Hubert-felix Thiefaine
Dernières Balises (avant Mutation) |
Label :
Sterne / MASQ |
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1981. La première trilogie est bouclée pour le meilleur, le pire et le rire. Bien qu'il soit toujours enregistré le Groupe Machin, le disque, comme son titre l'indique, est une vraie rupture dans la direction musicale de Thiefaine. Le premier volet de ce qu'on peut qualifier de seconde trilogie post-punk.
Si vous cherchez un disque joyeux, passez votre chemin. En cette année HFT est définitivement parti dans les histoires de drogues, de cul et d'amours sales. C'est pas en fumant cette "113eme cigarette" sans dormir qu'on me contredira. Une chanson remplie d'allusions plus ou moins claires à la religion délivre avec un riff assez énorme comme musique de fond. Un titre épique qui prend toute son ampleur en live ou il est régulièrement joué. On peut le dire d'entrée il n'y a pas de déchet dans cet album, juste quelques sommets beaucoup plus haut. Prenons pour exemple ce Cabaret Sainte-Lilith, c'est une complainte sur des hommes graveleux franchement éméchés tournant autour du cabaret et de ses filles de joie. Une ambiance moite qui pue l'alcool, la drogue et la cigarette. On a rarement fait mieux en rock français. Ce qui est fou sur ce disque c'est la possibilité de réécoute quasi infinie. On reviendra toujours vers cette étrange fille au rhésus négatif sur laquelle on n'est pas encore fixé. On peut revenir aussi vers ce "Photographie Tendresse" qui ressemble à s'y méprendre à un inédit de Stupeflip. Les paroles ultra cryptés typique de Thiefaine donnent toujours un charme particulier aux chansons. Dernières Balises est vraiment un des albums de rock français les plus surprenants des années 80.
Souvent considéré comme l'Everest de Thiefaine, ce disque a le charme et les défauts de son époque. Ce qui fait qu'avec la disco de HFT c'est toujours un peu perso et subjectif et les titres préférés doivent beaucoup à l'affectif. Il marque indéniablement le début de la période la plus folle et la plus intéressante de la disco d'HFT. Un monument du rock français donc.
Si vous cherchez un disque joyeux, passez votre chemin. En cette année HFT est définitivement parti dans les histoires de drogues, de cul et d'amours sales. C'est pas en fumant cette "113eme cigarette" sans dormir qu'on me contredira. Une chanson remplie d'allusions plus ou moins claires à la religion délivre avec un riff assez énorme comme musique de fond. Un titre épique qui prend toute son ampleur en live ou il est régulièrement joué. On peut le dire d'entrée il n'y a pas de déchet dans cet album, juste quelques sommets beaucoup plus haut. Prenons pour exemple ce Cabaret Sainte-Lilith, c'est une complainte sur des hommes graveleux franchement éméchés tournant autour du cabaret et de ses filles de joie. Une ambiance moite qui pue l'alcool, la drogue et la cigarette. On a rarement fait mieux en rock français. Ce qui est fou sur ce disque c'est la possibilité de réécoute quasi infinie. On reviendra toujours vers cette étrange fille au rhésus négatif sur laquelle on n'est pas encore fixé. On peut revenir aussi vers ce "Photographie Tendresse" qui ressemble à s'y méprendre à un inédit de Stupeflip. Les paroles ultra cryptés typique de Thiefaine donnent toujours un charme particulier aux chansons. Dernières Balises est vraiment un des albums de rock français les plus surprenants des années 80.
Souvent considéré comme l'Everest de Thiefaine, ce disque a le charme et les défauts de son époque. Ce qui fait qu'avec la disco de HFT c'est toujours un peu perso et subjectif et les titres préférés doivent beaucoup à l'affectif. Il marque indéniablement le début de la période la plus folle et la plus intéressante de la disco d'HFT. Un monument du rock français donc.
Très bon 16/20 | par Chaurionde |
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