Wovenhand
The Laughing Stalk |
Label :
Glitterhouse |
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Dix ans déjà que David Eugene Edwards a crée Wovenhand. Et presque le double pour remonter aux premières saillies de Sixteen Horspower. Wovenhand a changé en dix années, ne reste pour ce nouvel album qu'Ordy Garrisson derrière sa batterie et bien sur le shaman blanc aux trois prénoms, David Eugene Edwards.
Guitare, Piano, Banjo, Ecriture, Composition et Voix. Malgré ça, penser que Wovenhand c'est seulement lui, ce serait se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Pour s'en persuader, il suffit de regarder le concert donné en décembre 2011 dans l'ancienne église hollandaise de Roepaen. C'est un tout. Une entité vivante, dont David serait la tête. Mais sans membres il n'irait pas loin, en tout cas pas aussi loin que The Laughing Stalk. Pour atteindre la transe, les guitares se font cette fois ci moins ... contemplatives, presque heavy parfois, dans un brouhaha sonore maitrisé ("King O King"), rappelant les grandes épopées de l'Ouest Américain ("In the Temple", sur laquelle on imagine des buissons rouler dans la poussière) parfois le brillant Ten Stones. L'appel à la danse pour réveiller les esprits est bien présent, David nous scandant de nous rapprocher les uns les autres ("Closer"), ses métaphores animales laissant libre interprétation de ses paroles, lui même étant peu enclin aux explications de textes. Ce qui n'est pas plus mal. La prise de Peyotl est donc une nouvelle fois recommandée, David Eugene étant sans doute l'un des tout meilleurs accompagnateurs pour cette montée à la rencontre des anciens dieux. Le chemin est malgré tout plus abrupte que les précédents ("As Wool"), mais ceux qui ont déjà tenté l'expérience ne renonceront pas, personne ne sera laissé sur le bord du chemin, ou seulement les moins persévérants...
Guitare, Piano, Banjo, Ecriture, Composition et Voix. Malgré ça, penser que Wovenhand c'est seulement lui, ce serait se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Pour s'en persuader, il suffit de regarder le concert donné en décembre 2011 dans l'ancienne église hollandaise de Roepaen. C'est un tout. Une entité vivante, dont David serait la tête. Mais sans membres il n'irait pas loin, en tout cas pas aussi loin que The Laughing Stalk. Pour atteindre la transe, les guitares se font cette fois ci moins ... contemplatives, presque heavy parfois, dans un brouhaha sonore maitrisé ("King O King"), rappelant les grandes épopées de l'Ouest Américain ("In the Temple", sur laquelle on imagine des buissons rouler dans la poussière) parfois le brillant Ten Stones. L'appel à la danse pour réveiller les esprits est bien présent, David nous scandant de nous rapprocher les uns les autres ("Closer"), ses métaphores animales laissant libre interprétation de ses paroles, lui même étant peu enclin aux explications de textes. Ce qui n'est pas plus mal. La prise de Peyotl est donc une nouvelle fois recommandée, David Eugene étant sans doute l'un des tout meilleurs accompagnateurs pour cette montée à la rencontre des anciens dieux. Le chemin est malgré tout plus abrupte que les précédents ("As Wool"), mais ceux qui ont déjà tenté l'expérience ne renonceront pas, personne ne sera laissé sur le bord du chemin, ou seulement les moins persévérants...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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