Calexico
Saint-cloud [Rock En Seine (Grande Scène)] - vendredi 25 août 2006 |
Là, écouter un des plus intéressant groupe américain, allongé sur l'herbe, une bière à la main, sous un soleil parisien pour une fois pas capricieux, en compagnie de milliers d'autres, assis sur la pelouse tout autant, voilà une façon agréable de débuter l'après-midi.
Voilà quatre ans que le festival de la porte de Saint Cloud, à la programmation toujours aussi consciencieuse, clôt de belle manière la saison estivale. D'autant qu'ouvrir par le groupe de Tucson est une riche idée.
Proposant une pop matinée de maracas, violoncelle et guitares sèches, lorgnant volontiers vers le Mexique, Joey Burns et John Convertino (ex-Giant Sand) poussent toujours leur musique vers des rencontres disparates mais lucratives. Encore plus pop et psychédélique qu'avant, Calexico ravit avec des chansons lumineuses et cosmopolites. Surtout lorsqu'ils se mettent à rendre un hommage à Arthur Lee en reprenant toutes trompettes dehors le somptueux et mythique "Alone Again Or", salué par tous. 'This song is dedicaced to his memory'. Son esprit planera sur la suite du set, dévoilant une autre facette des influences (nombreuses) du groupe.
Nul doute qu'après ce concert (bien trop court et servant, a priori, de mise en bouche avant leur concert d'automne) sympathique, la suite du festival, à déambuler parmi les stands, à buller sous les chataîgners, ou à faire la sieste, se fera la tête remplis d'envies d'évasion.
Voilà quatre ans que le festival de la porte de Saint Cloud, à la programmation toujours aussi consciencieuse, clôt de belle manière la saison estivale. D'autant qu'ouvrir par le groupe de Tucson est une riche idée.
Proposant une pop matinée de maracas, violoncelle et guitares sèches, lorgnant volontiers vers le Mexique, Joey Burns et John Convertino (ex-Giant Sand) poussent toujours leur musique vers des rencontres disparates mais lucratives. Encore plus pop et psychédélique qu'avant, Calexico ravit avec des chansons lumineuses et cosmopolites. Surtout lorsqu'ils se mettent à rendre un hommage à Arthur Lee en reprenant toutes trompettes dehors le somptueux et mythique "Alone Again Or", salué par tous. 'This song is dedicaced to his memory'. Son esprit planera sur la suite du set, dévoilant une autre facette des influences (nombreuses) du groupe.
Nul doute qu'après ce concert (bien trop court et servant, a priori, de mise en bouche avant leur concert d'automne) sympathique, la suite du festival, à déambuler parmi les stands, à buller sous les chataîgners, ou à faire la sieste, se fera la tête remplis d'envies d'évasion.
Très bon 16/20 | par Vic |
Photo par TiComo La Fuera.
Posté le 26 août 2006 à 03 h 46 |
Première journée du festival et Calexico se voit confier la dure tache d'ouvrir les festivités sur la Grande Scène. Joey Burns arrive tranquillement avec ses compagnons de route et John Convertino, son ami de toujours. Mèche rebelle et chemise blanche, il fait face à un public venu en nombre pour écouter le dernier disque en live. En trente cinq minutes, chrono en main, les texans proposent une rétrospective rapide de certains titres qui leur ont valu leur réputation pop folk hispanique ("Gypsy's Curse" entre autres) et illustrent aussi Garden Ruin avec conviction. Les deux trompettistes alternent entre leurs instruments de prédilection et un clavier ou une guitare selon leurs envies mais ces allers-retours entre le style initial du groupe et leur nouveau, plus sobre, plus rock n'est pas déplaisant. Le public s'abandonne vite à quelques cris lorsque les notes perçantes de "Cruel" retentissent ou encore pendant "Letter To Bowie Knife" rythmée à souhait. Un des meilleurs moments de ce concert sera sans aucun doute "Roka", magique, la plus latine de Garden Ruin (tout simplement la meilleure), au refrain chanté en espagnol, portée par un solo de trompette sur la fin. La suite du concert est tout autant savoureuse, swinguant quand le moindre rayon de soleil apparaît, explorant un registre plus mélancolique ("Smash") lorsque le temps devient nuageux ou plus puissant avec "All System Red" frénétique presque brouillon mais très intense. Le set s'écoule malheureusement trop vite. Calexico réussit néanmoins à faire bonne figure en un temps limite qui a laissé croire à un rappel, en vain...
Très bon 16/20
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