Calexico

The Black Light

The Black Light

 Label :     City Slang 
 Sortie :    vendredi 22 mai 1998 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Conçu à l'origine comme un storyboard, la musique de The Black Light colle parfaitement à l'histoire : un jeune homme qui s'ennuie dans l'hôtel où il travaille, et qui en se promenant la nuit dans le désert, rencontre le sable, le feu et un cirque mexicain.

Où va-t-il aboutir ? Trouvera-t-il le salut dans les bras de la jeune chanteuse ? Prendra-t-il le train pour quitter la ville ? Sera-t-il toujours vivant le lendemain matin ? Bref, un merveilleux voyage à travers le sud-ouest des Etats-Unis, où les panneaux indicateurs portent les noms de roots, folk, blues, country et même... mariachi. L'enchaînement des chansons nous plonge au coeur de l'Arizona, dans ce désert ou plus rien ne bouge. Commencé par un hommage aux desperados les plus violents, l'album finit par un instrumental qui prend aux trippes et qui laisse dans la bouche un arrière gout de Chili, mélangé à du mescal, le sable collant aux santiags...


Parfait   17/20
par Alex


 Moyenne 18.00/20 

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Posté le 01 juillet 2005 à 10 h 49

Voilà un album original qui sort un peu de l'ordinaire de la production musicale. En mélangeant le rock et le folklore sud américain Calexico sort ici un album quasi-parfait. A moitié instrumental, et à grand renfort de trompette mariachi et autre guitare espagnole, c'est un disque qui sent bon le désert du sud des Etats-Unis et le Mexique tout proche.
Emmené par Joey Buns et John Convertino en parralèle de leur groupe principal Giant Sand, Calexico n'est pas qu'un simple amusement mais bien un réel groupe, aujourdhhui presque plus connu que leur formation d'origine.

Il y aura bien d'autres albums, comme le somptueux Hot Rail mais ce sera l'originalité en moins. Cet album est, à mon avis, leur meileur.
Excellent !   18/20



Posté le 05 juillet 2005 à 09 h 41

Un beau dimanche Dans ma voiture
Sur la route du lac entre vignes, ciel et eau
Isabellita a glissé un disque de Calexico dans la fente du lecteur
Et là mon esprit s'est envollé, loin ...
Cette musique est évocatrice de tellement de choses
Elle a amené un vent de liberté sur mes pensées embrouillées.

Cette musique est libératrice
Elle donne des ailes
Cette musique est faite pour ça
Ecoutez une fois "Minas de Cobre", volume à fond
Sur une petite route
Comment ne pas laisser
Son sourire monter ...
Un groupe inspiré
Encré de tous côtés
Enraciné
Terrien mais aérien.
Excellent !   18/20



Posté le 02 mai 2009 à 01 h 45

Calexico nous propose un trip nocturne en plein désert au milieu de nulle part. Une musique emprunt de mystère des personnages énigmatiques comme cette danseuse pleine de promesses. L'auditeur qui explore ce monde s'y perd corps et âme. Il se laisse engourdir par la musique, et dès lors rien n'est impossible.

La nuit est le principal motif tout au long du disque. Dans l'obscurité, l'esprit ne connaît plus de limite. Exalté par les vapeurs d'encens et la magie gitane, c'est une quête initiatique au bout du rêve que nous fait vivre Calexico. Sorte de voyage de Chihiro à la sauce mexicaine. Tout se passe par évocation, l'image est à peine aperçue entre deux somnolences. L'esprit est libéré du corps et vogue aux frontières du possible.

La basse est lourde et enivrante tandis que les cuivres nous font voyager. On écoute et l'on perçoit le monde d'une façon différente. Des bruits divers surgissent sans que l'on sache ou que l'on voit d'où ils viennent. Au-delà du cercle de lumière noire, le monde est invisible. Le manège s'achève et personne ne sait s'il a réellement existé. L'important n'est pas là, réel ou pas personne n'est le même après ça.
Parfait   17/20



Posté le 26 octobre 2009 à 12 h 00

Et si le génie d'un album se résumait à celui d'une chanson.
"Minas De Cobre (For Better Metal)", passé le cliché Zorro, invite au voyage. Des USA au Mexique. La poésie de Calexico nous emmène, sur fond de musique hispanique et ensoleillée, dans les recoins les plus sombres du désert de l'Arizona. "The world grows dark and bones get cold / you look into your heart and you know / there's something still missing".

The Black Light domine l'excellente discographie de Calexico. Sur aucun autre album le son ne sera aussi brut. De "Gypsy's Curse" à "Frontera", sous la douceur de la batterie de John Convertino, cisaillée par la guitare de Joey Burns, le folk épicé de Calexico fait son effet. Prenez-garde à l'insolation.

Il manque juste inscrit sur la pochette "A movie for your ears".
Intemporel ! ! !   20/20







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