendez par là joliment crade. Sur les titres les plus enlevés, comme "Spill Yer Lungs" ou "Consolation Prizes", on a un peu l'impression d'entendre une adolescente canadienne sautiller dans une maison en bois au fond d'une forêt enneigé. Elle chante pour faire fondre la neige, puis gazouille pour faire revenir le printemps.
Chaque piste réussit à convaincre, sans jamais forcer, d'une manière vraiment naturelle. On a affaire à des textes très personnelles, intelligents. Même la courte escapade dans la langue de Molière ne fait pas tâche ("Je le Savais"). Bref, aucune faiblesse à signaler, Julie Doiron affirme son talent, sa candeur et comme d'habitude, fait souffler un vent frais sur nos platines ("Borrowed Minivans", "When Brakes Get Wet"). Réchauffe nos petits coeurs avec "It's Always Nice to Come Home", la plus dépouillée et ravissante des ballades. Pas d'influences à déclarer, Julie Doiron affirme son style et nous offre son meilleur album. C'est très généreux de sa part.
En attendant le printemps, ce joli album saura assurément vous faire passer l'hiver.
Parfait 17/20 | par Dylanesque |
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