Queen Adreena
Rennes [UBU] - vendredi 28 octobre 2005 |
Ville : Rennes. Salle : UBU. Heure : 20h.
Arrivés dans la salle à 21h, toujours pas de groupe sur scène. Mais le suspense est à son comble, je parle en mon nom bien sûr. Qui va jouer en premier ? Little Bob ou Queen Adreena, aucune idée.
21h10, la musique de la salle s'étouffe, les lumières se tamisent, les gens sifflent et applaudissent. Nous restons à notre table avec nos bières et nos cigarettes.
Little Bob vient d'entrer sur scène et enchaîne les chansons comme un vieux rockeurs fous qui revient de loin.
22h15, tout le monde part s'agglutiner devant la scène en attente de la déjantée Katie-Jane Garside, plus connue sous le nom de Queen Adreena.
'J'étais en train d'écrire au pays de Galle et j'ai entendu des voix et vu des visages et cette personne appelée Princesse Adreena, est sortie vers la lumière et m'a demandé d'écrire une histoire. J'ai pris contrôle d'elle et j'en ai fais une reine et je l'ai utilisée pour écrire.' [Tracks].
Même dégaine qu'à tous ses concerts, la reine Adreena porte des guenilles en guise de vêtement et une simple culotte pour cacher son intimité. Le regard est perçant et le rouge à lèvres persistant.
Le premier son de guitare retentit, Katie-Jane se saisit du micro et c'est parti pour plus d'une heure de déchaînement intense et de spectacle musicale excellent.
Sa voix parfois stridente et toujours impeccable résonne en écho dans les enceintes de la salle. Tout le monde, bouche ouverte, est ébahi de voir une telle décharge d'énergie sortir de ce petit bout de femme et remplir en quelques secondes tout cet endroit exigu.
Un moment de magie s'empare de tout le monde, la rage infuse petit à petit la scène. Le guitariste, Crispin Gray, aux allures de David Bowie nous offre une prestation 'haute en danse'. Le bassiste, pantalon en cuir serré, Stan Smith aux pieds, tête chevelue frisée, reste imperturbable et joue son set sans broncher. Le batteur : rien à dire, le gros poteau de la salle me bouchait la vue, hélas.
Quant à la miss qui mène majestueusement ce groupe, défoncée, bourrée ou je ne sais quoi (peut-être juste aspirée par son personnage), nous dévoile une Queen Adreena hors du commun, à la fois petite fille et femme au lourd vécu, à la fois attendrissante et nerveusement rageante, à la fois surprenante et prévisible. Son rouge à lèvres ne cesse de couler, ses cheveux ne ressemblent plus à rien, elle n'a plus de vêtement, sa petite rose en plastique tient toujours dans sa longue crinière, et elle excelle.
Minuit, le concert est fini. Les membres du groupe s'en vont comme ils sont venus. Nous repartons ravis et extrêmement touchés par cette prestation. Merci Queen Adreena.
Vive la reine !
Arrivés dans la salle à 21h, toujours pas de groupe sur scène. Mais le suspense est à son comble, je parle en mon nom bien sûr. Qui va jouer en premier ? Little Bob ou Queen Adreena, aucune idée.
21h10, la musique de la salle s'étouffe, les lumières se tamisent, les gens sifflent et applaudissent. Nous restons à notre table avec nos bières et nos cigarettes.
Little Bob vient d'entrer sur scène et enchaîne les chansons comme un vieux rockeurs fous qui revient de loin.
22h15, tout le monde part s'agglutiner devant la scène en attente de la déjantée Katie-Jane Garside, plus connue sous le nom de Queen Adreena.
'J'étais en train d'écrire au pays de Galle et j'ai entendu des voix et vu des visages et cette personne appelée Princesse Adreena, est sortie vers la lumière et m'a demandé d'écrire une histoire. J'ai pris contrôle d'elle et j'en ai fais une reine et je l'ai utilisée pour écrire.' [Tracks].
Même dégaine qu'à tous ses concerts, la reine Adreena porte des guenilles en guise de vêtement et une simple culotte pour cacher son intimité. Le regard est perçant et le rouge à lèvres persistant.
Le premier son de guitare retentit, Katie-Jane se saisit du micro et c'est parti pour plus d'une heure de déchaînement intense et de spectacle musicale excellent.
Sa voix parfois stridente et toujours impeccable résonne en écho dans les enceintes de la salle. Tout le monde, bouche ouverte, est ébahi de voir une telle décharge d'énergie sortir de ce petit bout de femme et remplir en quelques secondes tout cet endroit exigu.
Un moment de magie s'empare de tout le monde, la rage infuse petit à petit la scène. Le guitariste, Crispin Gray, aux allures de David Bowie nous offre une prestation 'haute en danse'. Le bassiste, pantalon en cuir serré, Stan Smith aux pieds, tête chevelue frisée, reste imperturbable et joue son set sans broncher. Le batteur : rien à dire, le gros poteau de la salle me bouchait la vue, hélas.
Quant à la miss qui mène majestueusement ce groupe, défoncée, bourrée ou je ne sais quoi (peut-être juste aspirée par son personnage), nous dévoile une Queen Adreena hors du commun, à la fois petite fille et femme au lourd vécu, à la fois attendrissante et nerveusement rageante, à la fois surprenante et prévisible. Son rouge à lèvres ne cesse de couler, ses cheveux ne ressemblent plus à rien, elle n'a plus de vêtement, sa petite rose en plastique tient toujours dans sa longue crinière, et elle excelle.
Minuit, le concert est fini. Les membres du groupe s'en vont comme ils sont venus. Nous repartons ravis et extrêmement touchés par cette prestation. Merci Queen Adreena.
Vive la reine !
Excellent ! 18/20 | par Gristyrock |
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