Alice Cooper
Billion Dollar Babies |
Label :
Warner |
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Voilà sûrement le disque qu'Alice Cooper voulait réaliser en composant School's Out. Love It To Death était un classique instantané, mais peut-être un peu simple. Killer était plus fantasque, mais peut-être un peu trop hard rock. School's Out était plus original, mais peut-être un peu incohérent. Billion Dollar Babies s'attelle à réunir l'approche de ces différents albums en filant l'univers déjanté d'Alice Cooper, avec un équilibre qui semble parfaitement trouvé.
Oui, la musique y est parfois hard-rock, mais on y retrouve l'aspect cabaret-music hall et les expérimentations de School's Out. Cependant, cette fois, elles semblent plus maîtrisées, ce qui rend l'ensemble plus solide et surtout plus accrocheur pour l'auditeur. On est face ici à un concept album réussi, en ceci que le tout est cohérent si on l'écoute dans sa globalité et que les morceaux sont néanmoins excellents si on les prend individuellement.
Le tout est encore une fois appuyé par une production irréprochable, Bob Ezrin étant toujours aux manettes. L'interprétation également, même s'il parait que, du fait de sa santé ou de ses problèmes d'alcool, le guitariste Glen Buxton n'aurait pas joué sur l'ensemble du disque. Billion Dollar Babies tire à boulets rouges sur la société américaine, en critiquant le star system ("Elected"), le harcèlement sexuel ("Raped And Freezin'"), le conflit de génération ("Generation Landslide"), mais n'oublie pas non plus de nous régaler de récits d'horreurs grand-guignolesques avec le morceau titre, sur lequel Donovan participe aux backvoices. Une chanson sur le dentiste ("Unfinished Sweet") ou une sur la nécrophilie judicieusement intitulée "I Love The Dead". Cette dernière ainsi que "Sick Things" sont d'ailleurs assez annonciatrices de ce que Furnier fera en solo à partir de Welcome To My Nightmare. En moins bien, mais toujours sous le nom d'Alice Cooper.
Certains titres sont aujourd'hui des classiques, comme "Billion Dollar Babies" ou "No More Mr. Nice Guy", tous deux plutôt hard rock, mais les autres moins connus ne sont pas en reste niveau qualité.
Avec cet album, Alice Cooper nous propose le concept album absolu du rock américain des années 70. Sorte de pendant noir à Ziggy Stardust, il rencontre le succès international, la célébrité et la reconnaissance. Amplement mérités.
Oui, la musique y est parfois hard-rock, mais on y retrouve l'aspect cabaret-music hall et les expérimentations de School's Out. Cependant, cette fois, elles semblent plus maîtrisées, ce qui rend l'ensemble plus solide et surtout plus accrocheur pour l'auditeur. On est face ici à un concept album réussi, en ceci que le tout est cohérent si on l'écoute dans sa globalité et que les morceaux sont néanmoins excellents si on les prend individuellement.
Le tout est encore une fois appuyé par une production irréprochable, Bob Ezrin étant toujours aux manettes. L'interprétation également, même s'il parait que, du fait de sa santé ou de ses problèmes d'alcool, le guitariste Glen Buxton n'aurait pas joué sur l'ensemble du disque. Billion Dollar Babies tire à boulets rouges sur la société américaine, en critiquant le star system ("Elected"), le harcèlement sexuel ("Raped And Freezin'"), le conflit de génération ("Generation Landslide"), mais n'oublie pas non plus de nous régaler de récits d'horreurs grand-guignolesques avec le morceau titre, sur lequel Donovan participe aux backvoices. Une chanson sur le dentiste ("Unfinished Sweet") ou une sur la nécrophilie judicieusement intitulée "I Love The Dead". Cette dernière ainsi que "Sick Things" sont d'ailleurs assez annonciatrices de ce que Furnier fera en solo à partir de Welcome To My Nightmare. En moins bien, mais toujours sous le nom d'Alice Cooper.
Certains titres sont aujourd'hui des classiques, comme "Billion Dollar Babies" ou "No More Mr. Nice Guy", tous deux plutôt hard rock, mais les autres moins connus ne sont pas en reste niveau qualité.
Avec cet album, Alice Cooper nous propose le concept album absolu du rock américain des années 70. Sorte de pendant noir à Ziggy Stardust, il rencontre le succès international, la célébrité et la reconnaissance. Amplement mérités.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Blackcondorguy |
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