Queen Adreena

C'est samedi soir. Pépère va honorer Mémère de la seule manière qu'il connaît depuis toujours. Jusqu'au beau jour où dans la chambre du gamin, il tombe sur une casette vidéo frappée d'un triple X. Pépère ouvre des grands yeux et son falzard ‘prisu' devient vite trop étroit et bientôt humide de sensations nouvelles. Mémère va deguster... La métaphore est peut-être osée mais c'est le genre de sensations qu'ont dû ressentir les Bruxellois qui s' étaient déplacés pour Hulk, groupe local de métalleux qui font dans le rock fort (...) et musclé (et vert ?), et dont les oreilles et les yeux rougissent encore de la prestation incendiaire de Queen Adreena.

Incendiaire et chaude comme Katie Jane Garside. Tenue sexe à mort, plastique à damner Benoît XVI, la blonde a le feu sacré voire plus... Sur une rythmique noise endiablée par les bons soins de Crispin Gray, Katie Jane se déchaîne en furie dépenaillée. C'est violent et jouissif, c'est trash et provocant. La voix divague de l'enfantin à la passionaria. Les poses suggestives sont légions : croupe offerte, croisements de jambes, bouteille de brut coincée entre les cuisses, frotti-frotta sur les baffles des retours,... le premier rang profite à plein de l'anatomie de la miss ! La cascade de riffs survoltés assène de véritables coups de massue que l'Orangerie encaisse frénétiquement. Un seul regret : le set ne dure que le temps d'un coup de peigne de Crispin Gray, première partie oblige (gabegie du Botanique !).

Définitivement: Queen Adreena, c'est intense ! Queen Adreena, c'est sulfureux ! Queen Adreena, c'est ardent !

‘'Allez Mémère, ramène tes fesses, c'est samedi soir...''