Hubert-felix Thiefaine
Supplément De Mensonge |
Label :
Columbia |
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Ce n'est pas faire offense à Hubert-Félix Thiéfaine que d'écrire que je n'attends pas spécialement de nouvel album de sa part. Pourtant après quelques années et quelques écoutes, force est de reconnaitre que ce Supplément De Mensonge ne manque ni d'ampleur ni de bonne chanson.
Pourtant dès cette "Ruelle des Morts", l'inquiétude pointe. Ce folk-rock nostalgique sent un peu trop la chanson française. Le genre de chanson typée nouvelle chanson française qui pourrait tourner en radio sans souci. Ça me fait penser à un mistral gagnant en Franche Comté sur des arrangements de Tiersen. Rien de honteux mais rien de transcendant. Le texte est prenant mais dans l'ensemble la chanson est inoffensive, loin de la force poétique des plus grands textes de Hubert-Félix Thiéfaine. Mais sur la suite, il y a quelques morceaux de choix. La ballade "Petit matin 4.10 heure d'été", très dépouillée qui peut se présenter comme la cartographie des pensées d'un suicidaire. Une chanson qui visite les tréfonds de l'âme. Du grand art. Il y aussi cette "Vamp Orchidoclaste" dont on peut déjà savourer ce jeu de mot pseudo scientifique. Le reste du texte est de haute volée. Tout comme dans "Lobotomie Sporting Club" on retrouve l'aspect excessif et obsédant des meilleurs Thiéfaine.
Le reste des chansons est comme à l'habitude chez lui, très poétiques mais très bavardes. Trop bavardes. Si le style permet d'imposer des ambiances, le vocabulaire haut perché peut finalement en devenir comique à l'inverse de l'effet recherché. La réussite est en revanche totale sur "Les ombres du soir" où l'atmosphère de la chanson est posée et s'installe. Les mots déroulent et le visuel s'installe.
40 ans de carrière, 60 balais passés et toujours debout. Il parvient encore une fois à imager une folie en musique.
Pourtant dès cette "Ruelle des Morts", l'inquiétude pointe. Ce folk-rock nostalgique sent un peu trop la chanson française. Le genre de chanson typée nouvelle chanson française qui pourrait tourner en radio sans souci. Ça me fait penser à un mistral gagnant en Franche Comté sur des arrangements de Tiersen. Rien de honteux mais rien de transcendant. Le texte est prenant mais dans l'ensemble la chanson est inoffensive, loin de la force poétique des plus grands textes de Hubert-Félix Thiéfaine. Mais sur la suite, il y a quelques morceaux de choix. La ballade "Petit matin 4.10 heure d'été", très dépouillée qui peut se présenter comme la cartographie des pensées d'un suicidaire. Une chanson qui visite les tréfonds de l'âme. Du grand art. Il y aussi cette "Vamp Orchidoclaste" dont on peut déjà savourer ce jeu de mot pseudo scientifique. Le reste du texte est de haute volée. Tout comme dans "Lobotomie Sporting Club" on retrouve l'aspect excessif et obsédant des meilleurs Thiéfaine.
Le reste des chansons est comme à l'habitude chez lui, très poétiques mais très bavardes. Trop bavardes. Si le style permet d'imposer des ambiances, le vocabulaire haut perché peut finalement en devenir comique à l'inverse de l'effet recherché. La réussite est en revanche totale sur "Les ombres du soir" où l'atmosphère de la chanson est posée et s'installe. Les mots déroulent et le visuel s'installe.
40 ans de carrière, 60 balais passés et toujours debout. Il parvient encore une fois à imager une folie en musique.
Bon 15/20 | par Chaurionde |
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