Wovenhand
Mosaic |
Label :
Glitterhouse |
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Woven Hand n'a pas rendu ses démons intérieurs en 2006 en nous proposant un Mosaic toujours aussi torturé que ses prédécesseurs. Dès les premiers 'Hallelujah' qui flottent sur le titre d'ouverture "Winter Shaker", on aura compris dans quel monde David Eugene Edwards voudra nous emmener cette fois ci, c'est à dire le même qu'auparavant : là où les colts traînent des pieds et où le sang commence à cicatriser sur les vêtements.
Pour ceux dont l'univers de 16 Horsepower est familier, Woven Hand vous prendra en terrain conquis, tout simplement parce que cette voix ... cette voix. Comme un bruit sourd et permanent qui vous parlerait directement dans le cerveau sans passer par les oreilles, comme une drogue dont on ne peut définitivement plus se passer après y avoir goûté. David Eugene Edwards est un envoûteur génial. Bizarrement, même si le son, le ton et l'ambiance de Mosaic est quand même assez loin des derniers essais avant split du 16 Horsepower, où titres dépouillés côtoyaient sans transition les plus purs traditionnels southern-rock, cela fonctionne un peu de la même manière, avec une ambiance musicale construite autour de nappes sonores et de petites mélodies de banjo et de piano pour poser le socle de la mélodie vocale. Et cela rend presque aussi bien. "Whistling Girl" est en tous points somptueuse.
Je noterais encore les petits exploits "Swedish Purse", "Elktooth" ou "Dirty Blue", entre autres, pour peindre une étendue à peu près cohérente de cet album situé entre le cimetière et l'église, dans un endroit où il fait bon écrire quelques notes de musique émouvante.
Même si le 16 Horsepower avait placé la barre tellement haut durant toute son histoire qu'on aura du mal à apprécier autant Mosaic qu'on aura adoré Low Estate, force est de constater que la plume de David Eugene Edwards a encore beaucoup à raconter.
Pour ceux dont l'univers de 16 Horsepower est familier, Woven Hand vous prendra en terrain conquis, tout simplement parce que cette voix ... cette voix. Comme un bruit sourd et permanent qui vous parlerait directement dans le cerveau sans passer par les oreilles, comme une drogue dont on ne peut définitivement plus se passer après y avoir goûté. David Eugene Edwards est un envoûteur génial. Bizarrement, même si le son, le ton et l'ambiance de Mosaic est quand même assez loin des derniers essais avant split du 16 Horsepower, où titres dépouillés côtoyaient sans transition les plus purs traditionnels southern-rock, cela fonctionne un peu de la même manière, avec une ambiance musicale construite autour de nappes sonores et de petites mélodies de banjo et de piano pour poser le socle de la mélodie vocale. Et cela rend presque aussi bien. "Whistling Girl" est en tous points somptueuse.
Je noterais encore les petits exploits "Swedish Purse", "Elktooth" ou "Dirty Blue", entre autres, pour peindre une étendue à peu près cohérente de cet album situé entre le cimetière et l'église, dans un endroit où il fait bon écrire quelques notes de musique émouvante.
Même si le 16 Horsepower avait placé la barre tellement haut durant toute son histoire qu'on aura du mal à apprécier autant Mosaic qu'on aura adoré Low Estate, force est de constater que la plume de David Eugene Edwards a encore beaucoup à raconter.
Bon 15/20 | par Sinoc |
En écoute : https://wovenhand.bandcamp.com/album/mosaic
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