Simon Joyner
Heaven's Gate |
Label :
Sing, Eunuchs!/Brinkman |
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On aurait pu croire que le soutien cumulé de Beck et John Peel aurait propulsé Simon Joyner au sommet de la galaxie indé. Au lieu de ça, le songwriter du Nebraska est resté à la maison, enchaînant les albums et cultivant peu à peu un statut culte.
Il faut dire que ce troisième album est clairement une déception. La spontanéité du premier et la rage du second font place à une posture plus laid-back, à des compositions plus contemplative. Parfois, un accordéon vient nous sortir un peu de l'ennui (la jolie "Catherine"), quelques violons apportent un peu de lyrisme ("Kerosene") et une mandoline agrémente la perle de l'album ("Alabaster"). Mais on sent Simon tellement déprimé ("Obituary"), tellement replié sur sa guitare et son mal-être qu'il est difficile de trop l'approcher. Le son lo-fi est homogène mais sent un peu le renfermé. Heureusement, on termine sur une bonne note avec l'épique ballade "Farewell to a Percival", un regain d'énergie nécessaire.
Si ces portes du paradis peuvent faire office de sombre berceuse ou accompagner vos déprimes dominicales, elles ne sont pas la porte d'entrée idéale à l'univers de Simon Joyner. On conseillera aussi cet album inégal aux fans de Mark Kozelek.
Il faut dire que ce troisième album est clairement une déception. La spontanéité du premier et la rage du second font place à une posture plus laid-back, à des compositions plus contemplative. Parfois, un accordéon vient nous sortir un peu de l'ennui (la jolie "Catherine"), quelques violons apportent un peu de lyrisme ("Kerosene") et une mandoline agrémente la perle de l'album ("Alabaster"). Mais on sent Simon tellement déprimé ("Obituary"), tellement replié sur sa guitare et son mal-être qu'il est difficile de trop l'approcher. Le son lo-fi est homogène mais sent un peu le renfermé. Heureusement, on termine sur une bonne note avec l'épique ballade "Farewell to a Percival", un regain d'énergie nécessaire.
Si ces portes du paradis peuvent faire office de sombre berceuse ou accompagner vos déprimes dominicales, elles ne sont pas la porte d'entrée idéale à l'univers de Simon Joyner. On conseillera aussi cet album inégal aux fans de Mark Kozelek.
Sympa 14/20 | par Dylanesque |
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