Converge
Budapest - Hongrie [A38] - lundi 28 juillet 2008 |
Ca y est j'en suis sûr, je n'ai plus le moindre doute... Et je n'en ai jamais douté d'ailleurs. Mais là, quand même...
Ca se passait à Budapest. Sur une péniche. A38 qu'elle s'appelle, et accessoirement la salle de concert de la ville possédant les plus belles prouesses sonores. Et en ce lundi soir, Converge est passé par là avec ses amis de Integrity et Coliseum. Pour tout avouer, je ne me souviens plus exactement de qui a ouvert les hostilités. Integrity ou Coliseum ? Je ne sais plus très bien. Mais ce dont je me souviens c'est d'un premier groupe franchement pas terrible et du suivant plus intéressant... Et finalement, je m'en fous. Mais tout ça c'est anecdotique. Car lorsque Kurt Ballou et sa bande débarquent sur scène, ce n'est VRAIMENT plus la même chose... C'est l'artillerie lourde qui est de sortie !
Dans la chaleur de cette nuit estivale, Converge a délivré un set d'une intensité incroyable. C'est qu'il paraît pas comme ça le Jacob Bannon avec son physique rachitique de junky ayant atteint le stade terminal, et qui n'a plus que la peau sur les os. Où diable trouve-t-il tout cette énergie ? Cette rage ? Comment fait-il pour se démener autant ? Mais c'est que ce type-là a également de la rage dans les yeux ! Et je le sais, et tout le monde le savait ce soir. Et tous les autres soirs aussi d'ailleurs.
Alors bien sûr, du haut de ses 20 ans de carrière Converge possède dorénavant un répertoire conséquent et ce soir tout va y passer. TOUT ! No Heroes, You Fail Me, Jane Doe, Petitioning..., le combo ira même jusqu'à jouer un morceau ("My Great Devastator") du split enregistré avec Agraphobic Nosebleed The Poacher Diaries. Quel programme !
Donc ! Comme je disais : j'en suis sûr. Sûr de quoi ? Que Converge est énorme ! Converge est intouchable ! Comment le hardcore peut-il se faire si habité ? Comment font-ils pour conjuguer la puissance de feu de leurs instruments avec cette classe hors-norme ? Un concert de Converge est finalement quelque chose d'assez indéfinissable même si les qualificatifs se font légion : énergique, détonant, agressif, violent, brutal et tout ce que vous voudrez apposer à cette liste... Pendant plus d'une heure le quatuor va balancer un témoignage poignant, joué avec les tripes, et sacrément burné de son œuvre; avant de revenir plus furieux que jamais et d'entamer leur rappel composé d'un seul et unique titre : "Jane Doe" (qui conclut l'album du même nom, et accessoirement le meilleur morceau du groupe tout simplement – à mon humble avis). Près d'un quart d'heure de pure folie à la fois tendu et beau, violent et fédérateur, laissant tout le monde sur les genoux, lessivés. Un final de rêve ! Le final de mes rêves !
La concert terminé, Jacob Bannon, comme à son habitude s'assoit sur le bord de la scène, sourire aux lèvres tapant la discute inlassablement avec son public assis sur la scène, désireux d'échanger avec son public et de recueillir leurs impressions... Comme un gamin qui ne peut pas être plus heureux !
Je le laisserai là, en sueur, lui comme moi d'ailleurs, visiblement heureux (lui comme moi encore une fois). J'irais tremper mes lèvres dans une dernière bière avant de quitter la salle. Et la chaleur de la nuit de Budapest fera alors pâle figure à côté de la chaleur qui habitait l'A38...
Ca se passait à Budapest. Sur une péniche. A38 qu'elle s'appelle, et accessoirement la salle de concert de la ville possédant les plus belles prouesses sonores. Et en ce lundi soir, Converge est passé par là avec ses amis de Integrity et Coliseum. Pour tout avouer, je ne me souviens plus exactement de qui a ouvert les hostilités. Integrity ou Coliseum ? Je ne sais plus très bien. Mais ce dont je me souviens c'est d'un premier groupe franchement pas terrible et du suivant plus intéressant... Et finalement, je m'en fous. Mais tout ça c'est anecdotique. Car lorsque Kurt Ballou et sa bande débarquent sur scène, ce n'est VRAIMENT plus la même chose... C'est l'artillerie lourde qui est de sortie !
Dans la chaleur de cette nuit estivale, Converge a délivré un set d'une intensité incroyable. C'est qu'il paraît pas comme ça le Jacob Bannon avec son physique rachitique de junky ayant atteint le stade terminal, et qui n'a plus que la peau sur les os. Où diable trouve-t-il tout cette énergie ? Cette rage ? Comment fait-il pour se démener autant ? Mais c'est que ce type-là a également de la rage dans les yeux ! Et je le sais, et tout le monde le savait ce soir. Et tous les autres soirs aussi d'ailleurs.
Alors bien sûr, du haut de ses 20 ans de carrière Converge possède dorénavant un répertoire conséquent et ce soir tout va y passer. TOUT ! No Heroes, You Fail Me, Jane Doe, Petitioning..., le combo ira même jusqu'à jouer un morceau ("My Great Devastator") du split enregistré avec Agraphobic Nosebleed The Poacher Diaries. Quel programme !
Donc ! Comme je disais : j'en suis sûr. Sûr de quoi ? Que Converge est énorme ! Converge est intouchable ! Comment le hardcore peut-il se faire si habité ? Comment font-ils pour conjuguer la puissance de feu de leurs instruments avec cette classe hors-norme ? Un concert de Converge est finalement quelque chose d'assez indéfinissable même si les qualificatifs se font légion : énergique, détonant, agressif, violent, brutal et tout ce que vous voudrez apposer à cette liste... Pendant plus d'une heure le quatuor va balancer un témoignage poignant, joué avec les tripes, et sacrément burné de son œuvre; avant de revenir plus furieux que jamais et d'entamer leur rappel composé d'un seul et unique titre : "Jane Doe" (qui conclut l'album du même nom, et accessoirement le meilleur morceau du groupe tout simplement – à mon humble avis). Près d'un quart d'heure de pure folie à la fois tendu et beau, violent et fédérateur, laissant tout le monde sur les genoux, lessivés. Un final de rêve ! Le final de mes rêves !
La concert terminé, Jacob Bannon, comme à son habitude s'assoit sur le bord de la scène, sourire aux lèvres tapant la discute inlassablement avec son public assis sur la scène, désireux d'échanger avec son public et de recueillir leurs impressions... Comme un gamin qui ne peut pas être plus heureux !
Je le laisserai là, en sueur, lui comme moi d'ailleurs, visiblement heureux (lui comme moi encore une fois). J'irais tremper mes lèvres dans une dernière bière avant de quitter la salle. Et la chaleur de la nuit de Budapest fera alors pâle figure à côté de la chaleur qui habitait l'A38...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par X_Jpbowersock |
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