Today Is The Day
No Good To Anyone |
Label :
BMG |
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Enfin un nouveau Today is the Day, après le semi-échec critique d'Animal Mother en 2014 (que j'aime bien soit dit en passant) et, le moins que l'on puisse dire, c'est que le père Austins ne se fout pas de la gueule de ses fans : quatorze compositions, dont deux de huit minutes, pour une bonne cinquantaine de minutes au total et une pochette que je trouve particulièrement canon. Mais ça, c'est pour les aspects esthétiques car, au fond, la seule chose qui nous intéresse, c'est le contenu.
Hé bien, il est surprenant, déroutant, d'aucun diront décevant s'ils s'attendent à retrouver la fureur démentielle d'un In the Eyes of God ou de l'époque Kiss the Pig – Axis of Eden. Je sais bien qu'il est souvent hâtif de faire parallèle entre la musique et la vie privée mais Steve Austins ayant frôlé la mort en 2014 suite à un accident de voiture et au traitement qui en découla, il reste que No Good to Anyone fait figure de retour à la case départ, à la fois très proche des premières productions du groupe du fait de la prédominance d'un esprit Noise Rock mais exposant également des influences nettes telles que Black Sabbath (cela est flagrant sur "Burn in Hell" qui sonne comme "War Pigs") ou la musique Country ("Callie") et le Blues.
Le tempo s'est ralenti donc, Today is the Day prend son temps, il cogne moins souvent mais quand il le fait, c'est encore peut-être encore plus fort qu'avant. Mais que fait-il quand il ne cogne pas ? Il pratique la torture phsychologique, il vous glisse dans la tête des pensées malsaines, des envies de meurtres, le goût du sang puis vous relâche dans la nature, bombe à retardement prête à exploser.
En soi, je ne dirai pas que l'album est excellent. Il est d'apparence décousu, comme si les titres avaient été composés à des époques et avec des musiciens différents, dans des états d'esprit parfois totalement opposés, il montre une formation assagie bien que toujours vicieuse ("OJ Kush") mais, d'une, peut-on encore attendre d'un homme de plus de cinquante ans et ayant autant apporté à la scène extrême de ne plus déployer la même énergie que par le passé et, de deux, on retrouve toujours ces ambiances anxiogènes et perverses qui font tout le cachet de Today is the Day.
S'il faut écouter No Good to Anyone ? Bien sûr que oui, mais avec des oreilles vierges d'a priori.
Hé bien, il est surprenant, déroutant, d'aucun diront décevant s'ils s'attendent à retrouver la fureur démentielle d'un In the Eyes of God ou de l'époque Kiss the Pig – Axis of Eden. Je sais bien qu'il est souvent hâtif de faire parallèle entre la musique et la vie privée mais Steve Austins ayant frôlé la mort en 2014 suite à un accident de voiture et au traitement qui en découla, il reste que No Good to Anyone fait figure de retour à la case départ, à la fois très proche des premières productions du groupe du fait de la prédominance d'un esprit Noise Rock mais exposant également des influences nettes telles que Black Sabbath (cela est flagrant sur "Burn in Hell" qui sonne comme "War Pigs") ou la musique Country ("Callie") et le Blues.
Le tempo s'est ralenti donc, Today is the Day prend son temps, il cogne moins souvent mais quand il le fait, c'est encore peut-être encore plus fort qu'avant. Mais que fait-il quand il ne cogne pas ? Il pratique la torture phsychologique, il vous glisse dans la tête des pensées malsaines, des envies de meurtres, le goût du sang puis vous relâche dans la nature, bombe à retardement prête à exploser.
En soi, je ne dirai pas que l'album est excellent. Il est d'apparence décousu, comme si les titres avaient été composés à des époques et avec des musiciens différents, dans des états d'esprit parfois totalement opposés, il montre une formation assagie bien que toujours vicieuse ("OJ Kush") mais, d'une, peut-on encore attendre d'un homme de plus de cinquante ans et ayant autant apporté à la scène extrême de ne plus déployer la même énergie que par le passé et, de deux, on retrouve toujours ces ambiances anxiogènes et perverses qui font tout le cachet de Today is the Day.
S'il faut écouter No Good to Anyone ? Bien sûr que oui, mais avec des oreilles vierges d'a priori.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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