Calexico
Bordeaux [4 Sans] - lundi 23 octobre 2006 |
Depuis Rock en Seine, j'attends de voir Calexico non pas comme interlude musical mais comme un véritable concert. Leur apparition au 4 Sans quelques mois plus tard est la bonne occasion.
Après avoir constaté que la scène est un peu éloigné du public - c'est l'inconvénient majeur du 4 sans - le groupe, au complet comme cet été (le noyau originel Burns/Convertino entouré d'une deuxième guitare, une contrebasse et deux trompettes), entame le set avec les plus belles ballades de Garden Ruin. "Yours And Mine" et "Lucky Dime" sont mises à leur avantage dès le début et conforte le public d'avoir fait le bon choix en venant les voir ce soir. La voix feutrée de Joey Burns et sa simplicité ainsi que l'harmonie qui semble régner entre les différents membres sont belles à voir sur scène.
Alors qu'on apprécie de découvrir le dernier album sur scène, des sonorités dépaysantes surgissent et nous rappèlent par la même occasion que le groupe a construit sa notoriété sur l'intrusion de la culture musicale hispanique dans leur rock. "Quattro" puis "Across The Wire" (Feast Of Wire) nous ramènent sur Terre et transportent alors le concert vers les racines jazz et mariachi de Calexico qui seront alternées avec un jeu plus animé et électrique ("All Systems Red" au final déchaînée) jusqu'à la fin de la soirée.
Cependant, si Garden Ruin est plus accessible par son folk revenant dans les sentiers battus, la valorisation des albums précédents laisse quelques personnes perplexes (moi par exemple), non par rejet total mais par une certaine ignorance concernant leur passé. Cette résistance ne durera heureusement peu de temps vu le rythme et la jovialité dans laquelle sont interprétés des titres comme "Scout", "Güero Canelo", pour n'en citer que quelques uns, ou "Crystal Frontier", pendant laquelle le chanteur invite le public à danser sur le devant de la scène. Calexico nous offre également, contre toute attente, la reprise "Alone Again Or" de Love avec leur notion latine du tempo qui continue d'inscrire ce concert dans un joyeux melting-pot musical.
Finalement, leur prestation rattrape si j'ose dire leur passage estival à Paris puisqu'il a offert un panorama total sur l'ensemble de la discographie de Calexico. Un seul hic, il ne faut pas se plaindre de jouer dans une boite à chaussure monsieur Burns lorsqu'il y a le moindre larsen...
Après avoir constaté que la scène est un peu éloigné du public - c'est l'inconvénient majeur du 4 sans - le groupe, au complet comme cet été (le noyau originel Burns/Convertino entouré d'une deuxième guitare, une contrebasse et deux trompettes), entame le set avec les plus belles ballades de Garden Ruin. "Yours And Mine" et "Lucky Dime" sont mises à leur avantage dès le début et conforte le public d'avoir fait le bon choix en venant les voir ce soir. La voix feutrée de Joey Burns et sa simplicité ainsi que l'harmonie qui semble régner entre les différents membres sont belles à voir sur scène.
Alors qu'on apprécie de découvrir le dernier album sur scène, des sonorités dépaysantes surgissent et nous rappèlent par la même occasion que le groupe a construit sa notoriété sur l'intrusion de la culture musicale hispanique dans leur rock. "Quattro" puis "Across The Wire" (Feast Of Wire) nous ramènent sur Terre et transportent alors le concert vers les racines jazz et mariachi de Calexico qui seront alternées avec un jeu plus animé et électrique ("All Systems Red" au final déchaînée) jusqu'à la fin de la soirée.
Cependant, si Garden Ruin est plus accessible par son folk revenant dans les sentiers battus, la valorisation des albums précédents laisse quelques personnes perplexes (moi par exemple), non par rejet total mais par une certaine ignorance concernant leur passé. Cette résistance ne durera heureusement peu de temps vu le rythme et la jovialité dans laquelle sont interprétés des titres comme "Scout", "Güero Canelo", pour n'en citer que quelques uns, ou "Crystal Frontier", pendant laquelle le chanteur invite le public à danser sur le devant de la scène. Calexico nous offre également, contre toute attente, la reprise "Alone Again Or" de Love avec leur notion latine du tempo qui continue d'inscrire ce concert dans un joyeux melting-pot musical.
Finalement, leur prestation rattrape si j'ose dire leur passage estival à Paris puisqu'il a offert un panorama total sur l'ensemble de la discographie de Calexico. Un seul hic, il ne faut pas se plaindre de jouer dans une boite à chaussure monsieur Burns lorsqu'il y a le moindre larsen...
Sympa 14/20 | par TiComo La Fuera |
Photo par TiComo La Fuera.
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