Hubert-felix Thiefaine
Scandale Mélancolique |
Label :
Lilith |
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Ce quatorzième album est-il celui de la vieil- heu sagesse ? On peut le craindre au vu des quelques invités, plutôt sages, on va dire. (On va en parler, vous inquiétez pas)
Certains textes, certaines musiques, proposés par des représentants de la "nouvelle scène française de l'époque" (on est en 2005, préparez les cailloux) rendent sans surprises un résultat très... "chanson française de qualité", avec des paroles plus explicites, des chansons plus abordables qu'à une certaine époque datant d'avant 1990. Autant dire que pour le fan des premières heures, c'est difficile. D'ailleurs, pas de "rock" dans ce disque, à l'exception du très bon et trop seul "Last Exit To Paradise"
Toutefois, le coté surréaliste, tel le presqu'oxymore du titre de l'album le décrit, est toujours bien présent sans oublier cette VOIX, grave, magnifique, qui fait penser à Léo Ferré, influence revendiquée tant au niveau des textes que du chant.
A sauver donc, parce qu'il y a de belles choses, la très jolie ballade "Les Jardins Sauvages", écrite par Mickael Furnon, le chanteur de Mickey 3D (Ail ! qui a jeté ce petit caillou ?), le single "Gynécées" en duo avec Cali (non, c'est trop gros, vous allez vous faire mal) avant de parler des deux pièces maitresses présentes dans cet album que sont "l'étranger dans la glace" ou "Confessions d'un Never Been" (cette dernière magnifiquement composée par JP Nataf, le chanteur des Innocents). Ces deux chansons que l'on devine autobiographiques, nous montrent que Thiefaine a encore et toujours du mal à se comprendre lui-même.
Au niveau des curiosités, même si le titre ne laisse pas un souvenir impérissable, signalons "Télégramme 2003" ou le chanteur (aidé par Elista, énième groupe de rock français "prometteur" depuis disparu) adresse un message d'espoir au chanteur de Noir Désir, alors en prison, reconnaissant en Bertrand Cantat un frère de chanson.
Bref, quelques bonnes chansons à inclure dans une compilation maison à coté des classiques indémodables. L'album qui aura eu le mérite de faire connaître H.F. Thiéfaine à un plus grand nombre. L'album d'une certaine reconnaissance (tardive) du milieu avec pour la première fois à 57 ans, une nomination aux victoires de la musique en 2006.
Certains textes, certaines musiques, proposés par des représentants de la "nouvelle scène française de l'époque" (on est en 2005, préparez les cailloux) rendent sans surprises un résultat très... "chanson française de qualité", avec des paroles plus explicites, des chansons plus abordables qu'à une certaine époque datant d'avant 1990. Autant dire que pour le fan des premières heures, c'est difficile. D'ailleurs, pas de "rock" dans ce disque, à l'exception du très bon et trop seul "Last Exit To Paradise"
Toutefois, le coté surréaliste, tel le presqu'oxymore du titre de l'album le décrit, est toujours bien présent sans oublier cette VOIX, grave, magnifique, qui fait penser à Léo Ferré, influence revendiquée tant au niveau des textes que du chant.
A sauver donc, parce qu'il y a de belles choses, la très jolie ballade "Les Jardins Sauvages", écrite par Mickael Furnon, le chanteur de Mickey 3D (Ail ! qui a jeté ce petit caillou ?), le single "Gynécées" en duo avec Cali (non, c'est trop gros, vous allez vous faire mal) avant de parler des deux pièces maitresses présentes dans cet album que sont "l'étranger dans la glace" ou "Confessions d'un Never Been" (cette dernière magnifiquement composée par JP Nataf, le chanteur des Innocents). Ces deux chansons que l'on devine autobiographiques, nous montrent que Thiefaine a encore et toujours du mal à se comprendre lui-même.
Au niveau des curiosités, même si le titre ne laisse pas un souvenir impérissable, signalons "Télégramme 2003" ou le chanteur (aidé par Elista, énième groupe de rock français "prometteur" depuis disparu) adresse un message d'espoir au chanteur de Noir Désir, alors en prison, reconnaissant en Bertrand Cantat un frère de chanson.
Bref, quelques bonnes chansons à inclure dans une compilation maison à coté des classiques indémodables. L'album qui aura eu le mérite de faire connaître H.F. Thiéfaine à un plus grand nombre. L'album d'une certaine reconnaissance (tardive) du milieu avec pour la première fois à 57 ans, une nomination aux victoires de la musique en 2006.
Bon 15/20 | par Zebulon |
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